Archives des dernières nouvelles
2013, 2012, 2011, 2010, 2009, 2008
février 2013 – La prévente de l’Atlas continue de battre son plein!
Jusqu’à présent, nous avons déjà vendu 360 atlas! Il est encore temps de commander à l’avance votre exemplaire en cliquant ICI. Le prix de prévente est de 65 $ (comprend les frais d’expédition et de manutention), ou de 45 $ seulement si vous prenez possession de votre exemplaire à une des activités de lancement. La prévente de l’Atlas fournit les fonds nécessaires pour la conception graphique, l’impression et la traduction, en plus de nous aider à estimer le nombre de copies à imprimer.
Lieux des activités de lancement de l’Atlas : S.V.P. prendre note que nous n’avons pas encore statué sur les lieux des activités de lancement. Nous prévoyons en organiser dans les grandes villes comme Halifax, Moncton et Charlottetown, et peut-être aussi à d’autres endroits. Lorsque l’Atlas sera imprimé, nous avertirons tous ceux qui l’auront acheté des lieux des activités de lancement. Des exemplaires pourront peut-être aussi être récupérés aux bureaux d’Études d’Oiseaux Canada à Sackville au Nouveau-Brunswick et à Port Rowan en Ontario.
Révision du titre de l’Atlas : Nous avons décidé de retrancher la période des travaux de terrain (2006-2010) du titre de l’Atlas, tel qu’il paraissait dans le dépliant de prévente de Noël, parce que les responsables de l’Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario nous ont fait savoir que l’inclusion de celle-ci dans le titre pouvait faire paraître l’ouvrage obsolète. Le titre de l’Atlas sera donc : « Deuxième atlas des oiseaux nicheurs des provinces maritimes ».
Nouvelles analyses des données et cartes : Nous avons récemment mis au point une méthode pour évaluer la différence de probabilité d’observation d’une espèce entre le premier et le deuxième atlas. Cette nouvelle méthode permet de produire une carte illustrant un indice du changement de l’abondance d’une espèce survenu durant les vingt dernières années. Nous avons aussi utilisé cette technique afin de produire de nouvelles cartes d’abondance, qui présentent désormais une image plus juste de l’abondance des espèces dans une région. Nous allons donc être en mesure de produire les deux types de cartes, soit celles illustrant le changement de l’abondance et celles illustrant l’abondance, pour un plus grand nombre d’espèces d’oiseaux détectées. Ces nouvelles cartes offrent un portrait révélateur des changements survenus dans les populations d’oiseaux des Maritimes! Harle couronné Photo: Glen A. Fox
novembre 2012 – Vous cherchez un cadeau pour le temps des fêtes pour l’observateur d’oiseaux sur votre liste?
L’Atlas des oiseaux nicheurs des Maritimes sera publié en 2013, mais vous pouvez en commander une copie dès maintenant et nous vous enverrons un bon-cadeau que vous pourrez offrir à l’être cher observateur d’oiseaux! En profitant de la prévente, vous nous aidez à réunir des fonds pour le graphisme et l’impression de l’Atlas, et vous exhaussez au moins un des souhaits de tous les observateurs d’oiseaux des Maritimes!
Pour commander à l’avance l’Atlas et obtenir un bon-cadeau, cliquer ICI et cocher la boîte au bas de la page de prévente qui dit : Oui, veuillez m’envoyer un certificat cadeau de Noël de l’atlas dès maintenant.
Remerciements de l’Atlas: verifiez l’epellation de votre nom
Ce message est pour vous rappeler de vérifier l’épellation de votre nom et de ceux de vos assistants pour la section Remerciements du livre de l’Atlas. La liste de tous les participants et assistants a été envoyée par courriel à tous les participants le 9 octobre 2012. Si vous n’avez pas encore eu la chance de la réviser, svp vérifier la liste la plus à jour ICI et nous contacter au besoin pour nous informer des changements à faire. Si votre nom, ainsi que ceux de vos assistants, sont:
1) corrects: vous n’avez pas besoin de nous rejoindre.
2) incorrects: svp nous laisser savoir exactement comment ces noms doivent être écrits dans l’ouvrage
3) répétés: (par exemple avec une petite différence d’orthographe), svp nous indiquer l’erreur et nous aviser sur la manière dont le nom doit être écrit
4) absents: si votre nom ou celui d’un ou de plusieurs assistants est manquant, svp nous dire comment le nom complet doit être écrit dans la section Remerciements.
Vous pouvez nous contacter à
hlightfoot@birdscanada.org ou kbredin@bsc-eoc.org
OU appeler le
1-866-5atlas5 ou 506-364-5045 (svp laissez un message si nous ne pouvons répondre).
Un nouvel article dans Birdwatch Canada sur l’Atlas des oiseaux nicheurs des Maritimes
Le numéro d’automne de Birdwatch Canada contient un article mettant en vedette de récentes applications des données de l’Atlas envers de nouvelles initiatives de conservation aux Maritimes, ainsi que l’énorme valeur du support continu de bénévoles envers ce projet. Lisez l’article au complet ICI.
Une nouvelle stagiaire Horizons Sciences
Nous avons le plaisir de vous informer que Holly Lightfoot a joint Études d’Oiseaux Canada comme stagiaire Sciences Horizons pour travailler sur l’Atlas des oiseaux nicheurs des Maritimes et d’autres projets du bureau du Canada atlantique d’ÉOC. Holly termine sa thèse de Maîtrise à l’Université Acadia sur les patrons de migration automnale de passereaux autour de la Baie de Fundy. Vous pouvez rejoindre Holly à hlightfoot@bsc-eoc.org ou au (506) 364-5185.
1 octobre 2012 – Pré-vente de l’Atlas des oiseaux nicheurs des Maritimes : 2006-2010.
Le second Atlas des oiseaux nicheurs des Maritimes constitue la référence la plus complète et la plus à jour sur les oiseaux des provinces du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse et de l’Île-du-Prince-Édouard, de même que le plus vaste projet de science citoyenne jamais réalisé dans les provinces maritimes. Avec plus de 200 photos et 300 cartes, l’Atlas représentera un outil de référence incontournable dans la bibliothèque des observateurs d’oiseaux, des naturalistes, des éducateurs et autres professionnels de l’environnement pour de nombreuses années à venir. Réservez votre copie dès maintenant pour 45 $ et écomisez 30 % sur le prix de détail anticipé de 68 $.
20 février 2012 – L’analyse des données de l’Atlas
Si vous ne recevez pas souvent de nouvelles du bureau de l’Atlas ces temps-ci, c’est parce que nous poursuivons activement l’analyse des données de l’Atlas en vue de la publication à venir. L’analyse de l’habitat, malgré sa durée d’exécution, compte parmi les analyses les plus intéressantes que nous ayons menées récemment.
Cette analyse approfondie visait à utiliser l’information portant sur les caractéristiques de l’habitat des espèces propres aux Maritimes et extraite des données que vous avez recueillies au cours des cinq années du déroulement de la campagne de terrain de l’Atlas. Nous ne voulions pas que notre analyse repose sur les descriptions d’habitat déjà publiées, lesquelles font souvent référence à des points éloignés de l’aire de répartition d’une espèce et qui pourraient ne pas préciser les habitats de prédilection propres aux espèces des Maritimes. Notre objectif était donc de concevoir un produit expressément conçu pour les Maritimes!
Les parulines rayées sont fortement associées aux peuplements de jeunes sapins baumiers ainsi que de jeunes épinettes noires et les plantations industrielles. Photo: Dan Busby.
Voici comment nous avons procédé : nous avons commencé par dresser la liste de tous les oiseaux observés dans le cadre d’un dénombrement ponctuel. Comme chaque site de dénombrement ponctuel était associé à une coordonnée UTM unique, nous avons été en mesure d’associer les géoréférences des dénombrements ponctuels aux données spatiales de la couverture terrestre et de l’inventaire forestier fournies par les trois ministères provinciaux des Ressources naturelles. En combinant ces deux ensembles de données spatiales, nous avons pu générer une description d’habitat pour chaque site de dénombrement ponctuel fondée sur l’ensemble de types d’habitats, ou variables, répertoriés dans les données de couverture des terres provinciales.
Cela nous a permis de décrire les liens de chaque espèce avec l’habitat en nous fondant sur les caractéristiques d’habitats suivantes : 1) Type de forêt (c.-à-d. l’espèce d’arbre dominante associée à l’âge du peuplement forestier); 2) Type d’exploitation forestière (p. ex., coupe à blanc, plantation, etc.); 3) Exploitation des terres (p. ex., herbages cultivés, terres agricoles, haies, etc.); 4) Types de milieux humides (p. ex., tourbières hautes et basses, marais d’eau douce, etc.). De prime abord, cette analyse peut sembler complexe, mais elle vous paraîtra plus facile à comprendre grâce aux diagrammes créés par Margaret Campbell, notre adjointe à la rédaction.
Le pioui de l’Est nous est plus fortement associée aux forêts de feuillus d’ombre matures. Photo: Ally Manthorne
Voici le diagramme relatif au pioui de l’Est dans les Maritimes (cliquez ici si vous souhaitez également consulter les diagrammes des habitats par province pour le pioui de l’Est). Les principales catégories d’habitats figurent dans la partie supérieure du diagramme tandis que les caractéristiques d’habitats plus détaillées, en fonction de la catégorie d’habitat, figurent dans la partie inférieure. Chaque ligne du diagramme par points représente les associations d’habitat comprises dans les zones circulaires, ou zones tampons, où se trouve le site de dénombrement ponctuel; ces zones ont une envergure qui varie de 50 à 1 000 m. Les points en rouge montrent l’existence d’une association positive entre une espèce et le type d’habitat en question, ce qui veut dire que cette espèce a tendance à être plus souvent observée dans ce type d’habitat en particulier. Les points en bleu montrent que l’association entre l’habitat et l’espèce est négative, ce qui veut dire que l’espèce est moins fréquemment observée dans l’habitat en question. Les points plus foncés (rouges ou bleus) montrent que l’existence ou l’absence d’une association entre l’habitat et l’espèce, sont plus marquées.
Cliquez sur le diagramme relatif à l’habitat pour agrandir l’image qui s’affiche à votre écran.
Le diagramme relatif à l’habitat du pioui de l’Est nous permet de constater que cette espèce est plus fortement associée aux forêts de feuillus d’ombre matures, où se trouvent surtout des peuplements de peupliers et de pins âgés. Le pioui de l’Est ne fréquente habituellement pas les forêts de jeunes conifères, les zones d’exploitation forestière, les zones d’occupation humaine et les routes.
Andrew Couturier, notre spécialiste SIG de l’Atlas du siège d’Études d’Oiseaux Canada, a répertorié l’abondance relative des espèces d’oiseaux nicheurs des Maritimes au moyen des dénombrements ponctuels. Il est intéressant d’examiner la carte d’abondance relative du pioui de l’Est en tenant compte des préférences de l’espèce en matière d’habitat et de l’endroit dans les Maritimes où se trouve ce type d’habitat: des zones de concentration peuvent être observées dans les régions des Maritimes où se trouvent des forêts de feuillus matures, mais également dans le sud de la Nouvelle-Écosse où se trouvent des peuplements de pins matures. Vous pourriez déduire de votre observation sur le terrain que le pioui de l’Est affectionne ces types d’habitat et est susceptible d’être observé dans ces régions des Maritimes. Par contre, en ce qui concerne la planification de la conservation, il est très utile d’avoir accès à ce type de connaissances du terrain corroborées par les analyses de données de l’Atlas et présentées visuellement sous forme de cartes et de diagrammes, surtout pour une espèce en déclin constant comme le pioui de l’Est.
Voici le diagramme relatif à la paruline rayée dans les Maritimes (cliquez ici si vous souhaitez également consulter les diagrammes des habitats par province). Il montre (comme vous le savez sans doute!) que les parulines rayées sont fortement associées aux peuplements de jeunes sapins baumiers ainsi que de jeunes épinettes noires.Les parulines rayées se retrouvent également dans les zones de coupe à blanc et les plantations industrielles qui ont fait l’objet d’un élagage préliminaire à la récolte.
Cliquez sur le diagramme relatif à l’habitatpour agrandir l’image qui s’affiche à votre écran.
La carte d’abondance de la paruline rayée illustre bien où cette espèce est normalement observée dans les Maritimes : en haute altitude et dans les paysages côtiers de toute la région ainsi que dans les habitats où prédominent les épinettes noires et les sapins baumiers.
Comme vous pouvez le constater, le siège social de l’Atlas, malgré son apparente tranquillité, a bourdonné d’activités ces derniers temps. En outre, nous avons analysé et répertorié l’évolution de la probabilité d’observation entre le premier et le deuxième Atlas. La totalité de ces cartes et diagrammes des plus intéressants figurera dans l’ouvrage qui est en cours de publication : ce printemps, soyez à l’affût de la prévente de l’Atlas des Maritimes! Nous sommes emballés par cet ouvrage et nous espérons que ces nouvelles ont également suscité votre enthousiasme!
La Banque TD apporte son appui à la publication de l’Atlas des oiseaux nicheurs des Maritimes
J’aimerais vous annoncer que La Fondation TD des amis de l’environnement (FAE TD) remettra 20 000 $ à l’Atlas des oiseaux nicheurs des Maritimes afin de financer la publication de la copie papier de l’ouvrage prévue à la fin de 2012!
« Nous sommes ravis d’offrir notre soutien financier à ce remarquable projet », déclare Mary Desjardins, directrice générale de la Fondation TD des amis de l’environnement. Et nous, à l’Atlas, sommes ravis de compter sur l’appui de la Fondation. Le financement de la FAE-TD sera consacré à la conception graphique et à la mise en page de l’Atlas et permettra d’offrir à moindre prix l’ouvrage aux bénévoles et aux autres utilisateurs.
30 novembre 2011 – Un hommage à Brian Dalzell
Brian Dalzellfaisant l’observation d’oiseaux de sa voiture. Photo: Alain Clavette.
Dans cette édition des Dernières nouvelles de l’Atlas des Maritimes, nous rendons hommage à Brian Dalzell, l’un des plus dévoués bénévoles de l’Atlas des oiseaux nicheurs des Maritimes, qui est décédé subitement à son domicile de Grand Manan à la mi-novembre 2011. Brian a réalisé un remarquable tour de force en effectuant des observations à l’intérieur de 211 carrés et a recensé un plus grand nombre d’espèces que tout autre observateur. Il a également occupé le poste de coordonnateur lors des deux dernières campagnes sur le terrain du premier Atlas des oiseaux nicheurs des Maritimes. Fred Scott, président du comité directeur du premier Atlas, avait alors précisé dans l’avant-propos du premier Atlas : « En plus de son fabuleux talent d’observateur, Brian Dalzell affichait une capacité quasi absolue à s’accommoder de la chaleur, de la pluie, des mouches noires et de la nourriture en conserve froide, tout en vivant dans une camionnette de location. Sans ses travaux, de vastes territoires situés au nord et au centre du Nouveau-Brunswick n’auraient pas été recensés. »
Aîné de quatre garçons, Brian a grandi à Moncton, au Nouveau-Brunswick. Toutefois, la famille passait ses étés dans la propriété familiale de Bancroft Point Road sur l’île Grand Manan d’où son père était originaire, afin de profiter de la nature dans toute sa splendeur. Passionné des oiseaux depuis toujours, Brian a commencé ses activités d’observation à l’âge de 11 ans. Il a participé à sa première réunion du Moncton Naturalist Club à l’âge de 14 ans et a établi le record du plus jeune observateur du Nouveau-Brunswick à avoir recensé 300 espèces d’oiseaux différentes jusqu’à ce que son bon ami Alain Clavette finisse par le détrôner.
Le recensement des oiseaux de Noël était une des passions de Brian. Photo: Alain Clavette
Après avoir terminé ses études au Holland College en 1987, Brian a travaillé pendant quelques années à titre de journaliste. On se souvient de ses chroniques sur les sciences naturelles, toujours bien documentées et appréciées du lectorat, comme celles publiées dans le Quoddy Tides. Brian a fait état de ses recherches sur les oiseaux dans plusieurs numéros du Razorbill, maintenant archivés sur le site Web de la Grand Manan Whale and Seabird Research Station (www.gmwsrs.org). Il a également écrit le livre Grand Manan Birds (3e éd., 1991) et participé à la rédaction du livre Oiseaux du Nouveau-Brunswick : une liste commentée (2004). Depuis quelques années, Brian œuvrait également à titre de rédacteur en chef pendant l’hiver pour la région du Canada atlantique dans le North American Birds. .
Brian a joué un rôle clé dans la mise sur pied d’un observatoire d’oiseaux et d’une station de baguage d’oiseaux terrestres sur l’île Grand Manan en 1995, après avoir suivi une formation de maître bagueur au Long Point Bird Observatory. La Grand Manan Whale and Seabird Research Station a participé à l’administration du Grand Manan Bird Observatory (GMBO) avant que ce dernier ne soit rapidement dissout pour former le Fundy Bird Observatory (FBO). Par ailleurs, Brian aimait que les enfants participent aux aventures d’observation d’oiseaux et assistent à ses démonstrations de baguage au parc provincial The Anchorage notamment. Pendant plusieurs années, il a également animé des excursions d’observation dans le cadre des programmes de séjours culturels des aînés organisés par le Marathon Inn sur l’île Grand Manan. Il s’est toujours fait un point d’honneur d’aider ses collègues observateurs à découvrir les oiseaux les plus prisés et a même déjà amené un passerin indigo capturé dans ses filets japonais jusqu’au terrain de stationnement du traversier afin de montrer ce trésor à des observateurs qui autrement auraient quitté l’île sans l’avoir contemplé.
Brian faisant la démonstration de baguage d’oiseaux à un jeune auditoire absorbé. Photo: Shareen Zaki
Brian tenait à jour des relevés détaillés d’observations d’oiseaux pour le compte de l’île Grand Manan et du Nouveau-Brunswick, recueillait les données d’observation qui lui étaient signalées et les transmettait à la liste de diffusion de NatureNB, dont il était l’un des membres fondateurs. Il a également été membre fondateur et premier secrétaire du Comité des mentions d’oiseaux du Nouveau-Brunswick. Il se passionnait, en outre, pour le Recensement des oiseaux de Noël et prenait part à de nombreuses activités de recensement chaque année, quittant souvent l’île Grand Manan à la fin de sa période de dénombrement afin d’aller participer à d’autres travaux de recensement. Brian a par ailleurs exercé les fonctions de compilateur à Moncton de 1979 à 1986 et à Grand Manan de 1979 à 2005, et a occupé le poste de directeur de rédaction régional en 2010. Il a également dirigé bénévolement certains parcours d’inventaire d’oiseaux nicheurs dans le sud-ouest du Nouveau-Brunswick.
Brian aimait réellement étudier la distribution des oiseaux au sein de sa région et se plaisait à visiter des endroits reculés ou présentant moins d’observations d’oiseaux dans les provinces de l’Atlantique. Il s’intéressait particulièrement aux oiseaux du Labrador, visitant cette région à maintes reprises et en toute saison, et se rendait fréquemment à l’Île-du-Prince-Édouard. Il a également formulé des commentaires réfléchis et des sommaires de données pour les listes de diffusion sur l’observation des oiseaux des quatre provinces de l’Atlantique. Au cours des cinq dernières années, Brian a tiré profit de ses compétences d’observateur d’oiseaux pour créer une florissante entreprise d’expert-conseil en matière d’environnement. L’un des derniers projets de Brian visait à trouver une façon d’envoyer un observateur sur l’île Machias Seal à temps plein, afin de pleinement documenter les activités de migration automnale et d’ajouter des observations à celles réalisées par l’un des gardiens de phare de façon bimensuelle.
Brian faisant l’observation d’oiseaux à Pond Point, Terre-Neuve en 1992. Photo: Halton Dalzell
Le départ de Brian constitue une grande perte pour la communauté ornithologue des Maritimes et celle de l’Atlas, pour le compte duquel Brian rédigeait des rapports sur les espèces. Ses réalisations en matière d’éducation et de protection des oiseaux dans les Maritimes se poursuivront toutefois grâce aux nombreuses mentions réalisées dans le cadre des deux Atlas, ainsi que d’autres projets de recherche sur les oiseaux et d’activités de surveillance dans les Maritimes
26 septembre 2011 – Changements dans les populations d’oiseaux nicheurs des Maritimes : résultats!
La paruline bleue est une espèce qui a connu une hautesse dans les Maritimes. Photo: Dan Busby
Obtenus grâce à 49 000 heures de travail sur le terrain et aux heures incalculables consacrées par 1 000 bénévoles à la saisie de données, les résultats du nouvel Atlas des oiseaux nicheurs des Maritimes révèlent des changements considérables survenus au sein des populations depuis la parution du premier Atlas (1986-1990). Certains de ces changements sont dérangeants, d’autres encourageants, tandis que quelques-uns sont parfaitement surprenants!
Les populations d’insectivores aériens comme les hirondelles et les martinets sont en déclin dans toute l’Amérique du Nord, et tout particulièrement dans la région du nord-est, peut-être en raison de la réduction du nombre d’insectes proies. Dans le premier Atlas, des indices de nidification de l‘hirondelle à front blanc ont été relevés dans 594 carrés, mais ce nombre a chuté à 365 dans le cadre du deuxième Atlas. De la même façon, le nombre de carrés comportant des indices de nidification de l’hirondelle de rivage est passé de 792 à 433. Le nombre de carrés où une nidification de l’hirondelle noire a été observée s’est effondré, passant de 82 à 18, tandis que le nombre de carrés occupés par le martinet ramoneur est tombé de 470 à 291.
Photo: Les hirondelles noire par Ruth Strohmer
Le déclin des espèces des prairies comme le goglu des prés, documenté à la grandeur de l’Amérique du Nord, a également été observé ici : le nombre de carrés occupés par le goglu des prés est passé de 785 à 599. L’intensification de l’agriculture et les coupes de plus en plus précoces et fréquentes des prés de fauche ont probablement contribué à la tendance. On a également remarqué le déclin d’espèces des forêts de feuillus matures comme la grive des bois (passée de 183 à 65 carrés), probablement dû à la réduction et à la fragmentation de leur habitat de prédilection. Les populations d’espèces comme la paruline obscure (passée de 934 à 600 carrés) et le gros-bec errant (de 842 à 607 carrés), qui explosent souvent en réaction à la population de tordeuses des bourgeons de l’épinette, ont également baissé, les stratégies de gestion forestière actuelles permettant de réprimer plus efficacement les infestations de cet insecte.
Inversement, plusieurs espèces ont connu une hausse importante depuis le premier Atlas. La prolifération inattendue de certaines espèces forestières est peut-être liée aux pratiques forestières adoptées dans les Maritimes. Par exemple, les carrés occupés par la paruline à couronne rousse ont doublé, passant de 214 à 412. Les coupes à blanc créent des zones de régénération des conifères qui peuvent accroître l’habitat de prédilection de cette espèce, qui préfère les petits conifères dispersés dans des zones humides. Quant à la paruline bleue, elle a été détectée dans 943 carrés dans le cadre du deuxième Atlas, comparativement à 398 au premier! L’expansion des zones de régénération de gaules dans les clairières et en bordure des forêts en raison de l’exploitation forestière, jumelée à la régénération naturelle des terres stériles, pourrait avoir causé une telle augmentation, qui a également été observée en Ontario.
Photo: Une paruline à couronne rousse par Ally Manthorne
La répartition de certaines espèces d’oiseaux semble s’étendre vers le nord en raison des changements climatiques, particulièrement celles qui se trouvent ici à la limite nord-est de leur aire de répartition, notamment l’urubu à tête rouge (passé de 7 à 130 carrés), le merlebleu de l’Est (de 115 à 249 carrés) et le cardinal rouge (de 18 à 130 carrés). Les nouveaux oiseaux nicheurs dans les Maritimes comprennent également des espèces du sud comme l’engoulevent de Caroline (indice de nidification observé dans 1 carré), le pic à ventre roux (6 carrés), le troglodyte de Caroline (11 carrés) et le viréo à gorge jaune (8 carrés).
Photo: Un pic à ventre roux par John Chardine
Les résultats de l’Atlas nous offrent également des nouvelles rassurantes à propos d’espèces auparavant en mauvaise posture! En effet, les populations de rapaces comme le faucon pèlerin ont nettement diminué dans les années 1960 et 1970 en raison des effets négatifs du DDT. Dans le cadre du premier Atlas, cette espèce n’était présente que dans 11 carrés. Or elle a été observée dans 43 carrés dans le cadre du deuxième Atlas, avec une nidification confirmée dans 26 d’entre eux! Le nombre de carrés occupés par quatre autres espèces de rapaces a également connu une augmentation marquée : le pygargue à tête blanche (de 325 à 809 carrés), la petite buse (de 412 à 645 carrés), la buse à queue rousse (de 541 à 829 carrés) et le faucon émerillon (de 233 à 621 carrés).
D’autres résultats intrigants vous seront fournis au fil de la préparation de l’Atlas pour la publication. Entre-temps, les cartes détaillées des espèces sont déjà disponibles sur le site Web de l’Atlas, au www.mba-aom.ca.
L’Atlas a une nouvelle adjointe à la rédaction!
Nous avons le plaisir de vous informer que Margaret Campbell s’est jointe à l’Atlas des oiseaux nicheurs des Maritimes à titre d’adjointe à la rédaction. Margaret a travaillé pour CWS, à Ottawa, et a contribué à la création du programme Dendroica (http://www.natureinstruct.org) que nombre d’entre vous ont utilisé. Elle amène donc au projet des compétences considérables en matière d’organisation et d’analyse de données! Margaret effectuera d’importantes analyses de données pour l’Atlas et participera à la gestion et au montage des documents au cours des phases de rédaction, de révision et de montage. Vous pouvez la joindre à l’adresse mcampbell@bsc-eoc.org ou au 506-364-5089.
29 juin 2011 – L’Atlas des oiseaux nicheurs des Maritimes est à la recherche de photos d’espèces et d’une photo de couverture pour le livre
Les nombreuses tâches nécessaires à l’élaboration et à la production de l’Atlas des oiseaux nicheurs des Maritimes vont de l’avant. La base de données de l’Atlas fait l’objet d’une révision approfondie. Nous avons également évalué des candidatures de graphistes et avons assigné des espèces à nos rédacteurs de rapports bénévoles. Nous avons toutefois toujours besoin de photographies de haute qualité pour accompagner les rapports publiés dans l’ouvrage. Pour télécharger une liste d’espèces pour lesquelles il manque toujours des photos de première qualité, veuillez cliquer sur le lien suivant http://www.mba-aom.ca/download/photo_wishlist.pdf . Pour obtenir de plus amples renseignements sur les directives en matière de qualité et de composition des photos destinées à la publication dans l’Atlas, veuillez consulter les pages 13 et 14 du Bulletin de
l’Atlas des oiseaux nicheurs des Maritimes, à l’adresse suivante :
http://www.mba-aom.ca/francais/Newsletter_Fall_2010_francais.pdf
Nous sommes également à la recherche de la photo de couverture idéale pour l’Atlas, préférablement d’une espèce photogénique et caractéristique des Maritimes. Veuillez faire parvenir vos photos à John Chardine, responsable de la section photographique de l’Atlas, à l’adresse john.chardine@ec.gc.ca. Vous pouvez consulter vos archives à la recherche d’images adéquates, ou encore vous
rendre sur le terrain muni de votre appareil-photo pour une aventure unique en son genre : croquer des images des dernières espèces sur la liste!
Photo: Engoulevent d’Amérique par Roy LaPointe
15 avril, 2011 –Contribuez à l’Atlas en vous inscrivant au Baillie Birdathon 2011!
Pour ceux d’entre nous qui attendent avec impatience chaque nouvelle saison d’observation dans les Maritimes, l’année 2011 peut sembler tranquille étant donné que le travail sur le terrain pour l’Atlas des Maritimes est déjà terminé. Toutefois, les observateurs peuvent encore utiliser leurs compétences pour apporter une contribution à l’Atlas des Maritimes ce printemps et s’offrir une journée complète d’ornithologie en participant au Baillie Birdathon 2011.
Tous les printemps, plus de 7 000 personnes de partout au Canada et de plusieurs autres pays dans le monde participent au Baillie Birdathon ou le commanditent. Comment ça marche? Les observateurs d’oiseaux se trouvent des commanditaires, puis ils choisissent une période de 24 heures au mois de mai pendant laquelle ils tentent de repérer le plus grand nombre d’espèces.
Les commanditaires peuvent verser une somme fixe ou un montant par espèce repérée. Les observateurs d’oiseaux peuvent demander qu’une partie des fonds soient remis à l’organisme de conservation de leur choix, y compris à l’Atlas des oiseaux nicheurs des Maritimes.
L’inscription est gratuite et les observateurs recevront le t-shirt du Baillie Birdathon 2011, agrémenté d’une photo prise par John Chardine (responsable de la section photographique de l’Atlas). Les participants qui amassent plus de 250 $ courent aussi la chance de remporter des prix fantastiques, dont un voyage tout compris avec un guide au centre du Mexique, à Trinité-et-Tobago ou au Québec!
Comment appuyer l’Atlas des Maritimes en participant au Birdathon
Au moment de votre inscription au Baillie Birdathon (seul ou dans une équipe), vous pouvez demander qu’une partie des fonds amassés soit remise à l’Atlas des oiseaux nicheurs des Maritimes! Ainsi, 50 % de l’argent que vous aurez récolté sera versé au projet de l’Atlas des Maritimes. Il y a quatre façons de participer au Birdathon et de soutenir l’Atlas. Sur votre formulaire d’inscription ou à celui de votre équipe, n’oubliez pas d’indiquer que vous désirez remettre une partie des fonds à l’Atlas.
1. Formez votre propre équipe pour le Birdathon : recrutez des amis et des membres de votre famille!
2. Participez au Birdathon en solo : inscrivez une équipe d’une seule personne (vous!).
3. Joignez-vous à d’autres observateurs d’oiseaux en vous inscrivant à une équipe existante. La liste des équipes se trouve à l’adresse Web indiquée ci-dessous.
4. Si vous n’avez pas beaucoup de temps à consacrer à l’observation d’oiseaux, vous pouvez commanditer un participant du Birdathon, par exemple Becky Whittam et sa famille, qui a choisi de verser une partie de ses fonds à l’Atlas des oiseaux nicheurs des Maritimes. Voici le lien vers la page du Birdathon de Becky:
http://www.gifttool.com/athon/MyFundraisingPageID=1914&AID=1491&PID=197949
Clickez « Sponsor Us » afin de faire un don. La moitié de la somme amassée par Becky servira à appuyer l’Atlas. Merci Becky!
Ces dernières années, le Fonds Baillie a offert des subventions de voyage aux observateurs et aux coordonnateurs régionaux. Les sommes recueillies servent donc à une cause très importante, que ce soit l’Atlas des Maritimes ou le Fonds Baillie en général.
Pour en apprendre davantage au sujet du Birdathon ou pour obtenir de précieux conseils sur l’observation d’oiseaux, veuillez visiter le
http://www.gifttool.com/athon/AthonDetails?ID=1914&AID=1492
ou communiquer avec Études d’Oiseaux Canada au 1-888-448-BIRD (2473) ou à l’adresse à birdathon@birdscanada.org.
Nous espérons vous y voir!
Le 26 janvier – Quelles seront les dix espèces les plus communes cette fois-ci? Comparons le premier et le deuxième Atlas.
Nous avons pensé que vous aimeriez peut-être connaître quelques résultats intéressants tirés des données que les bénévoles nous ont fournies récemment. Nous avons donc comparé les dix espèces les plus communes du second Atlas aux dix espèces les plus communes du premier.
Les dix espèces les plus communes du deuxième Atlas (2006-2010)
*Le nombre total de carrés Atlas est 1770, mais seulement 1686 de ces carrés contiennent des données sur l’effort ou des espèces à ce jour. Ces numéros changeront que plus de données sont soumis.
Pour comparer, voyons quelles étaient les dix espèces les plus communes dont la nidification était confirmée pendant la période d’observation du premier Atlas (1986-1990). L’hirondelle bicolore et l’hirondelle rustique faisaient alors partie des espèces les plus communes, mais elles ont reculé au 29e et au 52e rang, respectivement! En revanche, la paruline à tête cendrée fait maintenant partie des cinq espèces avec nidification confirmée les plus communes, alors qu’elle était au 13e rang durant la période couverte par le premier Atlas. De même, la mésange à tête noire était au 14e rang la dernière fois, mais elle fait maintenant partie des dix espèces les plus communes.
Dix espèces les plus communes du premier Atlas (1986-1990)
* Sur un total de 1682 carrés dans le premier Atlas (1986-1990), 1541 ont été visités.
Ces listes ont été générées à partir des résumés des données se trouvant sur notre site Web. Pour les obtenir, cliquez sur « Données et cartes », puis sur « Résumé de données » dans le menu déroulant. Sélectionnez l’option « Premier (1986-1990) » pour « Quelle version de l’Atlas », et pour « Quelles années voulez-vous afficher », choisissez « Toutes les années combinées ». Ensuite, allez au point no 4, « Consulter la liste des espèces pour : » et sélectionnez « Les Maritimes », avant de cliquer sur le bouton « Consulter ». (Remarque : Afin de déterminer les dix espèces les plus communes, vous devrez cliquer sur le bouton vert « Télécharger données » qui se trouve en haut, à droite de la page. Les résultats s’afficheront dans une feuille Excel que vous pourrez trier et mieux étudier.)
Une fois les résultats du premier atlas téléchargés, recommencez l’opération en choisissant cette fois-ci l’option « Deuxième (2006-2010) ». N’oubliez pas que pour le moment, les données pour cette période n’ont pas toutes été entrées, de sorte que les classements risquent de changer, et il est possible que la paruline flamboyante finisse par dépasser le pic flamboyant.
Pendant que les données continuent d’affluer, nous vous invitons à découvrir les nombreux types de résultats offerts sur la page « Résumé de données » du site Web. Par exemple, vous y trouverez la liste des régions ou des carrés où une espèce donnée a été repérée (point no 6). Essayez cette fonction avec votre oiseau préféré! Ces options de résumé des données sont offertes pour le premier et pour le second Atlas, de sorte que vous pouvez constater les différences et les similitudes entre les résultats les plus récents et ceux d’il y a vingt ans.
La paruline à tête cendrée fait maintenant partie des cinq espèces avec nidification «confirmée» les plus communes. Photo par Stuart Tingley.
C’est bien, continuez comme ça!
Un phénomène très intéressant se produit vers la fin janvier chaque année, et 2011 ne fait pas exception à la règle. Soudainement, l’achalandage du site Web de l’Atlas augmente et les formulaires affluent dans la boîte aux lettres des coordonnateurs régionaux et de l’équipe de l’Atlas, quand tout le monde accélère la cadence à l’approche de la date limite de l’entrée des données.
Le taux d’entrée de données cette année est fabuleux, et vous êtes nombreux à nous communiquer des données des années précédentes! (Il n’est pas trop tard, mais n’oubliez pas de cocher la bonne année en haut du formulaire.) Vous pouvez encore envoyer vos formulaires papier, mais veuillez le faire rapidement pour que les données sur lesquelles vous avez travaillé si dur soient prises en compte dans le livre. Vous pouvez aussi nous envoyer vos formulaires par télécopie au numéro indiqué plus bas.
QUESTIONS SUR LES CONSIGNES POUR LES ESPÈCES RARES OU COLONIALES
Vous êtes nombreux à vous poser des questions sur les courriels de rappel que nous avons envoyés le mois dernier. N’oubliez pas qu’il s’agit de messages automatiques et qu’il est possible qu’ils ne vous concernent pas. Par conséquent, si vous vous demandez : « Dois-je remplir un formulaire Espèce rare ou coloniale parce que j’ai vu une paruline du Canada en 2006, ou encore un urubu à tête rouge pour lequel j’ai noté un indice de nidification H? », la réponse est simple : «Non». Lisez ce qui suit pour en savoir plus.
Pygargue à tête blanche ou urubu à tête rouge : Vous ne devez remplir un formulaire Espèce rare ou coloniale pour ces oiseaux que si la nidification est confirmée (indices de nidification NB, NY, FY, etc.).
Paruline du Canada, engoulevent d’Amérique, martinet ramoneur, moucherolle à côtés olive : Vous n’avez pas à remplir de formulaire Espèce rare ou coloniale si vous avez vu ces oiseaux en 2006 et 2007, puisque ces quatre espèces ont été ajoutées à la liste des espèces rares pour les Maritimes en 2008 (codes CAWA, CONI, CHSW, OSFL). Par conséquent, il ne faut remplir un formulaire Espèce rare ou coloniale que si vous les avez vus en 2008, 2009 et 2010.
Espèces coloniales:
1) Vous ne devez remplir un formulaire d’Espèce rare ou coloniale que dans les cas où vous avez observé ces oiseaux dans une colonie, à savoir s’il y a deux nids ou plus au même endroit; SAUF s’il s’agit d’espèce coloniale qui est considérée comme rare dans les Maritimes, ou dans la région où vous l’avez observée. Dans ce cas, il vous faut remplir un formulaire d’Espèce rare ou coloniale (ex. le Martinet ramoneur);
2) Il n’est pas nécessaire de remplir un formulaire pour les espèces coloniales communes si vous avez vu ces oiseaux en dehors d’une colonie, et que vous avez choisi les indices de nidification H ou X.
Cormoran à aigrettes. Photo par Denis Doucet
N’hésitez pas à communiquer avec nous par courriel ou par téléphone aux numéros ci-dessous pour obtenir de l’aide sur l’entrée des données, quelle que soit votre question. Nous vous invitons également à consulter notre Guide des participants ou à consulter le menu déroulant Ressources sur le site Web de l’Atlas.
La date limite pour soumettre en ligne vos données d’observation sur les oiseaux nicheurs a été prolongée. Veuillez saisir vos données ou nous faire parvenir vos formulaires d’ici pour vous assurer que vos observations et le fruit de votre précieux temps et de vos efforts sera intégrés au livre!
Et n’oubliez pas de consulter le bulletin d’automne en cliquant sur ce lien : http://www.mba-aom.ca/francais/Newsletter_Fall_2010_francais.pdf
Pour communiquer avec nous :
Coordonatrice de l’Atlas Kate Bredin:
1-506-364-5045 ou 1-866-5ATLAS5 (866-528-5275)
kbredin@ bsc-eoc.org ou atlasmaritimes@gmail.com
Assistante de Projets Ally Manthorne:
1-506-364-5196
amanthorne@bsc-eoc.org
Kate et Ally ont leur bureau dans l’édifice d’Environnement Canada à l’adresse suivante :
Atlas des oiseaux nicheurs des Maritimes
B.P. 6227, 17 ruelle Waterfowl
Sackville, NB E4L 4N1
télécopieur: 506-364-5062
22 octobre, 2010 – Le travail sur le terrain est termine, mais le plaisir ne fait que commencer …
Tous les bénévoles qui ont attendu chaque année avec tant d’impatience la nouvelle saison de nidification ne pourront plus utiliser l’Atlas des oiseaux nicheurs des Maritimes comme excuse pour courir s’adonner à leur passe-temps favori. Les efforts que vous avez consacrés à l’observation au cours des cinq dernières années ont porté leurs fruits. L’Atlas a atteint tous les objectifs de couverture qu’il s’était fixés en 2006, soit au moins 20 heures d’observation et 10 dénombrements dans tous les carrés prioritaires. La somme des efforts consacrés à l’observation aux fins de l’Atlas des oiseaux nicheurs des Maritimes se compare au travail déployé lors du premier recensement (1986-1990) et nous permettra de cerner dans ses grandes lignes l’évolution de la distribution et du nombre d’oiseaux au cours des 20 ans qui séparent la publication du premier Atlas de celle du deuxième. Au cours des cinq dernières années, les bénévoles et le personnel sur le terrain ont consigné en tout et partout 45 000 heures d’observation ornithologique dans près de 250 000 formulaires. Au nom du personnel de l’Atlas, de ses partenaires et de ses sympathisants, merci INFINIMENT à tous les bénévoles pour leur extraordinaire générosité.
L’Atlas des Maritimes entre maintenant dans une nouvelle phase d’analyse des données et de production de l’ouvrage et de produits d’information en ligne. Les oiseaux ont beau prendre congé de nous et s’envoler vers des cieux plus cléments, on ne peut pas en dire autant ici, au quartier général de l’Atlas. Munis de cafés fumants, nous nous préparons à nous attaquer de front à la prochaine étape du projet : le nettoyage des données et la finalisation de la base de données.
Avant de publier les cartes et le décompte des espèces qui seront répertoriées dans la version imprimée de l’Atlas, il nous faudra passer à la loupe les fiches papier et électroniques afin de repérer la moindre erreur, anomalie ou information manquante. La détection et la correction du plus grand nombre d’erreurs possibles permettront de donner à l’ensemble de données une fiabilité accrue, de sorte que nous pourrons assister à cette naissance tant attendue : celle de la source d’information la plus complète et à jour sur la biodiversité ornithologique dans les Maritimes.
Le premier mécanisme de contrôle est le programme de saisie des données lui-même. Par exemple, si nous tentons d’attribuer le code NB à un pic chevelu, un avertissement apparaîtra à l’écran indiquant que le code de reproduction est inadéquat. Ces vérifications permettent de rattraper des erreurs toutes simples lors de la saisie de données et de gagner du temps par la suite lors du nettoyage.
Le programme de saisie des données n’étant pas en mesure de détecter toutes les erreurs, la seconde étape de vérification consiste à soumettre les données à l’équipe de l’Atlas et aux coordonnateurs régionaux, qui examinent les formulaires soumis par les bénévoles, les établissements et les équipes de l’Atlas sur le terrain. Tous les formulaires sur les indices de nidification et les rapports sur les espèces rares ou coloniales sont vérifiés un à un afin de confirmer l’exactitude et l’intégrité des données soumises avant que celles-ci ne soient intégrées à la base de données.
Une fois que les rapports sur les espèces rares ou coloniales ont été saisis dans la base de données, ils sont révisés par le coordonnateur régional, qui peut accepter, rejeter ou modifier les entrées, en fonction des renseignements contenus dans chaque formulaire. Le coordonnateur régional consulte le coordonnateur de l’Atlas pour chaque formulaire d’observation. Si tous deux s’entendent, leur décision est irrévocable. Sinon, le formulaire est transmis aux membres du groupe de travail chargé de la vérification des données pour un examen approfondi. Bien que ce processus ait été appliqué tout au long de la période de recensement, il revêt une importance particulière à cette étape, alors que nous peaufinons la base de données aux fins des analyses et de la cartographie des populations. D’autres filtres sont appliqués par les administrateurs de la base de données de l’Atlas du siège d’Études d’Oiseaux Canada, qui créent et exécutent des programmes de vérification des bases de données sous différents angles afin de détecter d’autres erreurs ou irrégularités qui auraient échappé au personnel de la saisie des données et de l’Atlas. Vous l’aurez deviné, toutes ces étapes exigent du temps, mais grâce au processus de nettoyage des données qui se déroulera au cours des prochains mois, une chose est sûre : des 45 000 heures que vous avez consacrées à la consignation de 250 000 formulaires naîtra un ouvrage remarquable dont nous pourrons tous être fiers. Il sera alors bien temps de lever nos chopes de café!
Photo par John Chardine: Une Mésange à tête noire transportant un sac fécal.
7 septembre 2010 – N’hésitez pas à nous faire part de vos découvertes de l’Atlas
Au début des années 1990, on a découvert que la population la plus orientale de grives à joues grises, que l’on retrouve en haute altitude dans les Maritimes, le sud-est du Québec et les États de la Nouvelle-Angleterre, avait un chant distinct et présentait des caractéristiques physiques spécifiques, notamment en matière de taille (elle était légèrement plus petite qu’ailleurs) et de coloration du plumage. On a reclassifié cette population distincte comme une espèce à part entière, la grive de Bicknell. Les populations qui nichent à Terre-Neuve-et-Labrador, dans le
nord du Canada et en Alaska continuent d’être considérées comme des grives à joues grises. À la suite de ce remaniement taxonomique, on a présumé que toutes les grives à joues grises précédemment observées dans les Maritimes étaient en fait de la nouvelle espèce, la grive de Bicknell, alors que les populations trouvées à Terre-Neuve-et-Labrador et dans le nord du Canada étaient uniformément composées de grives à joues grises. (Consulter un guide de poche
comme le Sibley pour obtenir des cartes de répartition des deux espèces.)
Toutefois, au cours de la dernière année de la campagne de terrain de l’Atlas en 2010, on a découvert des grives à joues grises sur un certain nombre d’îles côtières des comtés d’Halifax et de Guysborough, en Nouvelle-Écosse, des endroits où l’on pensait retrouver uniquement des grives de Bicknell. À la fin mai, Greg Campbell, un biologiste d’Études d’Oiseaux Canada, a visité les îles Harbour au large de Sheet Harbour dans le comté d’Halifax, en Nouvelle-Écosse. Le premier jour, Greg a entendu ce qu’il a d’abord pris pour une grive de Bicknell à la sonorité plutôt inhabituelle, mais lors d’une deuxième visite, il a réalisé qu’il s’agissait de grives à joues grises, passant peut-être par là pendant leur migration.
Photo: Grives à joues grises par Ken McKenna
À la mi-juin, la coordonnatrice des relevés côtiers, Kate Bredin, a effectué des observations sur les îles Harbour et a elle aussi entendu des grives à joues grises sur deux îles. Elle a pris un enregistrement vidéo des oiseaux en train de chanter pour corroborer leur identification. À la fin juin, Kate et Ken McKenna, le coordonnateur régional de la région 23, ont effectué des observations un peu plus à l’est, sur les îles Sugar Harbour et sur l’île Whitehead, dans le comté de Guysborough. Cette fois-ci, le chant des grives a été enregistré grâce à une enregistreuse numérique très sensible. Kent MacFarland, de Groupe de conservation international sur la grive de Bicknell du Centre d’études écologiques du Vermont, a confirmé que le sonogramme correspondait à celui d’une grive à joues grises. Plus tard au cours de l’été, des employées d’été d’Études d’Oiseaux Canada, ont capturé plusieurs grives des îles Harbour et ont recueilli des échantillons de sang et de plumes pour mener des études génétiques avancées. Cette petite population insulaire de grives à joues grises de la Nouvelle-Écosse représente l’occurrence la plus méridionale de l’espèce en Amérique du Nord.
Il s’agit d’une des découvertes intéressantes mises au jour par le personnel de l’Atlas au cours de la dernière saison de la campagne de terrain de l’Atlas des oiseaux nicheurs des Maritimes. N’hésitez pas à nous faire part de vos découvertes dignes d’intérêt de la dernière saison de l’Atlas. Nous serons ravis de les publier dans le prochain bulletin de l’Atlas!
29 juillet 2010 – La saison d’observation tire peut-être à sa fin, mais l’entrée de données est en plein envol
J’hésitais à écrire que l’observation tire à sa fin, car il reste encore beaucoup d’occasions d’effectuer d’intéressantes observations. Bien sûr, cela commence à être un peu plus difficile, puisque moins d’oiseaux chantent et que nous commençons à voir passer des oiseaux migrateurs. Il faut donc nous assurer que nos données sont bien basées sur des preuves de reproduction. Cependant, celles-ci ne sont pas aussi difficiles à trouver que vous pourriez le penser. Bon nombre d’oiseaux transportent encore de la nourriture et on peut voir nager ici, à Sackville, de nombreuses couvées de canetons. Cela dit, ces canetons côtoient des petits et des grands chevaliers à pattes jaunes en migration. Bref, si vous effectuez toujours des observations, tant mieux, gardez simplement en tête que nous nous trouvons en période de transition saisonnière. Les quelques fins de semaine prochaines représenteront probablement notre dernière chance de couvrir les régions qui ont été négligées en matière d’observation.
Une femelle Grand Harle mène sa progéniture (et celle d’une autre?) le long de la rivière Miramichi (Nouveau-Brunswick). Photographie: Stu Tingley.
Comme la fin de la saison d’observation arrive, beaucoup d’observateurs ont déjà commencé à entrer leurs données pour 2010 en ligne (certains ont même terminé de le faire). D’après les cartes électroniques des espèces et des observations, on peut voir qu’en cette dernière année, beaucoup d’observateurs ont « visé le vert » et l’ont atteint! Les bénévoles ont déjà enregistré près de 6 400 heures et près de 37 000 données d’observation ornithologiques pour 2010. (Je suis de plus certaine que d’ici à la parution de cet article, les bénévoles auront soumis encore plus de données). J’aimerais rappeler à tous que si vous avez encore des données des années précédentes, vous pouvez maintenant les entrer en ligne ou nous envoyer vos formulaires au bureau pour que les employés le fassent. Merci à chacun d’entre vous pour les efforts constants que vous avez fournis au cours de la saison, je suis impatiente d’en constater les résultats!
15 juillet 2010 – Défis et satisfactions de l’observation des oiseaux en fin de saison
L’observation au mois de juillet est merveilleuse, mais comporte son lot de défis. En effet, de nombreuses espèces deviennent plus tranquilles et chantent moins souvent, voire pas du tout. Le fait de connaître les chants ainsi que les différents « tchip » émis par les oiseaux peut s’avérer utile. Toutefois, avouons que ceux qui sont capables de distinguer les différentes espèces selon leur « tchip » sont rares. De plus, à cette période de l’année, de nombreux oiseaux se défilent et se font discrets, alors qu’ils s’occupent de nourrir leurs oisillons et nouveau-nés. Les « tchip » provenant de la forêt peuvent donc s’avérer particulièrement frustrants : même s’ils vous informent que des oisillons reçoivent à manger, vous n’êtes pas en mesure d’identifier l’espèce en question. Qui plus est, même si vous voyez ces petits, ils ne sont pas toujours facilement identifiables. De leur côté, les canards sont un autre groupe d’oiseaux pouvant causer certaines frustrations, puisqu’à cette période de l’année, les mâles muent et les femelles sont plus difficiles à identifier.
Mais ne vous découragez pas pour autant! L’observation au mois de juillet peut aussi s’avérer particulièrement gratifiante, surtout si, en réponse à votre appel, une espèce dont vous ignoriez totalement la présence vous surprend en faisant son apparition ou, encore mieux, en faisant son apparition avec de la nourriture au bec. Sachez que le mois de juillet représente le moment idéal pour être témoin des preuves de la reproduction, qui constitue en fait la raison d’être de nos observations. Alors si vous voyez un oisillon que vous n’arrivez pas à identifier, patientez un instant. Un adulte plus familier arrivera bientôt pour le nourrir. Bien entendu, d’autres espèces voyageant en famille ne sont pas réputées pour leur discrétion, comme c’est le cas avec les sittelles à poitrine rousse, les mésanges à tête noire et les roitelets à couronne dorée. Le vacarme causé par ces groupes peut même en attirer d’autres. Essayez d’imiter un houspillage de mésanges et observez le résultat (la dernière fois que j’ai tenté l’expérience, une paruline à poitrine baie mâle est apparue avec de la nourriture). Quant aux canards, quelques visites à des marécages locaux, ainsi qu’un peu de patience et d’expérience dans l’identification de femelles, peuvent rendre très intéressante l’observation de mamans suivies de leurs petits, puisqu’il est plus facile de confirmer la reproduction chez cette espèce. Lorsque vous vous trouvez près d’un marécage, essayez d’imiter une marouette de Caroline ou un râle de Virginie (ils se trouvent souvent à proximité, quoique silencieux). Des familles de bécassines de Wilson peuvent également se cacher dans les marais : un seul enregistrement sonore peut les inciter à sortir.
De plus, il est courant d’entendre un deuxième chœur de l’aube. En effet, les oiseaux en cours de renidification, de même que ceux qui en sont à leur deuxième nichée, chanteront au petit matin et moins souvent dans la journée. Vous aurez peut-être aussi l’occasion d’entendre certains oisillons qui pratiquent leur chant. Enfin, même si la période est plus tranquille, profitez-en pour écouter des espèces plus rares. L’autre jour, je marchais dans une forêt à feuilles caduques en pensant à quel point c’était tranquille lorsque j’ai entendu un coulicou à bec jaune qui devait se trouver à une centaine de mètres. Je doute fortement que je l’aurais remarqué dans le bruit assourdissant habituel du chœur de l’aube! Bonne chance et profitez bien de votre dernier mois d’observation!
Photos: Passerin indigo par Jim Stevenson; Fuligule à collier par John Chardine
25 juin 2010 – Parfois, il faut laisser tomber la liste!
Au début de la saison, je vous ai conseillé de finir votre parcelle, d’en consulter le compte rendu et d’essayer de trouver les espèces et les guildes qui vous manquent. Même si je réitère ce conseil, je dois avouer que dans certains cas, les habitats ont vraiment changé, faisant en sorte que certaines espèces qui se trouvaient dans votre parcelle lors de votre premier atlas n’y sont plus. Par exemple, hier, je me suis retrouvé dans ce qui semblait être un important marais, selon ma carte, en espérant repérer les butors d’Amérique qui s’y sont reproduits lors de mon premier atlas. Toutefois, j’ai plutôt trouvé une épinette noire et un aulne sans aucun habitat de butors en vue. J’ai quand même pu observer une paruline à calotte noire — une espèce non détectée dans la parcelle lors de mon premier atlas. Alors ne vous en faites pas si vous n’arrivez pas à trouver les espèces présentes dans votre parcelle lors de votre premier atlas. L’objectif de cette observation consiste justement en partie à détecter ce type de changements et à évaluer à quel point les changements dans le paysage influencent les déplacements chez les oiseaux nicheurs. Alors si vous avez consacré 20 heures à votre parcelle et que vous avez cherché toutes les espèces possibles, vous avez fait de l’excellent boulot! Et je suis certain qu’une autre parcelle toute proche gagnerait à être observée.
Photo: Paruline à calotte noire, photo prise par Merv Cormier
25 juin 2010 – Nous sommes presque à mi-chemin
Beaucoup d’observateurs nous font part en ligne des moments forts de leur journée. Il ne s’agit pas que des oiseaux rares repérés, mais aussi de moments hors de l’ordinaire qui font sourire, comme la vision de ces jeunes hirondelles bicolores, qui attendent leur prochain repas. Photo de Denis Doucet.
Déjà la fin du mois de juin… Comme les jours s’envolent (désolée, je n’ai pas pu résister au jeu de mots). Nous sommes déjà à la mi-saison et tous les signes indiquent que cette dernière année de préparation de l’Atlas des Maritimes sera l’une des plus réussies. Beaucoup de gens entrent des données au fil de leurs observations et les bénévoles ont déjà consigné plus de 3 100 heures et 18 000 données d’observation cette saison (je soupçonne que les carnets des observateurs en contiennent encore autant). Je me réjouis à l’avance de continuer à recevoir les données et à lire les nombreux moments magiques vécus par chacun au cours de la saison. Bon nombre d’observateurs utilisent également la liste de diffusion de l’Atlas pour faire part aux autres observateurs de leurs moments forts et de leurs histoires, ainsi que pour leur poser des questions ou les aviser des endroits qu’ils ont déjà couverts. Elle comprend des récits sur la reproduction de tyrans huppés, d’orioles de Baltimore et de butors d’Amérique, ainsi que sur des incidents d’observation (comme un observateur qui s’est fait arroser de boue par un autobus il faudra vous inscrire à la liste pour savoir qui). Le personnel de l’Atlas a suivi à peu de différence près les plans d’observation affichés sur la page d’accueil du site. Ils ont couvert les carrés prioritaires du sud-ouest de la Nouvelle-Écosse, du comté de Guysborough, du nord du Nouveau Brunswick le long de la rivière Upsalquitch et de la péninsule acadienne, ainsi que de quelques parties du sud-ouest du Nouveau-Brunswick. Le personnel a aussi effectué des dénombrements ponctuels et des observations dans des carrés non prioritaires voisins. Un résumé carré par carré des activités du personnel est accessible ici. Enfin, les oiseaux eux-mêmes vont de l’avant à bonne vitesse. Plusieurs espèces transportent déjà de la nourriture, puisqu’on a aperçu des jeunes à leur premier envol et que certains oiseaux travaillent à leur deuxième nichée. Alors, allons observer ces oiseaux et continuons sur notre lancée!
24 juin 2010 – Suggestions pour les dernières heures d’observation
S’il ne vous manque qu’une ou deux heures dans un carré pour atteindre le « seuil de 20 » et que vous avez l’impression d’avoir épuisé toutes les possibilités, essayez une de ces suggestions :
1) Visitez votre carré au crépuscule pour tenter de repérer un engoulevent d’Amérique ou un hibou des marais (ils aiment les habitats herbeux, souvent près de milieux humides).
2) Visitez un étang, une rivière ou un milieu humide et passez-y un certain temps. Il faut du temps pour obtenir des résultats et malheureusement les canards, les butors, les râles et les tyrans ne se montrent pas au premier venu. Par exemple, après une journée entière en canot sur une rivière, ce n’est que le lendemain, alors que je traversais un pont sur la même rivière, que j’ai aperçu un garrot à œil d’or accompagné de ses jeunes. Bien sûr, je ne vous suggère pas de passer un jour et une nuit au même endroit, mais en faisant un pique-nique près d’un lac ou d’une rivière, vous pourrez voir ce qui s’y passe.
3) Ciblez certains des oiseaux des marais les plus discrets. Les butors d’Amérique, croyez-le ou non, peuvent être très furtifs. Même s’ils chantent continuellement au début du printemps, ils sont plus silencieux à d’autres périodes. Si votre carré contient des marais à quenouilles propices, mais que vous n’avez pas encore vu de butor d’Amérique, essayez de visiter le marais à l’aurore ou au crépuscule. De plus, certains oiseaux des marais ont besoin d’un peu d’encouragement (p. ex., les butors d’Amérique réagissent vigoureusement aux enregistrements de cris). N’oubliez pas non plus de garder l’œil ouvert pour repérer un râle de Virginie ou un petit butor pendant que vous pourchassez le butor d’Amérique.
4) Choisissez un endroit surélevé ou un bon point d’observation dans le carré pour tenter de repérer des rapaces en vol.
5) Dernière suggestion : partez à la recherche de ce pic-bois que vous entendez cogner, mais que vous n’avez pas encore identifié (mais n’oubliez pas votre GPS ou votre boussole lorsque vous vous enfoncez dans les bois).
Que faire si votre carré a été entièrement couvert, mais que vous aimeriez en faire plus? Fantastique! Voici quelques activités supplémentaires qui peuvent améliorer le recensement dans votre région :
1) Si vous vous ennuyez des dénombrements ponctuels, pourquoi ne pas en faire dans un carré non prioritaire avoisinant? Il est préférable d’effectuer des dénombrements ponctuels dans le plus grand nombre de carrés possible et nous n’avons que jusqu’au 3 juillet pour le faire. Il faut au moins 10 dénombrements ponctuels dans un carré pour qu’il puisse servir à la représentation graphique de l’abondance.
2) Complétez les observations dans un carré non prioritaire qui n’a pas été assigné. Beaucoup de carrés non prioritaires contiennent de 1 à 30 espèces (habituellement des espèces communes qui sont observées dans la plupart des carrés), mais ces carrés pourraient réellement profiter d’une couverture accrue. Des heures d’observations supplémentaires nous donneront une meilleure idée de la distribution d’espèces peu communes. Communiquez avec votre coordonnateur régional ou le bureau de l’Atlas pour découvrir quel carré pourrait profiter de vos services.
3) Planifiez une excursion d’observation ou une « fête de carré » avec quelques amis dans une zone sous-observée de votre région.
Plus nous observerons de carrés, meilleure sera la représentation de la distribution et des schèmes d’abondance des espèces des Maritimes, ce qui signifie de meilleures données à partir desquelles évaluer les changements entre l’Atlas actuel et les prochains. Bonne observation!
Références photographiques (par ordre d’apparition) : pic à dos noir, de Samuel Deanult; grèbe à bec bigarré, de John Chardine; paruline à poitrine baie, de Merv Cormier.
1er juin, 2010 – Une grande première : des grues du Canada nichent au Nouveau-Brunswick!
Ce printemps, lors de l’inventaire aérien habituel des oiseaux aquatiques, Bruce Pollard et Randy Hicks, du Service canadien de la faune, ont découvert un nid actif de grues du Canada près de Chipman au Nouveau-Brunswick. Il s’agit d’une première depuis que l’on tient des registres de reproduction visant cette espèce. (Cependant, il est possible qu’elles aient niché dans la province avant la colonisation européenne de l’Amérique du Nord.) Les grues du Canada nichent maintenant des Rocheuses au Nouveau-Brunswick. Tandis que les cartes des oiseaux nicheurs figurant dans la plupart des guides de poche n’indiquent pas la présence de grues du Canada à l’est de la frontière Ontario-Québec, on a récemment signalé la reproduction de cette espèce dans le Maine (de 2000 à 2008), au Massachusetts et au Vermont (2007 et 2008) ainsi qu’au New Jersey (2005). Cette expansion du territoire vers le nord-est découle du récent accroissement des populations de grues du Canada partout en Amérique du Nord.
Trois sous-espèces migratrices de grues du Canada nichent au pays : 1) la grue du Canada de sous-espèce canadensis (Grus canadensis canadensis); 2) la grue du Canada de sous-espèce tabida (Grus canadensis tabida); 3) la grue du Canada de sous-espèce rowani (Grus canadensis rowani), bien que la légitimité de cette dernière fasse l’objet de discussions chez les scientifiques. Certains soutiennent que la sous-espèce rowani devrait être abolie, puisqu’elle est issue d’un croisement entre les deux premières sous-espèces. La grue du Canada de sous-espèce tabida se reproduit dans le nord-est de l’Amérique du Nord. Ce groupe se divise en diverses populations régionales selon les aires d’hivernage, la morphologie et la voie de migration. On appelle population de l’Est celle qui se reproduit dans le nord-est de l’Amérique du Nord (et maintenant au Nouveau-Brunswick).
La population de l’Est de grues du Canada de sous-espèce tabida est presque disparue au XIXe siècle et au début du XXe siècle. Par exemple, seulement 25 couples nicheurs ont été signalés au Wisconsin au début des années 1930. Depuis ce temps, deux facteurs principaux, soit l’abolition de la chasse (de 1916 à 1961) ainsi que la restauration et la protection des marécages, ont fait en sorte que la population de l’Est est passée à plus de 30 000 oiseaux en 1996. Au cours des 30 à 40 dernières années, cette population de grues du Canada a augmenté de trois à cinq fois! Le nombre de grues du Canada s’est également accru, car celles-ci ont appris à se nourrir dans les champs agricoles et à nicher dans de petits marécages. Toutefois, la majeure partie de l’habitat de reproduction accessible est maintenant occupé et on a atteint une densité maximale dans les principales zones de reproduction de la population de l’Est en Ontario, au Michigan et au Wisconsin. La croissance continue de la population oblige les grues du Canada à s’établir dans de nouvelles zones constituant un habitat de reproduction adéquat vers le nord-est de l’Amérique du Nord (et au Nouveau-Brunswick). La plupart des grues du Canada qui se reproduisent dans l’est du Canada et dans le nord-est des États-Unis hivernent en Floride et dans le sud de la Georgie. Lors de leur migration, on peut observer d’immenses concentrations de grues pouvant aller jusqu’à 20 000 oiseaux dans les haltes migratoires habituelles.
Les grues du Canada nichent dans les marécages d’eau douce situés dans des milieux dégagés comme des pâturages ou des champs agricoles et ont tendance à éviter les hautes terres forestières. Elles construisent leur nid sur l’eau et pondent une série de deux œufs, bien qu’il soit rare que plus d’un oisillon survive. Malgré ce faible repeuplement annuel, les populations de grues du Canada augmentent, car l’espèce vit très longtemps (plus de 20 ans) et peut se reproduire pendant 15 à 20 ans. Donc, gardez l’œil ouvert. Même s’il s’agit du premier nid découvert dans les Maritimes, nous serions étonnés que ce soit le dernier.
Les photos ont été prises par Cynthia Lemay (la grue du Canada) et Michael Shepard (le bébé).
28 mai, 2010 – Le bulletin du printemps peut maintenant être consulté
Nyctale de Tengmalm, photo prise par Christian Artuso
Le bulletin du printemps est maintenant accessible en ligne, juste à temps pour la saison de l’inventaire. Les personnes qui ont demandé à le recevoir par la poste devraient le trouver dans leur boîte aux lettres sous peu. Ce court bulletin, facile à lire, est axé sur les priorités pour l’année 2010 ainsi que les défis et les besoins en matière de participation à l’inventaire dans chaque région. L’année 2010 marque notre dernière chance d’ajouter les oiseaux nicheurs des Maritimes à l’Atlas et c’est pourquoi nous avons besoin de la collaboration de tous sans exception pour accomplir cette tâche. J’ai bon espoir que ce bulletin vous motive à terminer le travail à réaliser dans les carrés.
28 mai, 2010 – Cartes d’abondance préliminaires
Andrew Couturier, analyste principal en matière d’écologie et de conservation des paysages d’Études d’Oiseaux Canada (et la personne chargée de créer toutes les cartes en ligne de l’Atlas) a conçu quelques cartes d’abondance préliminaires pour les Maritimes afin de vous fournir un aperçu des dénombrements ponctuels que vous avez réalisés. Vous trouverez ci-dessous une carte d’abondance de la paruline à collier, espèce que l’on retrouve pratiquement partout dans les Maritimes. Cette carte d’abondance indique que les populations de paruline à collier ne sont pas équivalentes dans tous les carrés. Bien que cette espèce soit fort répandue, on la retrouve en concentration particulièrement élevée dans certaines zones (figurant en bleu sur la carte) comme le sud-est du Nouveau-Brunswick et l’espace naturel Tobeatic dans le sud de la Nouvelle-Écosse. Nous avons publié cette carte pour vous donner un « avant-goût » du bulletin du printemps. Veuillez consulter celui-ci pour voir les cartes d’abondance de deux autres espèces des Maritimes.
Une carte d’abondance de la paruline à collier
Photo: paruline à collier, prise par Brandon Holden
28 mai, 2010 – N’oubliez pas de faire part de vos moments-phares
Lors de la récente réunion hors zone de la Nova Scotia Bird Society tenue à Economy sur la péninsule de Chignectou à la mi-mai, Joan Czapalay, coordonnatrice régionale de ce secteur, a fait un geste simple mais formidable : elle a commencé la réunion en demandant à tout le monde de raconter son « moment-phare » de la journée en matière d’ornithologie. Il n’était pas nécessaire de traiter d’une espèce particulièrement majestueuse, il fallait simplement raconter un moment magique. Lorsque les participants relataient à tour de rôle leur moment-phare, l’enthousiasme était palpable dans la salle. Parmi les moments-phares, notons la beauté d’une grive à dos olive ou d’une paruline du Canada, ou encore un pic à dos noir et un grimpereau brun transportant de la nourriture. J’encourage chacun d’entre vous à raconter ses moments-phares de la saison aux autres observateurs d’oiseaux dans ses conversations ou au moyen de la liste de diffusion de l’Atlas ou des listes de diffusion provinciales. Au bout du compte, ces moments magiques ne sont-ils pas notre source de motivation à tous?
Une de ces moments magiques: Moqueur polyglotte, prise par Richard Sterne
28 mai, 2010 – Où sommes-nous?
Comme nous le savons tous, même si c’est parfois la folie lors de la saison de l’inventaire, il est très important de communiquer entre nous et nous voulons faire en sorte que vous sachiez où se trouve chacun d’entre nous afin que vous puissiez nous joindre à tout moment. L’équipe sur place au Nouveau-Brunswick, composée de Colin McFarlane et de Becky Stewart, coordonnatrice, travaillera dans le sud-ouest de la province (du comté de Charlotte à Perth Andover) au début de juin et se déplacera ensuite au nord dans la région de la rivière Ristigouche. L’équipe sur place en Nouvelle-Écosse, composée de Lucas Berrigan et de Jean-François Jetté, travaillera sur la côte sud-ouest de la province ainsi que dans le comté de Guysborough et se déplacera probablement dans le comté de Kent et dans la péninsule acadienne dans la seconde moitié de juin. Cliquez ici pour consulter la liste complète des carrés où notre personnel prévoit procéder au recensement. Même si nous avons fait notre possible pour éviter tout chevauchement des itinéraires des bénévoles, les Maritimes sont vastes. Veuillez communiquer avec nous si ces plans empiètent sur les vôtres de quelque façon que ce soit. Les équipes sur place écouteront leurs messages sur leur téléphone cellulaire tous les deux ou trois jours et seront en mesure de vous rappeler. Becky Stewart consultera également ses courriels. Kate Bredin, coordonnatrice adjointe, répondra à toutes vos questions en matière de coordination et d’entrée de données depuis les bureaux de l’Atlas. Kate travaillera aussi à la coordination des itinéraires de recensement le long de la côte de la Nouvelle-Écosse. À bientôt!
Équipe sur place au Nouveau-Brunswick (Becky Stewart et Colin McFarlane) : 506-540-1822; bstewart@bsc-eoc.org
Équipe sur place en Nouvelle-Écosse (Jean-François Jetté et Lucas Berrigan) : 506-540-1906
Kate Bredin : 1-866-5ATLAS5 (528-5275); atlasmaritimes@gmail.com
Photo: Pic chevelu, photo prise par Ally Manthorne
15 mai, 2010 – Une nouvelle coordonnatrice adjointe travaille sur l’Atlas
Kate Bredin (rangée supérieure, en second lieu de la gauche) s’est récemment jointe à l’équipe d’Études d’Oiseaux Canada pour occuper le nouveau poste de coordonnatrice adjointe de l’Atlas des oiseaux nicheurs des Maritimes. Kate possède une vaste expérience du domaine des animaux sauvages. Elle a notamment travaillé à des projets concernant toutes sortes de taxons, des baleines aux libellules en passant par les oiseaux, évidemment. Elle possède de solides compétences en recherche, un grand souci du détail et d’excellentes habiletés pour la communication. Nous sommes très heureux de l’accueillir parmi nous alors que la dernière année de notre collecte de données prendra bientôt fin pour laisser place à la phase de publication de l’Atlas. Bienvenue, Kate!
15 mai , 2010 – Dendroica a été mis à jour et est accessible à tous
Environnement Canada (EC) et le bureau du Relevé des oiseaux nicheurs de l’USGS sont heureux d’annoncer le lancement officiel du programme de formation sur l’identification des oiseaux intitulé Dendroica : Une aide pour l’identification des oiseaux de l’Amérique du Nord.
www.natureinstruct.org/dendroica
Dendroica est un site Web interactif conçu pour aider les étudiants, les bénévoles et les professionnels à améliorer leurs habiletés à identifier les oiseaux par leur chant ou leur apparence afin qu’ils puissent notamment participer à l’inventaire de la nature ainsi qu’à des programmes de surveillance, dont les Atlas des oiseaux nicheurs. Le site répertorie des espèces d’oiseaux des quatre coins du Canada, des États-Unis et du Mexique. Le programme comprend jusqu’à huit photos et enregistrements sonores différents de chaque espèce ainsi qu’une description de son chant. Le site présente certaines lacunes en matière de couverture, surtout au Mexique. Cependant, le programme, en offrant aux participants l’occasion de publier de nouvelles photos et de nouveaux enregistrements sonores, favorise l’amélioration du site au fil du temps. Environnement Canada et l’USGS espèrent que ces lacunes en matière de couverture seront comblées à mesure que le nombre d’utilisateurs augmentera. Cela dit, le site comporte déjà plus de 12 000 photos et enregistrements sonores.
Pour utiliser toutes les fonctions du programme, les participants doivent s’y inscrire (gratuitement) et ouvrir une session. Ces utilisateurs seront en mesure de sélectionner des listes d’espèces à étudier, notamment la liste de toutes les espèces d’oiseaux nicheurs (ou non nicheurs) d’une région donnée, celle des espèces possédant un type de chant particulier ou issues d’un groupe taxinomique précis ou une liste créée par les utilisateurs. Ils peuvent ensuite étudier les photos ou les enregistrements sonores et lire les descriptions des chants des espèces sélectionnées avant de répondre à un questionnaire servant à évaluer leurs progrès. Dans le cadre de ce questionnaire, des photos ou des chants (l’utilisateur peut choisir cette option) sont sélectionnés au hasard à partir de la liste se rapportant à chaque espèce. Il s’agit d’une méthode particulièrement efficace pour apprendre les chants d’oiseaux, car il existe de nombreux enregistrements de la plupart des espèces et les utilisateurs n’écoutent pas toujours le même chant d’une espèce en particulier.
5 mai, 2010 – Le printemps est de retour, les oiseaux aussi
La nature renaît et la période d’observation la plus captivante va commencer. Plusieurs de nos oiseaux migrateurs printaniers comme le Bruant à gorge blanche, le Roitelet à couronne rubis, la Grive solitaire ainsi qu’une myriade de figuiers arrivent en grand nombre, surtout dans le sud des Maritimes. De plus, et au risque de me répéter, la saison de reproduction est déjà commencée. Des canards de toutes sortes ont été repérés un peu partout dans cette région. Plusieurs ont formé un couple et certains ont même fait leur nid. Le Butor d’Amérique mugit comme un taureau dans un marais près de chez vous. Le Merlebleu de l’Est nidifie déjà dans certains secteurs et, dans plusieurs régions, la Mésange à tête noire commence à creuser la cavité où elle nichera. En ce qui concerne les hiboux et les rapaces diurnes, la saison de reproduction bat son plein, ce qui a été constaté pour la Petite nyctale et le Grand-duc d’Amérique. On a repéré le Hibou moyen-duc dans quatre parcelles d’inventaire de l’Atlas cette année et même entendu chanter le Petit-duc maculé près de Moncton. En outre, nos deux pics qu’on rencontre peu souvent, le Pic à dos rayé et le Pic à dos noir, ont été recensés pour 2010. Plusieurs observateurs et observatrices sont déjà au travail sur le terrain, et la Bécasse d’Amérique a été repérée dans 52 parcelles. Est-ce assez d’information pour vous motiver à participer vous aussi à l’inventaire? Oui, assurément.
Photo: Nidification d’un Merlebleu de l’Est dans la région de Kent en avril 2010, photo prise par Denis Doucet
5 mai, 2010 – FEU VERT ou comment planifier la dernière campagne d’observation
Comme je l’ai mentionné, un grand nombre de migrateurs sont déjà de retour. Surtout les migrateurs de courte distance comme le Merlebleu de l’Est, le Junco ardoisé et la Bécassine de Wilson, qui ont été attirés vers le nord par les températures plus clémentes que nous avons connues dernièrement. Par conséquent, dans plusieurs régions, la saison de reproduction devrait commencer plus tôt cette année. Il faut donc commencer à planifier dès maintenant notre dernière campagne d’observation.
Le thème de 2010? Voir la situation dans son ensemble – au-delà des parcelles d’inventaire et des limites régionales. Il ne faut pas oublier notre principal objectif : cartographier la distribution actuelle des oiseaux nicheurs ainsi que leur abondance et évaluer les changements qui sont survenus au cours des vingt dernières années. Pour réaliser cet objectif, nous devons nous assurer que les efforts consacrés au présent projet d’Atlas sont comparables à ceux déployés pour le projet initial. Nous veillerons ainsi à ce que tout le territoire des Maritimes soit couvert de façon uniforme et adéquate et à ce que tout changement observé soit représentatif des changements survenant dans toute cette région. Voici, par conséquent, nos priorités pour 2010 :
1) Recenser pendant au moins 20 heures dans toutes les parcelles prioritaires;
2) Cibler les guildes manquantes et les habitats sous-recensés dans les parcelles prioritaires;
3) Compléter les points d’écoute des parcelles où ils ont été entrepris;
4) Évaluer l’abondance lorsque nous le pouvons.
Mais quel est le rapport entre ces priorités et nos activités de planification individuelles? Si votre parcelle d’inventaire ne semble pas exiger 20 heures d’observation, vérifiez que vous en avez repéré tous les habitats. Avez-vous par exemple examiné ce marais de la section est pour y observer le Butor d’Amérique et le Râle de Virginie? (Par ailleurs, avez-vous essayé d’utiliser votre cédérom sur les espèces en péril pour repérer le Petit blongios et le Râle jaune?) Vérifiez que vous n’avez pas oublié d’observer une espèce en particulier. Êtes-vous allé(e) au crépuscule tenter de repérer l’Engoulevent d’Amérique ou avez-vous cherché des nids de rapaces? Si vous avez déjà consacré 20 heures à faire du recensement dans votre parcelle, passez à une autre parcelle prioritaire dont les 20 heures d’observation ne sont pas encore complétées.
Que faire si toutes les parcelles prioritaires de ma région ont été attribuées? Ce serait formidable si vous pouviez participer à l’inventaire dans une région où les bénévoles sont moins nombreux (de plus, une subvention de voyage pour bénévole peut vous aider à payer des frais). Bien sûr, il se peut que ce ne soit pas une option pour vous. Si vous ne pouvez vous rendre dans une autre région, vous pourriez envisager de prendre en charge une parcelle non prioritaire de votre région, qui exige moins de 20 heures d’observation.
Qu’en est-il des points d’écoute? Notre objectif initial était de réaliser les points d’écoute de toutes les parcelles prioritaires et, pour la plupart, ils l’ont été. Toutefois, dans certaines parcelles, les points d’écoute n’ont été réalisés qu’en partie, soit moins de dix par parcelle (parcelles jaunes sur les cartes de points d’écoute). Pour être utilisée en vue d’établir une carte de l’abondance relative, une parcelle doit en effet comprendre au moins dix points d’écoute. Il faut donc terminer la réalisation des points d’écoute des parcelles afin que les données déjà recueillies puissent servir.
Prêt(e) à commencer? La plupart d’entre vous auraient dû recevoir par la poste vos feuilles de données pour 2010. Si vous ne les avez pas reçues ou que vous souhaitez obtenir d’autres feuilles, communiquez avec le bureau de l’Atlas et nous vous les ferons parvenir directement par la poste. Si vous n’avez pas parlé avec votre responsable régional récemment, pourquoi ne pas profiter de l’occasion pour reprendre contact avec lui et discuter des plans pour la campagne d’observation à venir – vous pourrez ainsi éviter le double emploi et observer de façon optimale les zones à couvrir. Si vous prévoyez participer à l’inventaire dans une région pour laquelle aucun responsable n’a été désigné, communiquez d’abord avec le bureau de l’Atlas.
Photo: Butor d’Amérique, photo prise par Christian Artuso
5 mai, 2010 – Demande de subvention de voyage pour bénévole
Nous invitons les observateurs ou observatrices qui doivent parcourir plus de 100 km pour aller recenser des oiseaux nicheurs dans une région de faire une demande de subvention de voyage pour bénévole. Le programme de subventions de voyage pour bénévole de l’Atlas vise à offrir du soutien aux bénévoles qui doivent couvrir des régions éloignées, non peuplées et sous-observées qui, sans leur aide, ne seraient pas couvertes dans le présent Atlas. Jusqu’ici, ces subventions ont facilité les déplacements vers de nombreuses îles hors des côtes et ont permis de payer les frais des bénévoles exerçant une surveillance dans le nord du Nouveau-Brunswick.
Pour que vous puissiez être admissible à recevoir une subvention de voyage pour bénévole, vos plans de participation à l’inventaire doivent :
– inclure une parcelle prioritaire ou à caractère spécial dont les espèces sont sous-recensées, située à plus de 100 km de votre domicile ou qui n’est accessible que par bateau;
– avoir une durée qui satisfait aux objectifs d’observation de la parcelle (c’est-à-dire 20 heures);
– comprendre au moins un ornithologue chevronné.
La procédure de demande est simple. Pour demander une subvention de voyage pour bénévole, envoyez un court texte (pas plus d’une demi-page) par courriel à bstewart@bsc-eoc.org ou par la poste à Becky Stewart, au 17 Waterfowl Lane, Sackville, NB E4L 3W7 (veuillez privilégier l’envoi par courriel). Veuillez inclure l’information suivante :
1. Nom du demandeur, coordonnées et description de son expérience d’ornithologue et des étendues sauvages
2. S’il y a lieu, nom des autres participants et description de leur expérience d’ornithologue et des étendues sauvages
3. Parcelles à observer
4. Dates et durée du voyage
5. Liste des frais prévus (kilométrage, hébergement, location d’une embarcation)
Les subventions de voyage pour bénévole sont habituellement de l’ordre de 500 $ ou moins. La date limite pour faire une demande de subvention est le 14 mai 2010 (nous continuerons à accepter les demandes au-delà de cette date jusqu’à épuisement des fonds).
Nous remercions le Fonds commémoratif James L. Baillie d’Études Oiseaux Canada d’avoir assuré une fois de plus le financement du programme de subventions de voyage pour bénévole de l’Atlas.
Photo: Canot sur le lac Sporting, photo prise par Becky Stewart
10 mars 2010 – Quelles espèces se reproduisent en ce moment?
Petite Nyctale, photo par John Chardine En périphérie urbaine ou dans les bois, vous avez peut-être remarqué que la Mésange à tête noire avait commencé à entonner son chant territorial (celui qu’elle émet pendant la saison de reproduction). Peut-être avez-vous également entendu le « couidoul couidoul » mélodieux du Geai bleu? Même si ces oiseaux ne s’accouplent pas encore, ces signes ne trompent pas : le printemps est bel et bien à nos portes. En outre, on a signalé plusieurs bandes de Merles d’Amérique en migration et, il y a tout juste une semaine au Sackville Waterfowl Park, j’ai entendu le chant virtuose du Bruant chanteur dans les massettes enneigées. Difficile de garder son calme à l’approche de la dernière saison de la campagne de terrain. Si vous avez hâte de recueillir des données sur le terrain, nous pouvons exaucer vos désirs : pour certains oiseaux, le « printemps » (c.-à-d. leur saison de reproduction) est déjà arrivé.
Malgré le froid et une température souvent imprévisible, plusieurs espèces d’oiseaux des Maritimes se reproduisent en mars, notamment le Pygargue à tête blanche, la Buse à queue rousse, le Grand-duc d’Amérique, la Chouette rayée, la Petite nyctale et, dans les secteurs riches en conifères, le Bec-croisé des sapins et le Bec-croisé bifascié. D’ici la fin du mois, l’Autour des palombes, le Grand pic, la Bécasse d’Amérique et le Hibou des marais commenceront également à établir leur territoire de reproduction. Pour quelles raisons certaines espèces nichent-elles plus tôt que d’autres? Bien que les facteurs varient d’une espèce à l’autre, plusieurs oiseaux nicheurs précoces sont des « espèces résidantes », c’est-à-dire des oiseaux qui hivernent dans les Maritimes ou les environs. En outre, les nicheurs précoces sont souvent de grande taille, et ainsi capables de supporter des températures froides. Point plus important encore, les sources principales de nourriture de ces espèces sont déjà accessibles. Le bulletin d’hiver de l’Atlas contient un tableau utile qui indique les dates de nidification de ces espèces. Ce tableau aidera les atlasseurs à recenser les nicheurs précoces. 10 mars 2010 – Coordonnateur de la région d’Antigonish en vedette dans le numéro d’hiver du bulletin BirdWatch Canada
Notre Ken McKenna a récemment fait l’objet d’un article dans le magazine BirdWatch d’Études Oiseaux Canada. Pas étonnant du tout que le responsable de la région « la plus verte » de la Nouvelle-Écosse ait été choisi : voyez un peu la couleur de la région d’Antigonish de Ken sur la carte électronique des espèces pour comprendre ce que nous entendons par « la plus verte ». En outre, nous sommes heureux que le reste du pays connaisse désormais l’un des citoyens scientifiques les plus importants des Maritimes. Toutes nos félicitations Ken! Cet honneur est bien mérité. Si vous n’avez pas encore lu l’article mettant Ken en vedette, cliquez ici. 9 mars 2010 – Fonds Baillie
L’Atlas sera une fois de plus subventionné à même le Fonds commémoratif James L. Baillie pour les projets de recherches et de conservation visant les oiseaux. Le Fonds Baillie a été créé en 1976 en l’honneur de Jim Baillie, l’adjoint au conservateur du Département d’ornithologie du Musée royal de l’Ontario. Même s’il n’avait pas fait d’études formelles en ornithologie, Jim possédait des connaissances inégalées dans ce domaine. L’Atlas remercie le Fonds Baillie pour son appui constant aux efforts de recensement et subventionnera les déplacements des atlasseurs bénévoles grâce aux sommes reçues.
Les atlasseurs bénévoles des Maritimes demandant un soutien trouveront tous les renseignements nécessaires sur le site Web de l’Atlas en avril prochain. Les efforts de soutien précédents ont financé entre autres les excursions à East Ironbound et Flat Islands ainsi que les activités de recensement dans le nord du Nouveau-Brunswick et le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse. Nous avons hâte de connaître les nouveaux projets proposés dans le cadre de notre dernière saison sur le terrain. Photo: Flat Island by Hans Toom
9 mars 2010 – L’Atlas embauche
Ce printemps, l’Atlas embauchera un nouveau coordonnateur adjoint ainsi que du personnel de terrain pour pouvoir atteindre ses objectifs de couverture de la dernière année de recensement. En étroite collaboration avec le coordonnateur, le nouveau coordonnateur adjoint planifiera, gérera et coordonnera la saison sur le terrain à venir et participera à divers aspects de la production de l’Atlas, dont la gestion et la coordination des auteurs de rapports sur les espèces, la vérification des faits ainsi que la révision et le montage du matériel écrit. Les personnes intéressées trouveront de plus amples renseignements à la section Offres d’emploi du site Web d’Études Oiseaux Canada (les demandes doivent être soumises au plus tard le 26 mars 2010). Les postes à pourvoir sur le terrain seront affichés sous peu. Pour ces postes, les candidats doivent être en mesure d’identifier les oiseaux à la vue et au chant.
Photo: Bruant Chanteur par John Chardine
11 janvier 2010 – Date limite pour l’entrée des données 2009
2010 est déjà là! Nous devons donc planifier notre dernière année de campagne de terrain. Pour planifier la prochaine saison, nous devons connaître les oiseaux qui ont été recensés et ceux qui ne l’ont pas été. Pour ce faire, nous devons recevoir vos données. Si vous soumettez vos données 2009 en ligne, vous devez le faire d’ici le 31 janvier 2010. S’il vous reste des données à communiquer, veuillez trouver un trou dans votre horaire chargé dans les semaines à venir. Si vous utilisez des formulaires papier, veuillez les poster dans les meilleurs délais. Une fois toutes les données recueillies, nous serons en mesure de savoir dans quelle direction nous devrons orienter nos efforts l’été prochain.
Aussi, n’oubliez pas de remplir les formulaires sur les oiseaux rares ou coloniaux. Lorsque vous entrerez vos données sur les oiseaux rares des Maritimes, vous verrez des symboles à la suite des noms d’espèce coloniale ou rare pour une région. Une fois que vous avez terminé de remplir votre formulaire sur les indices de nidification, le site Web vous invitera à remplir un rapport sur les espèces rares ou coloniales.
Si vous avez des questions, des commentaires ou des préoccupations ou si vous avez perdu votre nom d’utilisateur ou votre mot de passe, n’hésitez pas à communiquer avec le bureau de l’Atlas. Vous pouvez également consulter la FAQ sur l’entrée de données en vous rendant à la rubrique Ressources->Instructions. Nous vous remercions pour tous vos efforts et vous souhaitons une très bonne année!
Photo: Tétras du Canada par Becky Stewart
12 janvier 2010 – Bec-croisés: Nichant bravement lorsqu’aucun autre oiseau ne le ferait
Bec-croisé des sapins, photo par Mike Wisnicki
L’article suivant a apparu dans les Dernières nouvelles de l’atlas le 7 janvier 2009, mais nous l’affichons encore une fois en raison du grand nombre de questions que nous avons reçus à propos des bec-croisés pendant les dernières semaines. Si vous n’avez pas vu ou entendu des bec-croisés, gardez vos yeux et vos oreilles ouverts parce que l’année 2010 sera peut-être celle des becs-croisés.
Malgré l’abondance des oiseaux hivernaux dans les Maritimes (ex. mésanges, gros-becs, fringillidés, etc…), seulement deux espèces de passereaux nichent régulièrement en janvier: le Bec-croisé bifascié et le Bec-croisé des sapins. Mais pourquoi les bec-croisés peuvent-ils nicher dans la période hivernale tandis que les autres oiseaux doivent attendre le printemps? Les bec-croisés se nourrissent de graines présentes dans les cônes de conifères, utilisant leurs mandibules croisées, afin d’ouvrir les écailles des cônes, et leurs langues, pour y sortir les graines. L’écologie et le comportement de nidification des bec-croisés est étroitement lié à leur exploitation de cette source de nourriture. Comme la production des cônes par les conifères est erratique, les bec-croisés sont des oiseaux nomades, voyageant afin de prendre avantage du développement des cônes et nichant aussitôt que leur source de nourriture est suffisante pour la production d’oeufs. Comme les bec-croisés ne nécessitent pas des insectes pour leur nidification (les jeunes étant nourrient de graines partiellement digérées), leur nidification peut se produire tout au long de l’année. Dans les Maritimes, les Bec-croisés bifasciés se reproduisent générallement lors de deux périodes: de janvier à avril et de juillet à octobre, tandis que les Bec-croisés des sapins se reproduisent principalement des mois de janvier à avril. Pour les atlasseurs, ceci veut dire que la majorité de(s) saison(s) de reproduction des bec-croisés se situent à l’extérieur de la période d’atlassage typique (soit les mois de juin et juillet).
Durant le premier Atlas des Maritimes (1986-1990), les Bec-croisés bifasciés furent détectés dans 536 carrés; la plupart des observations furent réalisées à l’été et l’automne 1988 lorsque la production de cônes par les épinettes était particulièrement élevée. Les indices de nidification observés furent principalement des mâles chantant (S) et des oiseaux sur un territoire (T). Des jeunes à l’envol (FY) furent reportés dans 100 carrés mais seulement 3 nids furent trouvés durant cette période de cinq années. Les Bec-croisés des sapins furent détectés dans 159 carrés dont 25 nidifications furent confirmées (FY). Aucun nid de Bec-croisé des sapins ne fût trouvé lors du premier Atlas. Jusqu’ici, durant le second Atlas, les Bec-croisés bifasciés et des sapins furent notés dans 295 et 88 carrés respectivement. Je peux parier sur le fait que l’on peut surement en trouver dans plusieurs autres carrés! Donc, où est-ce que l’on devrait regarder et quels codes d’indices de nidification devraient être utilisés lors de leurs déctections?
Ces deux espèces sont retrouvées dans les forêts conifériennes (épinettes, pruches, sapins, etc…) lorsque les arbres ont une grande quantité de cônes. Les mâles reproducteurs vont souvent chanter en effectuant des cercles dans le ciel – ce comportement devrait être noté comme étant "S", ou "D" si une femelle est aussi présente. Le chant du Bec-croisé des sapins est constitué d’une série de courts clicks et sifflements mélodieux tandis que le chant du Bec-croisé bifascié est constitué de trilles et des gazouillis musicaux plus longs et, d’une certaine façon, rappelle le chant du Chardonneret jaune. Ouvrez l’oeil pour les femelles transportant du matériel de nidification (ceci peut aussi être une bonne façon pour trouver les sites de nidification des bec-croisés). De plus, notez que vous n’allez jamais observer de bec-croisés transportant de la nourriture car la nourriture que les adultes transportent aux jeunes est contenu dans leur jabot, mais, il se peut que vous observiez un mâle nourrir une femelle (D) ou des parents nourrir des jeunes ayant récemment quittés le nid – FY (ces jeunes sont fortement rayés). Ainsi, la prochaine fois que vous prendrez une marche ou que vous ferez du ski de fond dans la forêt, écoutez et regardez pour des bec-croisés nicheurs..vous pourriez être le premier atlasseur à découvrir un nid durant cet Atlas.
Photo: Femelle Bec-croisé bifascié par Clyde Barrett
11 janvier 2010 – La fièvre de l’Atlas s’empare du Québec
Regroupement QuébecOiseaux, Études d’Oiseaux Canada et Environnement Canada se sont associés pour cartographier une seconde fois la population et la répartition des oiseaux nicheurs dans la « belle province ». La campagne de terrain pour le deuxième Atlas des oiseaux nicheurs du Québec débutera l’été prochain. Ainsi, quatre atlas canadiens seront en cours de réalisation pendant la saison estivale, si bien que tous les observateurs d’oiseaux du pays pourront sortir leurs jumelles et contribuer à la science.
Comme pour tout projet d’atlas, l’Atlas du Québec fournira des renseignements à jour sur l’abondance et la répartition des oiseaux nicheurs dans la province. Le second atlas couvrira un territoire plus vaste que le premier, qui était axé sur les régions méridionales les plus accessibles et les plus peuplées. Cette fois-ci, on s’efforcera de couvrir les régions nordiques et éloignées de la province. Les données recueillies seront communiquées aux autorités responsables et soutiendront les efforts de conservation au Québec pour les années à venir.
Suivez le déroulement du projet sur le site Web. Toute personne qui séjournera au Québec l’été prochain est invitée à participer au projet (une fois terminé notre Atlas des oiseaux nicheurs des Maritimes). Et surtout, ne soyez pas déçu si vous ratez l’événement. Il vous restera encore quatre années pour y participer une fois l’Atlas des Maritimes terminé.
11 janvier 2010 – Les bulletins de la première édition de l’Atlas des oiseaux nicheurs des Maritimes sont maintenant offerts en ligne
Bonne nouvelle! Les nostalgiques et les curieux peuvent désormais accéder en ligne aux bulletins de la première édition de l’Atlas des oiseaux nicheurs des Maritimes. Vous y trouverez des articles sur les expéditions de recensement, des conseils destinés aux participants, des photos d’une qualité exceptionnelle et l’histoire du premier atlas. Vous pouvez consulter et télécharger ces bulletins depuis la page Bulletins de l’Atlas. Les premiers bulletins de l’Atlas ne sont offerts qu’en anglais; nous nous en excusons auprès des participants francophones.
11 decembre 2009 – Joyeux Recensement des oiseaux de Noël
Bruant des neiges, photo par John Chardine
Sackville a reçu sa première bordée de neige de l’année cette fin de semaine, et lorsque le ciel s’est éclairci, nous avons pu admirer un magnifique manteau blanc au soleil levant. L’esprit des Fêtes s’est enfin emparé de moi, et j’attends avec beaucoup d’intérêt les Recensements des oiseaux de Noël, qui vont avoir lieu sous peu. Pour les néophytes, chaque année depuis plus de 100 ans, des ornithologues amateurs et des scientifiques se rassemblent pour cet ambitieux projet axé sur le long terme. Pendant une période allant de la mi-décembre au début janvier, des recensements d’une journée sont réalisés partout dans l’hémisphère occidental; plus de 2 100 recensements ont d’ailleurs été menés de l’Alaska au Chili l’an dernier. Répéter le recensement annuellement durant la même période permet de dégager et d’analyser des tendances à long terme en matière d’abondance des oiseaux. De plus, des oiseaux rares ou errants peuvent être observés (dans les régions plus nordiques du moins).
Ne vous en faites pas si vous croyez que la plupart des oiseaux des Maritimes sont partis vers le sud pour l’hiver, car cela ne veut pas dire qu’il n’y a plus rien à observer. Chaque année, jusqu’à 150 espèces d’oiseaux, parfois plus, sont observées dans les Maritimes, pour un total de centaines de milliers d’oiseaux. Lors d’une conversation avec un collègue participant l’an dernier, celui-ci m’a raconté que bien que son équipe et lui n’aient rien vu de spécial en matinée, ils avaient par contre brièvement aperçu en après-midi un bruant fauve, un moqueur polyglotte et une petite buse, en plus d’oiseaux que l’on observe généralement en hiver. Pas mal pour un après-midi froid de décembre, non?
La température extérieure ne fait peut-être pas partie de votre météo idéale pour l’observation des oiseaux, mais l’esprit de camaraderie du recensement compense largement les pieds gelés. On me dit également que les dîners de compilation qui suivent bon nombre de recensements s’accompagnent toujours d’un bon repas et de bonnes histoires. Si vous désirez participer au Recensement des oiseaux de Noël de votre région, cliquez ici pour obtenir des précisions; il n’est pas trop tard pour que les organisateurs aient le plaisir d’ajouter quelqu’un à leur équipe. Tous les gens de l’Atlas aimeraient vous souhaiter un joyeux recensement et vous transmettre leurs meilleurs vœux pour la nouvelle année!
11 decembre 2009 – Shell fait un don de 10 000 $ pour une étude des côtes et des îles côtières de la Nouvelle-Écosse
La vaste côte néo-écossaise se distingue du reste de la province par ses paysages et ses communautés d’oiseaux hors du commun. Cet endroit revêt d’ailleurs une grande importance pour les oiseaux en nidification, durant une courte période au printemps et à l’été. Ainsi, les corniches et les falaises rocheuses situées le long de la côte renferment des sites de nidification pour les guillemots à miroir et les mouettes tridactyles. D’autres espèces, comme les sternes et les eiders, font quant à elles leurs nids dans les zones herbeuses des îles côtières. Pour leur part, les macareux moines et les pétrels établissent leur nid dans des terriers. La population d’oiseaux sur la côte ne se limite toutefois pas aux oiseaux marins. Les îles et les zones côtières constituent l’habitat d’espèces rares ou inhabituelles à cet endroit. Les bruants fauves, les parulines rayées et les grives de Bicknell, par exemple, que l’on retrouve généralement dans les forêts nordiques ou en haute altitude, s’accouplent le long des côtes et des îles de l’Atlantique, où les conditions climatiques sont semblables à celles des régions situées plus au nord.
Cependant, les régions côtières posent aussi un défi particulier à ceux qui tentent de recenser les populations d’oiseaux nicheurs, car contrairement à la plupart des régions maritimes, qu’on peut rejoindre en voiture ou à pied, la côte et les îles côtières de la Nouvelle-Écosse ne sont accessibles que par voie maritime. Peu de volontaires ont l’équipement, les connaissances maritimes ou l’argent nécessaires pour entreprendre de telles études. C’est pourquoi, afin de s’assurer que les côtes néo-écossaises sont étudiées pendant le projet Atlas, le Fonds de l’environnement de Shell a offert 10 000 $ pour soutenir financièrement ces enquêtes. Les données recueillies grâce à ces relevés côtiers nous aideront à mieux comprendre la biodiversité aviaire des Maritimes, et nous les analyserons afin de localiser les aires importantes de nidification d’oiseaux marins et d’établir les priorités de conservation de ces endroits.
Guillemot à miroir, photo par Kevin Kelly
11 decembre 2009 – Le bulletin d’automne peut maintenant être consulté
Le bulletin d’automne de l’Atlas des oiseaux nicheurs des Maritimes peut maintenant être téléchargé (Bulletin 2009 Automne). Ce septième numéro est présenté dans un tout nouveau format. Le numéro ressemble aux bulletins du précédent Atlas des Maritimes : le logo du premier Atlas s’y trouve et la mise en page est la même. Qu’en est-il du contenu alors? Le bulletin traite des progrès réalisés dans le cadre de l’Atlas actuel par rapport au premier Atlas et propose divers résumés d’excursion, des stratégies pour la prochaine campagne de terrain, de nouvelles observations de nidification et des suggestions d’approches d’inventaire dans les aires de nature sauvage. Merci à tous ceux qui ont travaillé sur ce bulletin. Nous espérons que vous l’apprécierez!
Sizerin flammé photo par Kyle Blaney
20 novembre 2009 – Votre liste d’oiseaux passe à l’ère électronique!
Goéland argenté, photo par John Chardine
Même si l’observation des oiseaux et l’entrée de données en ligne ne sont pas prisées de tous, plusieurs observateurs aiment entrer leurs données en ligne, voir leurs observations affichées sur des cartes et créer des sommaires à l’aide de leurs données et de celles d’autres observateurs. Pour ceux d’entre vous qui aiment utiliser Internet et qui regrettent de ne pouvoir alimenter la base de données de l’Atlas pendant l’hiver, voici eBird Canada (http://ebird.org/content/canada). eBird est un programme de listes en temps réel et l’une des sources de données sur la biodiversité aviaire qui connaît la plus forte croissance actuellement. Élaboré par le Cornell Lab of Ornithology et la National Audubon Society en 2002, eBird contient maintenant les données de 26 368 659 observations d’oiseaux en Amérique du Nord
Comment ça marche? eBird documente la présence ou l’absence des espèces (un peu comme l’Atlas) grâce à un programme de listes d’oiseaux en ligne. Les participants entrent le lieu, la manière et le moment de leurs observations, puis remplissent une liste indiquant les espèces vues ou entendues. Il n’y a pas de protocole ni de période de relevé particuliers; c’est simplement un programme qui permet aux utilisateurs d’assurer le suivi des oiseaux qu’ils ont observés et de voir ce que les autres participants ont signalé. Par exemple, une fonction d’eBird vous permet de dresser une carte des mentions d’intérêt récentes dans votre province ou à l’échelle du pays. Ainsi, sur la carte ci-dessous, vous pouvez voir exactement où Roger Burrows a pu observer un Tourne-pierre à collier sur l’île White Head le 13 novembre. Il n’est pas nécessaire de participer à eBird pour utiliser cette fonction, mais il est fort probable qu’après quelques visites du site vous voudrez vous aussi voir vos observations affichées sur la carte. Que fait-on de toute cette information? Cela va plus loin que le simple échange d’observations avec les autres ornithologues amateurs. Les renseignements que vous entrez dans eBird alimentent un réseau mondial d’information sur la biodiversité (p. ex., toutes les données sont communiquées à l’Avian Knowledge Network) et, par conséquent, votre participation permet une connaissance plus approfondie de la répartition et de la diversité des oiseaux dans l’hémisphère occidental et ailleurs.
"Capture d’écran" a été prise de http://ebird.ca/sightings.jsp?prov=NB, 19 novembre 2009. Chaque ballon rouge représente une observation récente au Nouveau Brunswick.
20 novembre 2009 – Observer dans la vallée de l’Okanagan, au lieu de l’Annapolis
par Kevin Kelly Études d’ Oiseaux Canada l’Aide de Projet d’ Oiseaux
Je travaille depuis peu avec l’Atlas des oiseaux nicheurs des Maritimes et Études d’Oiseaux Canada. Comme je viens de la côte Ouest, je consulte encore souvent le site de l’Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique (http://www.birdatlas.bc.ca) pour y constater les progrès et savoir quels sont les points chauds. Si vous avez déjà examiné la carte de densité des espèces en Colombie-Britannique, vous avez peut-être remarqué une bande de carrés partant de la frontière américaine, à peu près au centre de la province, qui semble contenir un nombre impressionnant d’espèces d’oiseaux. Pour ceux d’entre vous qui ne connaissent pas bien la Colombie-Britannique, il s’agit de la vallée de l’Okanagan, un centre de diversité pour l’observation des oiseaux dans cette province. Grâce à un habitat qui ne se limite pas aux forêts conifériennes boréales typiques de la province, l’Okanagan et ses environs peuvent se targuer d’une diversité unique d’espèces locales. La région abrite la majorité des espèces d’oiseaux nicheurs (au moins 163 étant confirmées) de la province et nombre d’autres espèces migratrices y passent chaque année (la liste de contrôle des oiseaux de la vallée de l’Okanagan comporte 319 oiseaux). Alors, si jamais vous passez par la Colombie-Britannique, n’hésitez pas à visiter la vallée de l’Okanagan pour y voir le troglodyte des canyons ou le petit-duc nain (c’est le seul endroit où on peut les observer au Canada). Parmi les autres espèces sur lesquelles vous risquez de tomber, on compte le pic à tête blanche, le colibri à gorge noire, le martinet à gorge blanche et la sittelle pygmée, qu’on retrouve tous ailleurs à l’occasion, mais c’est dans l’Okanagan que vous avez la meilleure chance de les voir sans sortir votre passeport. De plus, le lac Okanagan, qui donne son nom à la vallée, ainsi que les milieux humides environnants abritent de nombreuses espèces de sauvagines, tandis que les versants de la vallée hébergent plusieurs espèces résidentes, dont les mésanges de Gambel. Si vous partez pour l’Ouest, faites un saut dans l’Okanagan. Qui sait? Vous pourriez aussi apercevoir l’insaisissable Ogopogo (qui, sans être un oiseau rare, est l’équivalent de Nessie pour le lac Okanagan).
Photo: Petit-duc nain, par Dick Cannings
20 novembre 2009 – Le dénombrement ponctuel en hiver? Ça m’intéresse.
Les ornithologues amateurs des Maritimes sont invités à participer à une étude sur l’identification des chants d’oiseaux. Bob Farmer et Andy Horn, du Leonard Lab à l’Université Dalhousie, étudient les facteurs qui influent sur le dénombrement ponctuel des oiseaux et lancent un appel à tous. Ils ont élaboré un sondage ayant pour but d’évaluer les observateurs et leur capacité à reconnaître les oiseaux par leur chant ou leur cri. Le sondage est destiné aux observateurs d’expérience et comprend 16 simulations de dénombrement ponctuel d’une durée de 30 secondes chacune, votre tâche consistant à identifier tous les oiseaux que vous pouvez, tout comme sur le terrain. Les scénarios sont conçus pour les observateurs des Maritimes et, selon les créateurs de l’étude, « la diversité des oiseaux retenus pour ce sondage pourrait en faire l’expérience de dénombrement ponctuel la plus passionnante depuis des années ». La participation est tout à fait volontaire et ANONYME, et vous pouvez mettre fin au sondage quand vous le voulez. Les renseignements recueillis serviront à améliorer les protocoles d’échantillonnage des oiseaux. Cela signifie que plus la participation sera importante, plus nous aurons de chances de bénéficier de techniques améliorées à l’avenir. Donc, si vous avez 15 minutes, mettez vos connaissances à l’épreuve et exercez-vous en prévision de l’été prochain. Les chercheurs indiquent que, même s’ils ont publié leur appel et que plusieurs personnes ont visité le site, peu d’entre elles ont pris la peine de répondre au sondage. Nous vous encourageons à y participer; vous n’avez rien à perdre et cela pourrait nous aider à améliorer les techniques de surveillance des oiseaux. Rendez-vous à http://leonardlab.biology.dal.ca/survey/ pour de plus amples renseignements et pour répondre au sondage.
Photo: Geai bleu par John Chardine
7 octobre 2009 – Les résultats du premier Atlas maintenant disponibles
Denis Lepage, le responsable de notre banque de données, a crée un nouvel outil pour notre site web. Vous pouvez maintenant créer des résumés de données pour le premier ou pour le deuxième Atlas. Quand vous choisissez le type de résumé que vous voulez obtenir, vous pouvez examiner les données par année, par région, ou par espèce. Nous espérons que vous trouverez ce nouvel outil utile et amusant.
Photo: Tétras du Canada, par Samuel Denault.
7 octobre 2009 – Un autre Atlas va débuter en 2010
D’ici l`été 2010, il y aura trois Atlas des oiseaux nicheurs qui seront en cours en même temps au Canada. Le Manitoba va débuter sa première année de terrain en 2010. Ceci sera le premier Atlas des oiseaux nicheurs pour le Manitoba, et il sera intéressant de voir les cartes de distribution et d’autres informations importantes pour la conservation des oiseaux et leurs habitats qui en résultera. Par exemple, il y a seulement deux ans que des biologistes ont trouvés que les Parulines à ailes dorées sont plus répandues en Manitoba qu`on le croyait auparavant. Ce sera peut-être la cas pour d’autres espèces! Christian Artuso (cartuso@birdscanada.org) d’Études d’Oiseaux Canada sera le coordonnateur du projet au Manitoba. Il aura des difficultés à surmonter pour couvrir les régions plus nordiques, qui sont principalement sans chemin et difficile d’accès (un problème qui s’est déjà présenté en Colombie-Britannique). Pour les bénévoles des Maritimes, ne vous inquiétez pas si l’envi pour l’atlassage ne vous quitte pas après 2010, car les autres provinces seront contentes de votre aide. Par contre, n’oubliez surtout pas que vous ne serez disponible qu’après 2010, quand l’atlas des oiseaux nicheurs des Maritimes sera terminé!
Vous ne trouverez pas cet oiseau ici! C’est une Paruline à ailes dorées. Photo par Christian Artuso.
24 Août 2009 – Quatre saisons sur le terrain sont terminées, plus qu’une à venir!
Bécasseau semipalmé, photo par John Chardine
Bien que quelques oiseaux nicheurs tardifs demeurent encore avec nous (le Chardonneret jaune par exemple), la plupart de nos oiseaux nicheurs ont fini leur saison de reproduction et se sont repartis vers leurs quartiers d’hiver. Cela annonce donc aussi la fin de notre quatrième saison sur le terrain. Félicitations à tous les participants de l’Atlas — vous avez complété une autre saison avec grand succès. Tandis que certains profitent de ce moment pour relaxer, beaucoup de participants en profitent plutôt pour soumettre leurs données via le site web ou pour envoyer leurs formulaires à leur coordinateur régional où au bureau de l’Atlas. Jusqu’à présent, en 2009, vous avez soumis des données pour plus de 858 carrés, effectué 1986 points d’écoutes, et avez enregistré 25 301 observations individuelles. Les participants nous ont signalés des nouveaux oiseaux nicheurs: des mâles chanteurs du Troglodyte à bec court a été observé en N.-B. et en N.-É., et un couple nicheur d’Oriole des vergers était observé dans la région 7. Encore plus important, plusieurs atlasseurs ont fait un effort de visiter des carrées pour la première fois depuis le début du deuxième Atlas. J’ai bien hâte de voir les résultats lorsque ceux-ci seront ajoutés au site web!
7 Août 2009 – Au revoir Ivy, tu vas nous manquer.
Félicitations à notre assistant-coordinateur de l’Atlas, Ivy Austin. Celui-ci a obtenu un nouvel emploi à la fonction publique. Nous allons nous ennuyer de toi. Même si l’Atlas n`est plus son emploi à plein temps, Ivy continuera à un participant actif. Merci et bonne chance Ivy !
Ivy Austin, photo par Becky Stewart
24 juillet 2009 – Il est encore temps de faire de l’atlassage!
C’est le temps de l’année où la saison de nidification ralentit. Par contre, cette année, peut être dû à la mauvaise température, les choses n’ont pas ralenti autant que les autres années. Même si vous n’entendrez probablement pas une Paruline à gorge orangée chanter, il y a encore plusieurs autres espèces qui chantent tel que la Grive solitaire, la Paruline à gorge noire, le Viréo aux yeux rouges, même le Moucherolle des aulnes, etc… et quelques unes des espèces dont la saison de nidification est plus tard, telle que le Jaseur d’Amérique et le Chardonneret jaune, sont encore dans les "préparatifs". En même temps, d’autres espèces débutent leurs migrations vers le sud, donc une question se pose, comment faire de l’atlassage à ce temps de l’année? La réponse: "avec attention". "H" est le seul code d’indice de nidification pour lequel j’hésiterais à utiliser à ce temps de l’année. Par exemple, j’ai entendu des "chips" lors des derniers jours, j’ai donc "piché" et voilà qu’apparaît un mâle Paruline à gorge noire. Il ne semblait être particulièrement agité par ma présence et sautillait de branches en branches autour de moi cherchant de la nourriture. J’ai aussi entendu quelques autres "chips" et j’ai pensé que peut être il avait des jeunes cachés tout près derrière lui donc j’ai "piché" encore et, à ma surprise, un autre mâle Paruline à gorge noire et une mâle Paruline à tête cendrée en plumage d’automne. Je crois que ces individus étaient probablement déjà en migration donc je ne les ai pas noté. Plus loin le long de la même route, j’ai entendu un mâle Paruline à gorge noire chanter. J’ai "piché" et il sortit aussitôt de la forêt, dans ma direction, avec le bec plein de nourriture et donnant des cris d’alarmes rapidement. Ce mâle était bien évidement en mode nidification (ça n’a pas prit beaucoup de temps avant que j’ai pu voir ses jeunes). Cet exemple reflète bien les façons dont on peut reconnaître les migrateurs des oiseaux nicheurs. Premièrement, les oiseaux en migration ne chantent habituellement pas lorsqu’ils sont en migration automnale, donc si un oiseau chante, il niche probablement (ou essaye de nicher; une exception est les jeunes Bruants à gorge blanche qui "pratiquent" leur chant). Pour cette saison d’atlassage, la mauvaise température a pu retarder la nidification ou causer la perte de nids dû au fait que plusieurs espèces, même les moucherolles, chantent encore. Deuxièmement, les oiseaux migrateurs ne répondent habituellement pas rapidement au "pichage" et lorsqu’ils le font, ils ne paraissent pas agités. D’autre part, les oiseaux nicheurs qui répondent au "pichage" le feront presqu’immédiatement, généralement en produisant des "chips" ou des cris d’alarme, ou en démontrant d’autres signes d’agitation. Pour terminer, en règle générale à cette période de l’année, c’est mieux de chercher des indices de nidification plus élevés tel que le transport de nourriture, des jeunes ayant récemment quittés le nid, un comportement agité, des couples ou des comportements de distraction. Donc si vous me demandez si on peut encore faire de l’atlassage, la réponse est oui, veuillez le faire! Pour les régions plus au sud, l’atlassage va se poursuivre pour encore une semaine ou deux et pour le Cape Breton et le nord du NB, ça pourrait être plus long.
Photo: Paruline à poitrine baie par Merv Cormier
15 juillet 2009 – Aventures de la saison de terrain
J’aimerais partager avec vous l’un de mes meilleurs matins d’atlassage cette saison; ceci se produisit le 14 juillet. Voici une courte mise en situation avant de commencer … Kyle Wellband, ami atlasseur, et moi-même étions de retour d’une éreintante, mais fantastique, excursion en canot dans la région de obéatique la nuit avant. Nous avons tant adoré notre excursion de canot/atlassage que nos attentes n’étaient pas très hautes pour le 14-comment pouvait-elle se comparer à ce que nous venions d’être témoin? Notre plan pour cette matinée était de marcher dans deux directions différentes pour quelques heures, retourner au camion vers 8h30am afin d’aller atlasser une autre section du carré. Je me dirigeai donc vers une rivière traversant des habitats montagneux et de forêts de conifères. Par le temps que j’arrive à la rivière, le matin s’était déjà très bien déroulé, excédant mes attentes et de loin – j’ai observé deux Parulines du Canada "agitées" par ma présence, une Grive solitaire "transportant de la nourriture" et des jeunes Mésanges à tête brune ayant récemment quitté le nid. C’est aussi à la rivière que je réalisai qu’il était 8h20 et qu’il me restait 10 minutes pour retourner au camion empruntant un sentier qui m’avait prit 2 heures à marcher. Donc c’est à moitié courant et à moitié titubant que je me dirigea vers le camion espérant que Kyle ne pensera pas que j’étais peut-être dans un fossé avec une cheville foulée (en fait, Kyle est très habitué au fait que je sois en retard lorsque l’on fixe une heure de rencontre…il m’attend généralement en prenant un casse-croûte). J’étais à mi-chemin lorsque j’entendis un pic tambouriner. Je regardai au haut d’un arbre pour apercevoir un Pic à dos noir travaillant sur un pin presque le long du sentier; retirant des morceaux d’écorce en cherchant pour des insectes pouvant se coucher dessous. Je m’arrêtai, espérant observer le pic transporter de la nourriture vers un nid contenant des jeunes. Effectivement, il trouva un insecte et ne le consomma pas. Cependant, au lieu de s’envoler, le pic se tourna et nourrit un jeune (que je n’avais pas vu) qui était assis sur une branche derrière lui. L’adulte poursuivit ensuite sa recherche pour ensuite retirer un autre insecte afin de nourrir le jeune. Le jeune aussi essaya de retirer des morceaux d’écorces mais retournait rapidement au côté de son père lorsque celui-ci trouvait un insecte. Je les observai encore pour 10 autres minutes. Le soleil du matin se pointait maintenant à l’horizon, éclairant la cime des arbres et les pics…la vue était absolument magique, j’ai donc observé ceux-ci pendant encore 10 minutes avant de me mettre en route afin de rencontrer Kyle. Mon conseil à tous: si vous n’avez pas encore été faire de l’atlassage, c’est le temps de le faire, et si vous en avez déjà fait cette année, essayer un nouveau sentier, un nouvel habitat ou même un nouveau carré – la récompense peut être très grande.
Photo : Pic à dos noir par Samuel Denault
15 juillet 2009 – Estimés d’abondance
Le temps est venu d’estimer l’abondance et plusieurs ne savent pas trop par où commencer. En fait, ça m’a prit 4 années afin d’établir un système qui fonctionne pour moi. Une chose importante de se rappeler est qu’un estimez d’abondance n’est qu’un estimé, en d’autres mots, vous ne pouvez être dans l’erreur. De plus, souvenez-vous que vous n’avez pas à faire l’estimé d’abondance pour chaque espèce, seulement celle dont vous vous sentez à l’aise d’émettre un estimé.
Il y a plusieurs façons d’arriver à établir un estimé d’abondance (voir les archives des Dernières Nouvelles pour les discussions précédentes). Malgré cela, plusieurs atlasseurs ont de la difficulté à débuter donc j’ai pensé expliquer comment je suis arrivé à émettre des estimés d’abondance afin que la méthode puisse être utilisé comme lancement pour les autres atlasseurs. Lorsque je suis dans un carré, je tiens en compte le nombre d’individus de chaque espèces (au lieu de seulement noter l’indice de nidification). Plus tard, j’essai de relier le nombre d’individus observés au nombre d’habitat similaire dans le carré. Par exemple, le long d’une route de 3 km dans un carré, j’ai compté environ 25 Parulines à couronne rousse. Le même habitat couvre environ 60% du carré alors je me sens confortable de dire qu’il y a probablement plus de 100 couples de Parulines à couronne rousse dans le carré en entier. J’ai donc noté l’abondance de la Paruline à couronne rousse comme étant de "4" indiquant que j’ai estimé qu’il y a probablement entre 101 et 1 000 couples de Parulines à couronne rousse dans le carré en entier (voir page 14 pour une description des indices d’abondance). Dans le même carré, j’ai observé 2 Piouis de l’Est chantant dans une forêt de feuillu mature, la seule forêt de feuillu mature du carré. J’ai donc noté le code d’abondance "2" pour cette espèce indiquant que j’ai estimé qu’il y a entre 2 et 10 couples de piouis dans ce carré. Dans une section du carré, il y avait une large section de rivière accessible où 5 Parulines jaunes chantaient. La rivière traversait le carré et j’imagine qu’il y avait de l’habitat approprié pour cette espèce le long de celle-ci. Je n’ai trouvé aucune autre Paruline jaune dans le carré. J’ai noté "3" comme indice d’abondance pour la Paruline jaune, estimant qu’elle serait retrouvé tout le long de la rivière donc qu’il y aurait probablement plus de 10 couples mais moins de 100 couples au total. Que vous utilisez ce système ou non afin de parvenir à vos estimés d’abondance, cela importe peu, ce qui compte c’est que vous essayez de fournir des estimés d’abondance pour votre/vos carré(s). Le premier Atlas des Oiseaux Nicheurs des Maritimes est l’un des premiers atlas à avoir estimé l’abondance, nous avons donc une opportunité unique d’examiner les changements dans l’abondance entre le premier et le second Atlas des Maritimes (mais ceci surviendra seulement si nous estimons tous l’abondance des espèces présentes dans nos carrés).
Photo : Paruline à couronne rousse par Ivy Austin
8 juillet 2009 – Observer les oiseaux au Chignecto Game Sanctuary
La Directrice du programme du Canada Atlantique d’Études Oiseaux Canada, Becky Whittam, s’est jointe pour une journée aux membres de la Société pour la Nature et les parcs du Canada (SNAP), Lindsay Notzl et Jon Feldgajer, ainsi que Vicki Daley de Cumberland Wilderness afin d’atlasser le Chignecto Game Sanctuary près de Joggins en Nouvelle-Écosse. La région présente de vastes étendues de forêts matures décidues et de conifères et une série de tourbières connues sous le nom de Bucktagen Barrens, et sert d’habitat à plusieurs espèces intéressantes incluant le Tétras du Canada, le Mésangeai du Canada, la Mésange à tête brune, la Paruline à couronne rousse, le Bruant de Lincoln, la Chouette rayée, l’Autour des palombes, la Paruline bleue et le Pioui de l’Est.
La SNAP et le Cumberland Wilderness font campagne auprès du gouvernement de la Nouvelle-Écosse afin de protéger cette région sous le Wilderness Areas Protection Act car la désignation "Game Sanctuary" n’offre aucune protection face aux activités d’extraction des ressources tel que la foresterie et les activités minières. Lisez le bulletin d’automne 2008 de la SNAP pour plus d’information au sujet de la campagne. Cette région se trouve dans le carré 20LR84.
Photo : Lindsay Notzl, Jon Feldgajer et Vicki Daley par Becky Whittam
7 juillet 2009 – Excursion d’atlassage à East Ironbound et Flat Island
Cet été, plusieurs volontaires ont reçu des bourses de déplacement aux volontaires afin de recenser des régions difficiles d’accès dans les Maritimes. Ci-dessous, vous pouvez lire le rapport du responsable de l’excursion, Chris Fields, pour l’une de ces sorties. Vous serez sûrement d’accord pour dire que l’excursion fût un succès. On remercie les Fonds Baillie d’Études Oiseaux Canada pour avoir aider à rendre cette excursion possible.
Rapport de l’excursion à East Ironbound et Flat Island, par Chris Fields
L’excursion eu lieu le 1er juillet 2009 par bateau conduit par le capitaine Daryl Gates, un pêcheur local de Blandford. Six observateurs d’oiseaux étaient présents, Alan Covert, Blake Maybank, Ian McLaren, Eric Mills, Hans Toom et moi, Chris Field. Nous avons quitté le quai de Blandford un peu après 6h00am en direction d’East Ironbound. Le vent du sud-est était faible, le ciel était couvert et il y avait un peu de brouillard. Durant le voyage vers East Ironbound, un certain nombre d’oiseaux marins furent observés incluant une Océanite de Wilson, plusieurs Fous de Bassan et plusieurs Puffins majeurs et fuligineux. Une fois sur East Ironbound, nous nous sommes séparés en deux groupes, l’un se dirigea vers l’est et l’autre vers l’ouest. La population ailée de l’île était très active et nous avons réussi à ajouter de nouvelles espèces et confirmer plusieurs autres espèces pour le carré 20MQ12. Nous avons ajouté le Bruant fauve (CF), la Paruline à poitrine baie(S) et l’Hirondelle à front blanc (P). Nous avons confirmé l’Hirondelle rustique (NY) (un grand nombre de ces hirondelles autour des hangars à poisson), la Paruline flamboyante (CF), le Bruant des prés (CF), la Mésange à tête brune (FY) et le Guillemot à miroir (AE). Une autre espèce observée sur l’île fût la Paruline rayée (A). Un autre 11 espèces furent observées sur l’île pour lesquelles un indice de nidification identique fût observé auparavant. Après avoir quitté East Ironbound, vers 9h30am, nous nous sommes dirigés vers Flat Island. Cette île est inhabitée et on y retrouve une bordure de forêt boréale pleine de vie autour du périmètre, avec des arbres morts partout au centre de l’île. Aussitôt accosté, nous nous sommes à nouveau divisés en groupes. Je faisais partit de l’équipe qui visita la partie de l’île qui fait partit du carré 20MQ11 (Pearl Island) donc presque toutes les activités de nidifications observées étaient nouvelles. Il y avait une preuve d’une colonie de Goéland marin avec un bon nombre d’individus au pourtour de l’île mais seulement un nid contenant un oeuf cassé fût trouvé. Notre impression fût que la nidification sur l’île ne connu aucun succès et nous nous sommes posés la question si la colonie n’eut pas été prédaté par le Pygargue à tête blanche de l’île. Eric Mills observa un Grand chevalier qui aurait pu être un nidificateur possible. Autres espèces notables furent le Bruant de Nelson (S) et le Bruant de Lincoln (S). Nous avons observé un total de 20 espèces sur Flat Island où l’espèce observée en plus grand nombre fût le Bruant chanteur (CF). Nous avons aussi confirmé l’eider (FY), la corneille (FY), le merle (CF), la Paruline à croupion jaune (FY), le Bruant des prés (CF) et le corbeau (FY).
Nous nous sommes ensuite dirigés vers Grassy Island dans le carré 20MQ02 (Tancook). Grassy Island est un affleurement de roche ayant une petite partie herbacée en son centre. Au pourtour, de jeunes Goélands argentés furent observés et nous avons estimé la colonie d’environ 11 à 100 couples. Nous avons aussi observé des Sternes arctiques et une Hirondelle bicolore près de l’île et un grand nombre d’eiders suivi de jeunes. En passant près de Little Tancook, nous avons pu confirmer les Goélands marins (FY) et les Goélands argentés (FY). Nous sommes revenus au quai de Blandford un peu après 1h30pm. Tous agréèrent que ce fût une excursion couronnée de succès et on exprima aussi l’intérêt de re-visiter East Ironbound durant la migration d’automne.
Photo: Pygargue à tête blanche et Hirondelle bicolore par John Chardine
21 juin 2009 – Mise à jour des activités de nos équipes
Même si le travail de quelques membres de nos équipes de terrain ne peut être comparé au travail de nos centaines de volontaires, il semble que les couleurs de nos cartes interactives en ligne changent régulièrement. Nos équipes font de leurs mieux pour aider à terminer le travail, particulièrement dans les régions difficiles d’accès. Cette année, à partir du 29 mai (le début de la période de point d’écoute), deux équipes de point d’écoute furent déployées du bureau de l’Atlas, une pour le Nouveau-Brunswick et l’autre pour la Nouvelle-Écosse. De plus, une troisième équipe s’est rendue à Gagetown afin de faire des recensements pour trouver des espèces en péril sur la base de Gagetown et les endroits environnants (le sud de la vallée de la rivière Saint Jean). Des membres d’Études Oiseaux Canada qui travaillent sur d’autres programmes (ex.: le programme High Elevation Landbird qui fait des recensements afin de trouver la Grive de Bicknell et d’autres espèces des hautes élévations) ont aussi effectué des points d’écoute dans leur région d’étude. Finalement, un dernier membre de notre équipe a passé deux semaines a effectué des points d’écoute sur l’Ile du Prince Édouard. Malgré les crevaisons et un incident impliquant un camion et un marais, tout se déroule extrêmement bien. Quelques espèces dignes de mention qui furent observés sont : deux observations de Troglodyte à bec court (une à Digby neck, NÉ et une dans la région 12 au NB), Bruants fauve le long de la côte sud de la Nouvelle-Écosse, un couple d’Oriole des vergers nichant dans la partie ouest du NB et plusieurs Parulines du Canada. Combinés, nos équipes ont déjà complété les points d’écoute dans 50 carrés…et ils veulent en faire plus. Nos équipes auront probablement le temps de faire plus de points d’écoute qu’anticipé donc si vous n’êtes pas en mesure d’effectuer les points d’écoute dans votre carré cette année et que vous désirez de l’aide, veuillez appeler au bureau de l’Atlas.
Photo: Paruline à collier par Brandon Holden
11 juin 2009 – La mi-juin est un bon temps pour l’atlassage!
Si vous effectuez des points d’écoute ou que vous faites de l’atlassage dans votre carré, la mi-juin est une période fantastique pour cela. Dépendamment de la province ou de la région où vous habitez, différentes espèces d’oiseaux sont probablement à différentes étapes dans leurs saisons de nidification. Dans le sud de la Nouvelle-Écosse, plusieurs espèces, incluant la Paruline à couronne rousse, la Paruline à croupion jaune, le Bruant des marais et la Grive solitaire, peuvent être aperçus transportant déjà de la nourriture. Dans le nord du Nouveau-Brunswick et au Cap Breton, des espèces comme la Paruline à gorge noire, la Paruline triste et le Moucherolle des aulnes établissent probablement leur territoire et forment des couples. Peu importe où vous vous trouvez, il y a plusieurs oiseaux qui chantent, c’est donc un temps parfait pour apprendre leurs chants. Dernièrement, ne vous gênez pas à chercher la "provenance" d’un chant ou cri bizarre, vous ne savez pas quand vous ferez la découverte d’une nouvelle espèce nichant dans votre région–Troglodyte à bec court, Pic à ventre roux, Bruant des champs et Oriole des vergers ont déjà été trouvés dans la région de Digby Neck, donc qui sait qu’est-ce qui peut se cacher dans votre région…bonne chance et ayez beaucoup de plaisir!
Photo : Hirondelles bicolores, par John Chardine
11 juin 2009 – Le nombre de mentions du second Atlas surpasse déjà celui du premier!
Durant la soirée de mercredi 10 juin 2009, comme les atlasseurs enteraient leurs données de la journée, le nombre d’observations individuelles d’oiseaux pour le second Atlas des Oiseaux Nicheurs des Maritimes a atteint 144 831 mentions surpassant ainsi le nombre de mentions soumit durant le premier Atlas des Maritimes qui se situait à 144 642 mentions. Félicitation à tous et toutes pour votre dur labeur! L’information que vous amassez sera la clé dans la mise à jour du statut, et de la conservation, de plusieurs des oiseaux nicheurs des Maritimes et, étant donné le nombre de données recueillies, l’Atlas fournira le plus compréhensible tableau de la distribution et de l’abondance de nos espèces nidificatrices à cette date. Bien sûr, ne vous réjouissez pas trop longtemps de cet accomplissement…nous avons encore beaucoup de terrain à couvrir cette saison et nous ne voudrions pas que cette annonce laisse une impression de travail terminé dans la tête de nos atlasseurs…Félicitation encore pour cette grande réussite!
Photo : Bruant des prés, par John Chardine
27 mai 2009 – Il est maintenant temps de partir faire de l’atlassage!
Paruline masquée par John Chardine
Dimanche dernier, alors que j’effectuais le Baillie Birdathon, j’étais entourée par des indices de nidification. J’ai observé une Paruline à croupion jaune transportant du matériel de nidification, deux Parulines à gorge noire en pleine bataille pour le territoire et des merles et des Bruants chanteur qui transportaient déjà de la nourriture. Donc pour ceux et celles qui s’interrogeaient sur le meilleur temps pour commencer leur atlassage, la réponse est maintenant. Pour ceux et celles qui effectuent des points d’écoute, n’oubliez pas que la saison des points d’écoute débute le 29 mai et se termine le 3 juillet. La période où les oiseaux chantent le plus est une demi-heure avant le lever du soleil et se poursuit habituellement jusqu’à 5 heures après le lever du soleil. Pour ceux qui ont passé 15 heures dans leur carré et qui se demandent où ils devraient se concentrer pour les dernières heures, regardez la liste d’espèce pour votre carré et regardez quels groupes d’espèces ou quels types d’habitats sont sous-représentés. Si vous avez terminé votre carré, nous en avons des nouveaux pour vous que vous pouvez commencer–contactez votre Coordonnateur régional pour plus de détails. Et bien sûr, nous sommes disponibles au bureau de l’Atlas pour répondre à vos questions et vous envoyez des formulaires additionnels si vous en manquez. Ayez une super quatrième saison de terrain!
26 mai 2009 – Le programme Dendroica est maintenant disponible en ligne!
Juste à temps pour la saison de terrain, le CD-ROM le plus aimé des atlasseurs, "Dendroica : une aide pour l’identification des chants d’oiseaux" est maintenant disponible en ligne. Cette nouvelle version en ligne fût mise à jour et développé par le Service Canadien de la Faune d’Environnement Canada afin d’aider ceux et celles qui participent à des programmes de recensements d’oiseaux au Canada afin de d’améliorer leurs habiletés d’identification des oiseaux (c.-à-d. vous). Tout comme pour la version sur CD-ROM, vous pouvez étudier différentes espèces d’oiseaux en utilisant des photographies et des chants et vous pouvez aussi tester vos compétences à l’aide de la section quiz. Une des particularités de la version en ligne est la possibilité de créer et gérer vos propres listes d’oiseaux à étudier.
Pour l’instant, tous ceux et celles qui participent à l’Atlas des Maritimes devraient avoir reçus un nom d’usager et un mot de passe par courriel (ces informations sont différentes de votre numéro d’identification de l’Atlas mais vous pouvez les modifier une fois que vous aurez accédé au programme en ligne). De plus, les créateurs sont encore à la recherche d’enregistrements additionnels de chants ainsi que de photos de différents plumages qui ne sont pas présentement représentés. Si vous désirez contribuer, veuillez contacter Charles Francis par courriel au charles.francis@ec.gc.ca.
Photo: la bannière de Dendroica tiré du site web www.natureinstruct.org
26 mai 2009 – Recherche de photos pour l’Atlas (par John Chardine)
J’assumerai le rôle d’éditeur pour la publication de l’Atlas et j’aimerais solliciter les photographes possédant de très bonnes photos des oiseaux qui nichent dans les Maritimes. Nous planifions inclure une superbe image couleur de chaque espèce avec l’information de chacune d’elles. Si vous avez des photos, veuillez prendre en considération d’en soumettre une ou plusieurs à moi-même afin qu’elle(s) soi(en)t évaluée(s) par notre comité de sélection. Si l’une de vos photos est choisie, votre nom sera inscrit le long de votre photographie. Si vous connaissez quelqu’un qui possèdent des images, veuillez les mettre en contact avec moi (voir mes informations ci-dessous).
Carouge à épaulettes par John Chardine
Voici quelques lignes directrices afin de vous aidez à choisir quelles images nous faire parvenir:
1. Nous voudrions inclure des photos d’oiseaux nicheurs prisent dans les Maritimes par le plus de photographes des Maritimes possible. Il se peut que nous cherchions plus loin pour des espèces plus difficiles à rencontrer.
2. Les photos doivent montrer l’oiseau au complet dans un bon éclairage égal et de face. Le sujet, particulièrement la tête et les yeux devraient être nets avec un minimum (ou aucun) élément d’habitat devant l’oiseau. L’angle optimal de la tête devrait être l’oiseau regardant dans la direction du photographe, mais pas directement vers lui ou elle. Les images démontrant des activités de nidification, tel qu’un adulte transportant du matériel de nidification ou de la ourriture, sont particulièrement appropriées. Par contre, nous ne prévoyons pas montrer des images d’oiseaux sur leurs nids excepté dans de rares circonstances.
3. Soumettez vos images à une résolution minimale de 1200 pixels de largeur par 1200 en hauteur et sous le format jpg ou tiff et ce sur un CD, DVD ou par courriel. Les images étant plus volumineuses que 10 mégabits seront rejetées par notre système de courriel et le sera peut-être par le vôtre aussi, donc ces images devront nous être envoyées sur un disque. Des diapositives scannées de bonnes qualités sont aussi acceptées.
4. Si une ou plusieurs de vos photos sont choisies, nous vous demanderons de signer une autorisation de publication unique pour l’image. Le droit d’auteur sera donné au photographe.
Voici l’information si vous voulez me rejoindre:
Adresse : John Chardine, Environnement Canada, P.O. Box 6227, Sackville, NB, E4L 1G6; Courriel: john.chardine@ec.gc.ca; Tél.: 506-364-5046
26 mai 2009 – Bourses de déplacement aux atlasseurs
Nous avons décerné nos bourses de déplacement à cinq de nos atlasseurs qui ont planifiés d’effectuer des points d’écoute dans quelques régions relativement éloignées et non-habitées des Maritimes incluant des carrés dans le nord du NB, au Cap Breton, dans le sud-ouest de la NÉ et dans le comté de Guysborough. On remercie Études Oiseaux Canada de rendre ces bourses des fonds Baillie possibles et merci aussi aux atlasseurs qui vont relevés le défi de voyager de grandes distances afin de s’assurer que ces régions difficiles d’accès soient recensées.
8 mai 2009 – Engagez-vous à effectuer 1 heure d’observations durant la nuit!
Bécasse d’Amérique par Merv Cormier
La Bécasse d’Amérique est un limicole des "jeunes forêts et des vieux champs", retrouvée dans des habitats ouverts et humides où on retrouve des buissons et de jeunes arbres à l’orée d’une forêt. Même si les bécasses sont bien dispersées partout dans les Maritimes, ceci n’est pas nécessairement visible dans les cartes de distribution en ligne. Cette espèce est probablement sous-représentée dans presque toutes les régions de l’Atlas, principalement dû au fait qu’elles sont plus actives à un temps de l’année et à une période de la journée où il n’y a que peu d’atlasseurs sur le terrain. Par contre, nous pouvons faire un changement! Les bécasses sont "crépusculaires", signifiant qu’elles sont plus actives à l’aube ou au crépuscule. En choisissant quelques endroits ayant le type d’habitat approprié pour les bécasses dans votre carré et en visitant ceux-ci entre 8h45 à 9h pm, ces visites vous permettront surement d’ajouter une bécasse à votre liste d’espèce de votre carré (et possiblement une bécassine ou un hibou aussi). La nuit dernière, j’ai trouvé une bécasse dans un carré adjacent au mien en moins de 30 minutes. Écoutez attentivement pour leur cri distinctif ressemblant à un "piint" produit lorsqu’au sol ainsi qu’à leur "sifflement d’ailes" durant la parade nuptiale. Bonne chasse à la bécasse!
8 Mai 2009 – De la nouveauté du côté des estimés d’abondance
Auparavant, les atlasseurs qui attendaient que leur carré soient terminés avant de soumettre des estimés d’abondance rencontraient parfois des problèmes dû au fait que le système en ligne acceptait seulement les estimés d’abondance pour l’année en cours et pour les espèces ayant été observées cette année là (avec un code de nidification). Ceci n’est plus un problème. Denis LePage, l’administrateur de la base de données de l’AONM, a résolu le problème en créant un nouveau formulaire disponible en ligne permettant d’entrer des estimés d’abondance. Le nouveau formulaire, qui peut être accéder à partir de la page d’entrée de données, vous permet d’entrer des estimés d’abondance pour toutes les espèces observées dans un carré jusqu’à présent. Plus d’un atlasseur peuvent estimer l’abondance des espèces observées pour le même carré mais, afin d’éviter que les estimés soient biaisés, il vous sera seulement possible de voir vos propre estimés d’abondance. À partir de maintenant, lorsque vous soumettrez des formulaires d’indices de nidification avec des codes d’abondance, ceux-ci seront automatiquement ajoutés à ce nouveau formulaire.
Pour ceux et celles d’entre vous pour posant la question " Qu’est-ce que les estimés d’abondance?", durant le premier atlas, les participants étaient demandés d’émettre leur meilleur estimé du nombre de couples de chaque espèces dans leur carré et ensuite situé leur estimé dans les six catégories de codes prédéterminées. Afin de rendre nos résultats comparables à ceux du premier Atlas des Maritimes, nous effectuons aussi des estimés d’abondance. L’index des catégories d’abondance sont comme suit: 0) 0 couple; 1) 1 couple; 2) 2 à 10 couples; 3) 11 à 100 couples; 4) 101 à 1 000 couples; 5) 1 001 à 10 000 couples. Des articles répondant à des questions fréquemment posées à propos des estimés d’abondance et décrivant comment ils sont réalisés peuvent être consultés aux pages 11 et 12 du Bulletin automnale 2008 et aux pages 8 et 9 du Bulletin automnale 2007. Les directives pour les estimés d’abondance sont disponibles à la page 12 du "Guide du participant".
Photo: Paruline noir et blanc par Merv Cormier
30 avril 2009 – 30 avril 2009 – Le Bulletin du printemps 2009 est maintenant en ligne et envoyé par la poste!
Le Bulletin du printemps 2009 est maintenant disponible en ligne. Pour ceux et celles qui ont fait la demande d’avoir une copie par la poste, votre copie devrait arriver à votre porte prochainement. Ce bulletin met l’emphase sur les priorités pour la quatrième année, les questions fréquemments posées à propos des points d’écoute et divers trucs pour partir à la recherche de certaines suites d’espèces ainsi que comment faire de l’atlassage dans certains types d’habitat. Il contient aussi les résultats du sondage sur la publication finale de l’atlas publié dans le bulletin d’automne et plus d’information afin d’appliquer pour des bourses de déplacements aux volontaires.
23 avril 2009 – Les hiboux ne sont pas les seuls rapaces à nicher à cette période de l’année
Pygargue à tête blanche par John Chardine
Les rapaces, tel que le Pygargue à tête blanche, l’Autour des palombes, la Buse à queue rousse et la Crécerelle d’Amérique, ont déjà débutés leur nidification dans plusieurs régions et la Petite Buse, le Busard St-Martin, l’Épervier brun et le Balbuzard pêcheur devraient débutés leur nidification très bientôt (s’ils n’ont pas déjà commencés). Maintenant est un temps parfait, avant que les feuilles ne sortent, pour chercher pour des nids de rapaces (ou tout autres indices de nidification pour les rapaces…il y a de cela quelques jours, Julie Paquet, la CR de la région 14, a observé un Pygargue à tête blanche transportant une branche au-dessus du marais Tantramar).
Peter Bush, un professeur à l’Université Dalhousie (et un atlasseur), est particulièrement intéressé dans la nidification d’Autour des palombes, de Petite Buse et de Buse à queue rousse en Nouvelle-Écosse et apprécierait grandement toute information de la part des atlasseurs sur les locations exactes de leurs nids. Peter vous contactera afin de s’informer sur le succès de nidification de ces nids et prendra les mesures de l’habitat un peu plus tard dans l’été. Si vous le pouvez, veuillez informer Peter (peter.bush@dal.ca) lorsque vous trouvez l’un des nids de ces rapaces en Nouvelle-Écosse.
23 avril 2009 – La réunion printanière des Coordonnateurs Régionaux fût un succès!
Coordonnateurs Régionaux, personnel et Comité Directeur, de gauche à droite en partant d’en haut: John Chardine, Ron Arsenault, Pat Kelly, Andy Horn, Denis Doucet, Ivy Austin, Richard Elliot, Peter Hope, James Hirtle, Roy LaPointe, Fritz McEvoy, Suzanne Borkowski, Ken McKenna, Pierrette Mercier, Raymond Chiasson, Ross Hall, David Johnston, Dave McCorquodale, Joan Czapalay, Becky Stewart, Julie Paquet et Rosemary Curley. Photo par Becky Whittam.
Plus de 20 Coordonnateurs Régionaux (CRs) en plus de l’équipe de l’Atlas et les membres du Comité Directeur du projet se sont rencontrés au Coastal Inn à Sackville, NB le 18 et 19 avril 2009, afin de planifier la prochaine saison de travail sur le terrain. La plus grande partie de la réunion eût pour sujet les priorités pour 2009 qui sont: 1) terminer l’atlassage dans les carrés prioritaires, 2) compléter 15 points d’écoute dans chaque carré prioritaire et 3) débuter/poursuivre l’atlassage dans les carrés restants. Les autres sujets abordés incluent: le besoin d’estimés d’abondance dans les carrés complétés (afin de rendre cet atlas comparable au premier), la disponibilité de fonds pour le déplacement des atlasseurs (des fonds aux volontaires seront disponibles encore une fois cette année) et un appel pour des photos d’oiseaux qui seront utilisés dans la publication finale.
Surtout, les CRs ont fournis une mise à jour de leur région — la quantité de travail effectué en 2008 est absolument phénoménale (vous pouvez donc vous féliciter) et soyez assurés que vos CRs travaillent très fort afin de s’assurer que la quatrième saison sur le terrain de l’Atlas soit bien organisée et soit ainsi un succès. Un point clair se refléta des mises à jour: il reste encore beaucoup à faire et plusieurs CRs pourraient utilisés plus d’atlasseurs et plus de personnes capables d’effectués des points d’écoute afin de les aider a bien couvert leur région. Si vous pouvez faire de l’atlassage dans un carré ou une région additionnel, ou si vous capable d’effectuer des points d’écoute, veuillez contacter votre CR. Merci beaucoup à tous les CRs pour l’ensemble de leur travail et pour effectuer le voyage jusqu’à Sackville pour la réunion.
Photo: Les Coordonnateurs Régionaux ayant une promenade matinale dans le Parc Waterfowl de Sackville, photo par Raymond Chiasson
23 avril 2009 – Merci à tous nos partenaires financiers pour la saison sur le terrain 2009 de l’Atlas
Plusieurs organismes subventionnaires ont récemment annoncés leurs supports à l’Atlas des Oiseaux Nicheurs des Maritimes en 2009. Les supporteurs incluent: le Fonds de Fiducies de la Faune du NB, le Fonds de Fiducie pour l’Environnement u NB, les chapitres du sud-ouest de la NÉ et de Halifax de la Fondation des amis de l’Environnement TD et les Fonds Baillie d’Études Oiseaux Canada. Les montants obtenus iront au support de nos volontaires (par les envois par la poste, présentations, le système en ligne, etc.), des bourses de voyage au volontaires et la coordination et la mise en oeuvre de la saison sur le terrain 2009. Merci à toutes ces agences pour leur support. Une liste complète de nos supporteurs apparaît au bas de la page d’accueil de l’Atlas.
Photo: Mésange à tête noire par John Chardine
23 avril 2009 – La prochaine réunion du Nova Scotia Bird Society mettra l’emphase sur l’atlassage!
Cette année, le Nova Scotia Bird Society sera l’hôte de leur réunion annuelle "hors de la région" au Mountain Gap Inn près de Digby, NÉ le 30 et 31 mai 2009. Le but de la réunion cette année est de promouvoir la région 16; Annapolis Valley-Digby Neck, et la région 17; Southwest Shore. Les conférenciers incluent Becky Stewart (la Coordonnatrice de l’Atlas) et Patrick Kelly (Région 16). La réunion débutera à 7h30 pm dans la salle Annapolis, suivi d’une sortie aux hiboux. Dimanche matin, à 6h am, il y aura une démonstration de points d’écoute suivie du déjeuner. Les sorties sur le terrain seront menées par Pat Kelly et Paul Gould. Pour réserver votre chambre pour samedi soir, visitez le site web www.mountaingapinn.ca et cliquez sur "Around the Inn". Cette carte vous démontrera ce que chaque chambre ressemble et ce en cliquant sur les toits des bâtiments. Choisissez entre le #1, 2, 3, 8, 9, 10, 11, 12, 24, 25, 26, 27 (100.00$ par chambre) ou #41, 42, 43 (90.00$ par chambre). Cet réunion/atelier est ouverte à tous et toutes!
6 Avril 2009 – Avril est le mois des hiboux!
Qui aimes les hibouuuuuux ? Nous ! En mai 2008, les données de l’Inventaire des hiboux d’Études Oiseaux Canada du NB, de l’IPÉ et des terres intérieures de la NÉ furent ajoutées à la base de données de l’Atlas. Les données de l’Inventaire des hiboux ont contribués à 258 carrés d’Atlas et ont ajoutés 435 mentions individuelles d’oiseaux à la base de données de l’Atlas. Grâce à cet ajout, il y a maintenant eu plus de détection d’hiboux dans les Maritimes pendant les trois premières années du second Atlas que durant la période de 5 ans de terrain du premier Atlas. Ceci étant dit, afin d’avoir une meilleure idée où nos hiboux nichent dans les Maritimes, l’Atlas a besoin de volontaires pour recenser les routes, régions et carrés qui n’ont pas été visités par les participant de l’Inventaire des hiboux. Afin d’encourager le plus de personnes possible de partir à la recherche des hiboux, Études Oiseaux Canada et l’Atlas des Oiseaux Nicheurs des Maritimes désignent le mois d’avril comme étant le mois des hiboux ! Ce mois est le mois le plus actif dans les activités de nidification chez la plupart de nos espèces d’hiboux. Ainsi, c’est le meilleur temps pour bien se couvrir et partir, la soirée venue, à la recherche des hiboux dans un ou plusieurs carrés. Cliquez ici afin d’obtenir une liste des carrés prioritaires qui n’ont aucunes observations d’hiboux jusqu’ici et/ou contactez votre Coordonnateur Régional afin de vous informez sur les endroits où vos talents de “chasseurs” d’hiboux peuvent être de bon usage. Si vous avez besoin d’enregistrements d’hiboux afin de vous aidez lors de vos recensements, veuillez contacter le bureau de l’Atlas et nous vous en ferons parvenir une copie avec plaisir. De plus, sur notre site web, chaque semaine du mois d’avril mettra en vedette un des hiboux que l’on peut retrouver dans les Maritimes – cette semaine, l’hibou en vedette est la Chouette rayée.
Photo: Nyctale de Tengmalm par Perry Greico
Hibou de la semaine: Chouette rayée
Chouette rayée, photo par Chris Dutton
La Chouette rayée est de loin le plus commun des hiboux des Maritimes. Les recenseurs de l’Inventaire d’hiboux d’Études Oiseaux Canada détectent en moyenne plus de 2.5 Chouettes rayées par route. Elles sont principalement communes dans les terres intérieures de la Nouvelle-Écosse où leur densité peut atteindre plus de 20 hiboux sur une route de recensement de 16 km ! Les Chouettes rayées aiment de larges bandes de forêts continues et sont le plus souvent retrouvées dans les forêts mixtes d’âge moyen. Elles nichent dans des cavités, nichoirs and peuvent même tiliser de vieux nids de corneilles et de rapaces. Elle se nourrissent principalement de petits mammifères mais durant leur saison de nidification, invertébrés, amphibiens et même des poissons sont une partie importante de la diète des Chouettes rayées. On pourrait penser qu’un oiseau aussi gros que la Chouette rayée n’a peur de rien mais celles-ci éviteront certaines parties de leur territoire chevauchant le territoire d’un autre hibou, leur principal prédateur, le Grand-duc d’Amérique.
Hibou de la semaine 2: la Petite Nyctale
La Petite Nyctale, dont le nom anglais (Northern Saw-whet Owl) lui a été décerné dû à un de ses cris (un cri sinistre qui ressemble à une scie qui se fait affiller), est notre plus petit hibou dans les Maritimes. Cette espèce niche dans les cavités de Pics flamboyants et de Grands pics ainsi que dans les nichoirs. Ils préfèrent les endroits isolés loin des habitations humaines; cependant, des couples furent retrouvés nichant dans des régions résidentielles à condition qu’il y ait des cavités appropriées. Cette nyctale pond de 5 à 6 oeufs au début du mois d’avril et les jeunes quittent le nid vers la fin du mois de mai jusqu’au début du mois de juin. La Petite Nyctale se nourrit de petits mammifères presque exclusivement. Ils doivent parfois déchiqueté certaines proies un peu trop grosse et ainsi garder certaines parties pour d’autres repas, par contre, un rapport indique qu’une jeune nyctale mâle est apparemment mort après avoir essayé d’avalé une souris entière. Vous vous rappelez que votre mère vous a déjà dit un jour de ne pas prendre de trop grosse bouchée et de bien mâcher votre nourriture avant d’avaler?
Photo: Petite Nyctale par Denis Doucet
Hibou de la semaine 3: Hibou des marais
Hibou des marais par Charles Kendell
Les Hiboux des marais sont les seuls hiboux nichant dans les Maritimes qui chassent principalement le jour. Ils sont habituellement plus actifs tôt le matin et tard en après-midi où ils peuvent être retrouvés volant au-dessus des champs et marais à la recherche de proies. Semblable aux autres hiboux, ils localisent leurs proies principalement par le son en utilisant les ouvertures de leurs oreilles qui sont asymétriques, leur permettant de localiser leur proie sur le plan horizontale et verticale, et ce simultanément. Le Hibou des marais est le seul hibou des Maritimes qui niche de façon consistante sur le sol et, contrairement aux autres hiboux qui nichent principalement en forêt, le Hibou des Marais est un spécialiste des prairies. Leur nid est un amalgame d’herbes grossières et de tiges de différentes plantes qui peut parfois être dissimulé dans les petits buissons des milieux ouverts. Le Hibou des marais est l’une de nos espèces en péril dans les Maritimes. Répertorié comme espèce préoccupante, le Hibou des marais est sensible au dérangement humain et même si le déclin de cette espèce est significatif (23% dans la dernière décennie), il n’est pas assez important pour être classifié comme espèce en péril. Il est présumé que la perte d’habitat joue un rôle majeur dans le déclin de l’espèce. Pour des trucs pour atlasser pour l’Hibou des marais, consultez le guide Recenser les espèces en péril dans les provinces Maritimes.
Hibou de la semaine 4: Grand-duc d’Amérique
Le Grand-duc d’Amérique, photo par Denis Doucet
Le Grand-duc d’Amérique est le plus gros hibou à nicher régulièrement dans les Maritimes. Les grands-ducs ne construisent pas leurs nids, ils réutilisent plutôt ceux des croneilles, des corbeaux et des autres rapaces. Ils nichent en forêt mais préfèrent chasser dans les champs et marais où ils trouvent la plupart de leurs proies et ce à partir d’un perchoir élevé. Les grands-ducs sont les prédateurs majeurs des plus grosses espèces d’oiseaux et des autres hiboux. Ils dépendent aussi des petits mammifères pour une grande portion de leur diète et ils sont un des seuls animaux qui mangent des mofettes. Dû à son haut degré de territorialité, leur densité de nidification est souvent très basse. Les Grands-ducs d’Amérique défendent férocement leur territoire ayant comme résultat qu’un adulte qui échou dans la tentative d’établir un territoire vivra silencieusement comme un errant. La répartition de ces hiboux errants chevauche les abords des territoires établis par les couples nicheurs de grands-ducs et ils ne hululent pas afin de "publiciser" la recherche de partenaire de peur d’être détecté et pourchassé par le couple possédant le territoire. Les Grands-ducs d’Amérique territoriaux ne voyagent pas plus d’un kilomètre de leur nid.
6 Avril 2009 – Études Oiseaux Canada vous invite à participer au Baillie Birdathon et une partie des fonds amassés servira directement de support à l’Atlas des Oiseaux Nicheurs des Maritimes !
Le Baillie Birdathon d’Études Oiseaux Canada est le plus vieux relevé d’oiseaux sponsorisé de l’Amérique du Nord et l’argent amassé sert à la recherche et à la conservation des oiseaux. L’argent amassé bénéficie à Études Oiseaux Canada, les Fonds James L. Baillie Memorial et les stations participants au suivi de la migration et à des organismes de conservation. Cette année, pour la première fois, les participants peuvent choisir de désigner le programme de l’Atlas des Oiseaux Nicheurs des Maritimes comme étant receveur d’une partie des fonds amassés ( si vous avez déjà participé à un Birdathon, veuillez poursuivre votre support à la station ou au club précédent, mais si vous n’avez jamais participés à un Birdathon, c’est une excellente façon de démontrer votre support à l’Atlas). Vos Coordonnateurs de l’Atlas participeront au Baillie Birdathon cette année et si vous en avez le temps et l’envie, nous espérons que vous y participerez aussi.
Comment fonctionne le Birdathon ? En fait, ce n’est qu’une bonne excuse pour faire de l’observation d’oiseaux. Le défi est d’identifier le plus grand nombre d’espèces possible durant une période de 24 heures, et ce, n’importe quel jour durant le mois de mai. Donc choisissez une journée pour votre birdathon (vous pouvez choisir une journée pluvieuse) et ensuite trouver des sponsors afin de supportez vos efforts d’observation d’oiseaux. Vous pouvez être sponsorisés à un taux fixe ou pour chaque espèce identifié. Des reçues seront émis pour les dons de 10,00$ et plus. Pour en savoir plus sur le Baillie Birdathon, téléchargez la trousse du participant 2009 ou pour vous inscrire en ligne, visitez www.birdscanada.org/support/birdathon ou téléphonez au 1-888-448-BIRD(2473).
16 mars 2009 – Les données institutionnelles ajoutent 11 700 observations à la base de données de l’Atlas
Des données provenant de trois sources – le programme Eastern Waterfowl Breeding Ground Survey du Service Canadien de la Faune, les Recensement d’Oiseaux Nicheurs d’Environnement Canada et les Recensements des Pygargue à tête blanche du Département des Ressources Naturelles de la Nouvelle-Écosse allant des comtés d’Inverness à Victoria sur l’île du Cape Breton – furent récemment ajoutés à la base de données de l’Atlas. Ceci a ajouté approximativement 11 700 nouvelles observations à la base de données de l’Atlas (représentant près de 10% de ce que l’on avait déjà). Ces données institutionnelles aideront à fournir un aperçu plus complet des oiseaux nicheurs des provinces Maritimes allant de 2006 à 2008. Le fait d’avoir incorporé ces données maintenant nous aidera à mieux identifier les lacunes dans notre couverture des Maritimes, nous permettant ainsi de mieux concentrer nos efforts dans les régions non couvertes ou recensées par d’autres programmes. Les données de hiboux du NB, des terres intérieures de la NÉ et de l’IPÉ qui furent rajoutées à la base de données à l’automne dernier, ont déjà surpassés le nombre total d’observations d’hiboux effectués lors du premier Atlas nous aidant ainsi à mieux concentrer nos efforts de recensement pour les hiboux, dans les territoires non couverts, cet hiver et au cours du prochain hiver. Au cours des deux prochaines années, nous poursuivrons notre recherche de données d’oiseaux nicheurs additionnelles provenant de sources externes.
Photo: Fuligule à collier par John Chardine
16 mars 2009 – Tern It Up 2009 – "Open Mic" et vente aux enchères silencieuse – Samedi le 28 mars, de 7h à 11h pm
Gareth Akerman, ancien employé d’Études Oiseaux Canada qui est décédé dans l’écrasement d’un avion en Floride le printemps dernier, est encore très présent dans le coeur des volontaires de l’Atlas et du personnel. La bourse d’étude Gareth Akerman Memorial fût crée en l’honneur de Gareth à l’Université Saint Mary d’Halifax afin d’aider financièrement les étudiants en sciences dont les intérêts reflètent ceux de Gareth. Le samedi 28 mars, entre 7h et 11h pm, le salon Gorsebrook de l’Université Saint Mary sera l’hôte de "Tern It Up 2009", la première activité de levée de fond pour la bourse d’étude. Cette soirée célébrera deux des coups de coeur de Gareth – la musique et les oiseaux- avec une activité "micro ouvert" (open mic en anglais) et une vente aux enchères silencieuse. Un don de cinq dollars est suggéré à l’entrée et il y aura une station d’inscription pour ceux et celles qui veulent participer au "open mic". Veuillez visiter le site web http://ternitup.com/ pour de plus amples informations (site web en anglais seulement). Au plaisir de vous y voir!
Photo : Site web "Tern It Up" 2009
16 mars 2009 – Rétablir le Goglu des prés
Goglu des prés, photo de Christian Artuso
Un article intitulé “Bringing Back the Bobolink: what’s happening to our grassland birds and why are farmers their last hope?” par Becky Stewart, coordonnatrice de l’Atlas, fût publié dans l’édition de mars du Rural Delivery. Rural Delivery, publié par DVL Publishing Inc., est un journal ayant comme sujet la ferme et la campagne et est distribué aux familles et fermes du Canada atlantique et au-delà. L’idée de cet article provient d’une discussion sur le déclin du Goglu des prés, et des espèces des prairies en général, à la rencontre "For Our Birds 2008" tenue à Halifax, NÉ l’automne dernier. L’article discute de l’histoire des oiseaux des prairies dans les Maritimes, leurs liens étroits avec la communauté agricole et l’importance d’habitats agricoles dans le soutient des populations d’oiseaux des prairies au niveau national et régional. On retrouve dans la région des Maritimes près de 100% de la sous-espèces "Acadian" du Bruant de Nelson et 10% de la population canadienne de Goglu des prés nichent ici aussi. L’Atlas voudrait encourager les fermiers à en apprendre un peu plus sur les oiseaux qui nichent sur leurs terres agricoles. Comme premier pas, nous offrons aux propriétaires de fermes une copie gratuite du premier Atlas Maritimes. Si vous, ou quelqu’un que vous connaissez, désirez recevoir une copie du premier Atlas, veuillez contacter le bureau de l’Atlas par courriel, au atlasmaritimes@gmail.com, ou par téléphone au 1-866-5Atlas5.
16 mars 2009 – Que se passe-t-il durant l’hiver dans le bureau de l’Atlas?
Comme les mois de février et de mars sont généralement des mois calmes au point de vue de l’atlassage, nous avons pensé vous tenir au courant de ce qui se passe durant l’hiver afin de vous donnez une idée d’où nous sommes rendus dans la planification des mois prochains. Afin d’encourager l’atlassage d’hiver, nous avons produit un texte informatif d’une page sur l’atlassage des hiboux (disponible sur notre site web) et le mois d’avril fût désigné comme le mois officiel des hiboux par Études d’Oiseaux Canada. Durant le mois d’avril, nous mettrons en vedette un hibou à chaque semaine sur le site web de l’Atlas. Un bulletin du printemps fût écrit et est présentement dans l’étape de révision par quelques uns des membres du Comité directeur. Il sera ensuite traduit et nous espérons vous le faire parvenir vers la mi-avril. Une autre activité importante de l’équipe de l’Atlas durant l’hiver est la rédaction des demandes de subventions et la planification budgétaire pour la prochaine année fiscale. Jusqu’à présent, 15 applications (totalisant approximativement 120K) furent soumises afin de supporter la poursuite du projet de l’Atlas. De plus, nous avons déjà reçu des nouvelles de nos applications aux Fonds de Fiducie de la Faune du NB et aux Fonds James L. Baillie Memorial qui sont déjà acceptés (il aura donc de l’argent de disponible pour les atlasseurs qui veulent voyager encore une fois cette année) – on remercie ces deux fonds pour leur support continu au projet de l’Atlas. Les positions de terrain durant l’été pour nos équipes effectuant des points d’écoutes furent postés et nous espérons avoir nos équipes prêtes dès la mi-avril. Nous avons aussi passé beaucoup de temps dans la recherche de données provenant de diverses sources institutionnelles et individuelles et nous continuerons à mettre à jour notre base de données au fur et à mesure que des données nouvelles seront recueillies. Nous avons aussi débuté la planification de notre prochaine année de collecte de données – identifiant les "trous" dans notre couverture pour les points d’écoutes et l’atlassage en général – nous espérons donc que la 4e année soit notre plus coordonnée et notre plus productive saison jusqu’à présent. Nous rencontrerons les 27 Coordonnateurs régionaux lors du week-end du 18 et 19 avril afin de peaufiner notre "plan d’attaque" pour les différentes régions.
Photo: Sizerin flammé par John Chardine
5 février, 2008 – Ouhhhh! Mais qui se cache dans votre carré?
Northern Hawk Owl, photo by Denis Doucet
Le mois de février est déjà ici et ceci veut donc dire que l’atlassage n’est qu’à deux pas… et vous vous demandez peut-être quelle sorte d’oiseaux pourrait bien nicher à cette période de l’année ? La réponse est bien sûr les hiboux ! Faire l’atlassage pour nos amis principalement nocturnes et énigmatiques requière une différente approche que l’atlassage pour tout autres espèces d’oiseaux (i.e. nous devons faire des visites durant la nuit et ce en hiver ou au début du printemps, nous nous fions à nos oreilles plus qu’à nos yeux et nous utilisons des enregistrements de cris et de chants plus souvent que lorsque l’on fait de l’atlassage pour d’autres espèces d’oiseaux). Les données 2006 et 2007 de l’Inventaire des hiboux nocturnes (Études Oiseaux Canada) ont été incorporées dans la base de données de l’Atlas des Maritimes et, comme résultat, nous avons déjà accumulé plus d’observations d’hiboux que lors du premier Atlas. Mais, l’Atlas est une occasion en or afin d’en apprendre plus sur la distribution des hiboux des Maritimes à travers la région – pas seulement dans des endroits ayant des parcours d’inventaires d’hiboux.
Afin de maximiser les détections, vous devrez visiter votre carré à quelques reprises au cours de la période allant de la fin de l’hiver au début du printemps. Le bureau de l’Atlas a rassemblé quelques trucs pour l’atlassage des hiboux afin de vous aidez et il y a aussi des cds d’enregistrements de cris disponibles pour ceux et celles qui n’ont pas leur propre enregistrements. Veuillez contacter le bureau de l’Atlas par téléphone ou par courriel pour vous procurez une copie. Si vous avez déjà cherché pour des hiboux dans votre carré, cliquer ici pour une liste de carrés prioritaires, par région, qui n’ont pas de parcours d’inventaire d’hiboux qui les traversent et/ou des carrés où aucun hibou ne fût détecté jusqu’ici. Veuillez contacter le Coordonnateur Régional approprié afin de connaître si vous pouvez visiter leur région pour y effectuer un recensement d’hibou (ils peuvent ainsi vous aidez à vous dirigez vers un carré non assigné). Si vous voulez avoir plus de détails sur les périodes de nidification des hiboux, consultez le tableau ci-dessous.
Bonne chance et bonne recherche d’hiboux !
22 janvier 2009 – Sheffield Mills, NÉ sera l’hôte de leur 18e festival Eagle Watch!
Pygargue à tête blanche, photo par John Chardine
Personne ne peut dire que le Pygargue à tête blanche a eu la vie facile durant le dernier siècle. Autrefois considéré comme une peste par les fermiers, ces aigles étaient chassés des terres agricoles des Maritimes. L’utilisation du DTT dans les domaines de l’agriculture et de la foresterie au début des années 50 a aussi eu un énorme impact sur la population d’aigles des Maritimes. Dans plusieurs endroits des Maritimes et du pays, les populations d’aigles furent grandement réduites ou disparurent entièrement et en 1978, l’espèce fût considéré comme étant en voie de disparition au pays. C’est à ce moment, lorsque les populations d’aigles étaient à leurs plus bas, que les graines furent semées pour le festival Eagle Watch de Sheffield Mills. Un fermier vit un aigle planer au-dessus de la vallée d’Annapolis un de ces hivers. Celui-ci, sachant qu’il était maintenant rare de voir un tel oiseau, se dit que cet aigle cherchait peut-être à manger. Il décida donc de disposer quelques carcasses de poulets dans le champ afin que l’aigle puisse manger. Avec le temps, d’autres fermiers l’accompagnèrent en disposant de la nourriture pour ces magnifiques oiseaux. Le mot se passa rapidement au sujet de ces aigles qui passaient désormais leurs hivers dans la région et plusieurs se déplacèrent pour voir ce spectacle et prendre des photos. C’est alors que la communauté décida de crée le festival Eagle Watch. Maintenant, depuis que l’utilisation du DDT fût interdite, les populations d’aigles ont repris du poil de la bête (entre le premier et le second Atlas, il y a eu une hausse de 16% dans la détection d’aigles). Entre 300 et 400 aigles passent leur hiver dans la vallée d’Annapolis et le festival annuel Eagle Watch de Sheffield Mills se tiendra durant trois fin de semaines consécutives (soit le 23-24 janv., le 31 janv-1er fév. et les 7-8 fév.). Donc si vous êtes de passage dans la région de Sheffield Mills, faites sûr de vous joindre aux nombreux observateurs d’oiseaux et passionnés de la nature à un des endroits où les aigles peuvent être observés ou arrêtez prendre un bon déjeuner ou voir les nombreux kiosques se rapportant aux aigles. Pour plus d’information, visitez le site web du festival Eagle Watch.
22 janvier 2009 – Plusieurs observations rares demandent encore votre attention
Si l’on regarde le trafic actuel sur le site web de l’Atlas, plusieurs d’entre vous travaillent fort afin d’entrer toutes leurs données 2008 avant la date limite du 31 janvier. Par contre, il se peut que n’êtes pas au courant que vous pouvez encore terminer des formulaires d’espèces rares/coloniales d’observations des années précédentes (i.e., 2006 et 2007) … plusieurs d’entre vous ne savent peut-être pas s’ils ont des formulaires d’observations rares à remplir. Il y a présentement environ 700 observations de 2006 et 2007 qui requièrent de la documentation additionnelle. Comme vous entrez présentement des données, pourquoi ne pas prendre le temps de complété ces formulaires d’espèces rares.
Afin de connaître si vous avez des observations rares non documentées, accédez au site d’entrée de données et cliquez sur le bouton "Vos formulaires" (situé à mi-chemin au bas de l’écran, sous le titre "Consulter des Données"). Ceci vous apportera à un page qui vous énumérera la liste de tous vos formulaires et, à partir du menu déroulant présent au haut de la page, vous pouvez choisir de voir vos mentions rares non documentées (i.e., toutes observations qui requièrent un formulaire d’espèces rares). À la différence des données d’indice de nidification, vous pouvez encore utiliser le site internet pour remplir les formulaires d’espèces rares des années précédentes. À partir de la page principale d’entrée de données, choisissez le carré dans lequel l’observation fût réalisée et l’une des deux années disponibles (2008 ou 2009), ensuite cliquez sur le bouton "Espèce rare/coloniale". Lorsque vous débuterez votre formulaire d’espèces rares, il vous sera possible de choisir L’année du projet que vous désirez. Les observations non documentées peuvent être rejetés donc veuillez, s’il-vous-plaît, prendre le temps de remplir les informations
additionnelles demandées.
Photo: Nid de Buse à épaulettes par Scott Makepeace
7 janvier 2009 – Bec-croisés: Nichant bravement lorsqu’aucun autre oiseau ne le ferait
Bec-croisé des sapins, photo par Mike Wisnicki
Malgré l’abondance des oiseaux hivernaux dans les Maritimes (ex. mésanges, gros-becs, fringillidés, etc…), seulement deux espèces de passereaux nichent régulièrement en janvier: le Bec-croisé bifascié et le Bec-croisé des sapins. Mais pourquoi les bec-croisés peuvent-ils nicher dans la période hivernale tandis que les autres oiseaux doivent attendre le printemps? Les bec-croisés se nourrissent de graines présentes dans les cônes de conifères, utilisant leurs mandibules croisées, afin d’ouvrir les écailles des cônes, et leurs langues, pour y sortir les graines. L’écologie et le comportement de nidification des bec-croisés est étroitement lié à leur exploitation de cette source de nourriture. Comme la production des cônes par les conifères est erratique, les bec-croisés sont des oiseaux nomades, voyageant afin de prendre avantage du développement des cônes et nichant aussitôt que leur source de nourriture est suffisante pour la production d’oeufs. Comme les bec-croisés ne nécessitent pas des insectes pour leur nidification (les jeunes étant nourrient de graines partiellement digérées), leur nidification peut se produire tout au long de l’année. Dans les Maritimes, les Bec-croisés bifasciés se reproduisent générallement lors de deux périodes: de janvier à avril et de juillet à octobre, tandis que les Bec-croisés des sapins se reproduisent principalement des mois de janvier à avril. Pour les atlasseurs, ceci veut dire que la majorité de(s) saison(s) de reproduction des bec-croisés se situent à l’extérieur de la période d’atlassage typique (soit les mois de juin et juillet).
Durant le premier Atlas des Maritimes (1986-1990), les Bec-croisés bifasciés furent détectés dans 536 carrés; la plupart des observations furent réalisées à l’été et l’automne 1988 lorsque la production de cônes par les épinettes était particulièrement élevée. Les indices de nidification observés furent principalement des mâles chantant (S) et des oiseaux sur un territoire (T). Des jeunes à l’envol (FY) furent reportés dans 100 carrés mais seulement 3 nids furent trouvés durant cette période de cinq années. Les Bec-croisés des sapins furent détectés dans 159 carrés dont 25 nidifications furent confirmées (FY). Aucun nid de Bec-croisé des sapins ne fût trouvé lors du premier Atlas. Jusqu’ici, durant le second Atlas, les Bec-croisés bifasciés et des sapins furent notés dans 295 et 88 carrés respectivement. Je peux parier sur le fait que l’on peut surement en trouver dans plusieurs autres carrés! Donc, où est-ce que l’on devrait regarder et quels codes d’indices de nidification devraient être utilisés lors de leurs déctections?
Ces deux espèces sont retrouvées dans les forêts conifériennes (épinettes, pruches, sapins, etc…) lorsque les arbres ont une grande quantité de cônes. Les mâles reproducteurs vont souvent chanter en effectuant des cercles dans le ciel – ce comportement devrait être noté comme étant "S", ou "D" si une femelle est aussi présente. Le chant du Bec-croisé des sapins est constitué d’une série de courts clicks et sifflements mélodieux tandis que le chant du Bec-croisé bifascié est constitué de trilles et des gazouillis musicaux plus longs et, d’une certaine façon, rappelle le chant du Chardonneret jaune. Ouvrez l’oeil pour les femelles transportant du matériel de nidification (ceci peut aussi être une bonne façon pour trouver les sites de nidification des bec-croisés). De plus, notez que vous n’allez jamais observer de bec-croisés transportant de la nourriture car la nourriture que les adultes transportent aux jeunes est contenu dans leur jabot, mais, il se peut que vous observiez un mâle nourrir une femelle (D) ou des parents nourrir des jeunes ayant récemment quittés le nid – FY (ces jeunes sont fortement rayés). Ainsi, la prochaine fois que vous prendrez une marche ou que vous ferez du ski de fond dans la forêt, écoutez et regardez pour des bec-croisés nicheurs..vous pourriez être le premier atlasseur à découvrir un nid durant cet Atlas.
Photo: Femelle Bec-croisé bifascié par Clyde Barrett
11 décembre 2008 – Les Recensements d’Oiseaux de Noël sont de retour!
Comme le temps des fêtes approche à grands pas, ceci représente une chose pour les atlasseurs : c’est le temps des Recensement d’Oiseaux de Noël ! Bien que la plupart de nos oiseaux nicheurs se sont envolés vers le sud pour l’hiver, ça ne veut pas dire que volontaires arrêtent d’observer les oiseaux. Ils continuent à contribuer de par leur temps et efforts comme citoyens de la science pour différents programmes tel que le projet « Feeder Watch » et les Recensements d’Oiseaux de Noël. Les Recensements d’Oiseaux de Noël ont débutés en 1900 avec un groupe de 27 écologistes mener par le scientifique et écrivain Frank Chapman. Ils proposèrent d’identifier, compter et noter tous les oiseaux qu’ils apercevraient le jour de Noël au lieu de la traditionnelle «chasse de remplacement » qui impliquait la lutte entre diverses équipes afin de voir qui tirerait le plus d’oiseaux et de petits mammifères. Depuis ce temps, l’activité des Recensements d’Oiseaux de Noël est devenue l’un des efforts de conservation des citoyens le plus significatif au monde et est devenue une tradition annuelle pour plusieurs communautés d’observateurs d’oiseaux. L’an dernier, plus de 1 200 volontaires des Maritimes ont dénombrés un impressionnant total de 320 000 oiseaux dont 155 espèces et ce durant 34 comptes. Cette année, on s’attend que les Recensements d’Oiseaux de Noël soient encore plus importants qu’auparavant, fournissant des informations cruciales à propos de la distribution et de l’abondance des oiseaux d’hiver. L’équipe de l’Atlas souhaite à toutes et tous que la période de recensement de cette année soit amusante et sécuritaire, en vous rappelant qu’il n’est pas trop tard pour participer à un Recensement d’Oiseaux de Noël près de chez vous.
Photo: Bilan des comptes de la journée au compte de Pictou Harbour, photo fournit par Ken McKenna.
1er décembre 2008 – Les cartes de l’Atlas ont un nouveau visage!
Andrew Couturier, l’analyste SIG d’Études Oiseaux Canada, a retapé les cartes de répartition en ligne de l’Atlas des Maritimes afin de démontrer les changements entre le premier et le second Atlas, en addition avec le niveau d’indice de nidification détecté durant le présent Atlas. Des points colorés sont utilisés afin de démontrer les changements entre le premier et le second atlas. Les points noirs indiquent que cette espèce fût détectée dans ce carré lors du premier atlas mais non durant le second jusqu’à présent. Les points jaunes indiquent que l’espèce fût nouvellement détectée dans ce carré durant le second Altas (notez que les points jaunes sont seulement utilisés lorsque le carré a été visité lors des atlas).
La Paruline bleue détectée jusqu’à présent lors du second Atlas. La détection de Paruline bleue a augmenté considérablement dans le nord du Nouveau-Brunswick mais pas en Nouvelle-Écosse ou à l’Île-du-Prince-Édouard.
28 Novembre 2008 – Le Comité de Publication a besoin de votre aide!
Comme la troisième année est terminé, il est maintenant temps de pensez à quoi le second "Atlas des Oiseaux Nicheurs des Maritimes" ressemblera. Cet automne, le Comité de Publication s’est rencontré pour se pencher sur la question. Toutefois, ils n’ont pas tardés à se rendre compte qu’une voix manquait – la votre! Si vous avez des opinions par rapport à la publication finale, nous désirons l’entendre. Veuillez remplir le questionnaire dans le bulletin d’automne ou cliquez ici afin de remplir notre questionnaire en ligne.
Photo: Paruline à calotte noire par Merv Cormier
28 Novembre 2008 – Le Bulletin d’automne 2008 est en ligne!
Le bulletin de l’automne 2008 est maintenant disponible en ligne et pour ceux et celles l’ayant réclamé(e)s par la poste, il arrivera chez vous sous peu. Ce bulletin inclut des articles sur: Points forts de l’année 2008; mise à jour de vos Coordonnateurs régionaux; comparaisons entre le premier et le second Atlas (on commence à voir de réels différences); une mise à jour sur l’atlassage des Espèces en Péril (notre réponse aux quatre nouvelles espèces); un regards sur ce qui se passe avec nos roselins; et plus encore. Merci à tous ceux et celles qui y ont contribué(e)s. Si vous désirez écrire un article pour nos prochains bulletins ou avez une idée d’article, veuillez nous contacter au bureau de l’Atlas au atlasmaritimes@gmail.com.
17 Novembre 2008 – "For Our Birds 2008" fût un grand succès!
Le 15 et 16 novembre, les membres du Nova Scotia Bird Society, des biologistes, chercheurs, scientifiques citoyens et les écologistes se sont regroupés à l’Université Dalhousie à Halifax pour discuter de l’état des oiseaux
de la Nouvelle-Écosse et ce que nous pouvons faire à ce sujet. Il y eu plusieurs présentations inspirantes de scientifiques citoyens tel que Susann Myers, qui expliqua comment l’information amassé lors de ses recensements d’oiseaux de rivage ont été utilisés afin de stopper la proposition de développement d’une mine à ciel ouvert de charbon immédiatement adjacent à son site de recensement et mena à la nomination de son site comme étant un site important pour les oiseaux. Ted D’Eon, un autre scientifique citoyen, qui se décrit comme étant un "pharmacien de métier – naturaliste de nature" sur son site web (www.ted.ca), discuta des défis qu’il rencontra lors de son travail avec les Sternes de Dougall sur les îles Brothers. Ceux-ci ne sont que deux parmi toutes les discussions stimulantes et bien présentées; cliquer ici pour la liste complète des conférenciers et des titres de leurs présentations. Quelques thèmes clés qui furent abordés par les présentations sont: que plusieurs espèces d’oiseaux migrateurs sont en déclins; les menaces auxquelles font face les oiseaux sont complexes (i.e. proviennent de plusieurs facteurs incluant la perte d’habitat, le changement climatique, la non-synchronisation de l’émergence des insectes et la saison de nidification et plus encore…ouch!); nous devons agir maintenant pour protéger nos oiseaux; il existe de nombreuses et incroyables histoires de succès de conservation; et les bénévoles accomplissent des choses incroyables.
Un autre élément unique à la conférence fût lors de la deuxième journée où les participants se sont divisés en groupes de discussion et ont discutés sur comment les participants pourraient travailler ensemble afin de s’attaquer aux menaces auxquelles font face les oiseaux de la Nouvelle-Écosse en par l’éducation; plaidoyers; des actions de conservation spécifiques et de messages résultant de la conférence et qui pourrait être communiqués aux médias. Le comité organisateur de la conférence crée présentement un site web au sujet de la conférence qui sera accessible sous peu et gardez l’oeil ouvert sur le site web du Nova Scotia Bird Society et du site web de l’Atlas pour des actions futurs dans lesquels vous pourrez vous impliquez. Il semble que cette conférence deviendra un événement annuel en NÉ (et ce serait super si l’idée passerait aussi aux autres provinces Maritimes). Nous ne pouvons attendre afin de voir les progrès qui seront réalisés d’ici la prochaine conférence!
Première photo: Jeunes Hirondelles bicolores par Denis Doucet; les Hirondelles bicolores sont l’une des espèces insectivores aériens qui sont en déclins.
Photo du bas: L’un des groupes de discussion de dimanche par Becky Whittam
"For Our Birds 2008" était une initiative d’Études Oiseaux Canada, de l’Université Dalhousie, du Ecology Action Center et du Nova Scotia Bird Society.
29 octobre 2008 – Un volontaire a soumit plus de 3 000 Cartes de Nidification en 33 ans
Il y a de ces individus qui sont si dédiés aux oiseaux et la compréhension de leur histoire naturelle que le reste d’entre nous ne peuvent qu’être humble face à tout ces efforts – Bernard Forsyth, de Wolfville, NÉ, est l’une de ses personnes et il est une inspiration pour les volontaires et écologistes comme lui. Bernard a effectué sa première contribution au Fichier de Nidification des Oiseaux des Maritimes (FNOM) en 1975. Cette année, Bernard est devenu le premier volontaire dans l’histoire du FNOM à avoir soumis plus de 3 000 Cartes de Nidification au programme. Félicitation Bernard!
Le FNOM est essentiellement une collection de cartes, chacune détaillant une ou plusieurs visites à un nid actif d’oiseau ou à une colonie dans les Maritimes. Ces rapports sont un outil efficace dans le suivi de la santé des populations d’oiseaux, particulièrement leur succès de nidification. Les rapports de Bernard et de tous les autres rapports soumis au FNOM entre 2006 et 2010 seront incorporés dans la base de données de l’Atlas.
Photo: Bernard Forsythe sur le terrain, photo par Mark Elderkin.
29 octobre 2008 – Une première nidification au Canada Atlantique!
En juin 2008, Willi Evans Wolfe de St. Andrews, NB, a observé une Mésange bicolore à partir de son perron transportant des poils de chien. Ce comportement de construction d’un nid est la première confirmation d’indice de nidification pour la Mésange bicolore dans les Maritimes. Willi et son mari, Max, observent les allés et venus des Mésanges bicolores à leurs mangeoires depuis le mois d’avril de cette année. Un peu après leur observation de juin, les mésanges sont "disparues" jusqu’au début septembre lorsque 3 à 4 Mésanges bicolores commencèrent à visiter les mangeoires des Wolfe régulièrement. Étonnamment, ce n’est pas le seul indice de nidification pour cette espèce observé cette année. Tracy Dean a aussi attrapé et bagué une Mésange bicolore juvénile de l’année (i.e. éclos cette année) à la station de baguage de St. Andrews qui, tel qu’expliqué par Willi, "comme les mésanges volent, la station de baguage de Tracey n’est qu’à 1 km d’ici…". Quelle nouvelle observation intéressante et merci à Willi d’avoir partagée son histoire avec d’autres observateurs d’oiseaux et l’Atlas.
Photo: Mésange bicolore, photo par Robert M. Smith.
29 octobre 2008 – Rencontre "For Our Birds 2008" en Nouvelle-Écosse
"For Our Birds" est une conférence tenue pendant la fin de semaine pour tous ceux et celles intéressé(e)s dans la conservation des oiseaux (hum… je me demande pourquoi els participants de l’Atlas des Maritimes me viennent immédiatement en tête?). Le tout se déroulera durant la fin de semaine du 15 novembre à Halifax, NÉ et tous et toutes y sont les bienvenues. Les buts de cette conférence sont d’intensifier la communication à propos de la conservation des oiseaux et de la science, d’enrôler de nouvelles personnes dans la conservation des oiseaux et de sensibiliser l’opinion publique et augmenter les efforts de protection des oiseaux. Le conférencier principal est Dr. Janis Dickinson, Directeur du Citizen Science at Laboratory of Ornithology de l’Université Cornell. La conférence sera un assortiment de présentations (par des scientifiques, observateurs d’oiseaux, représentants du gouvernement et de votre Coordonatrice de l’Atlas), de discussions animées et d’ateliers. Pour plus de détails et pour s’inscrire à la conférence, visitez le www.ecologyaction.ca/coastal/birds.
29 octobre 2008 – Les assistants non-inscrits seront reconnus dans la publication finale
Auparavant, lorsque vous essayiez d’entrer un assistant dans votre profile en ligne, le système vous permettait seulement d’entrer le nom de l’assistant seulement SI il/elle est un atlasseur inscrit. Ce n’est plus le cas maintenant. Plusieurs d’entre vous nous ont demandés que vos assistants, inscrits ou non, soient reconnus pour leurs efforts et nous voulons nous assurez que tous ceux et celles qui contribuent au projet soit reconnus comme il se doit. Pour ajouter un assistant, connectez-vous sur le système d’entré de données et cliquez sur le bouton "Liste des assistants" sur la page web d’entré de données. Si votre assistant ne désire pas avoir leur nom dans la publication finale, vous pouvez de "Garder le nom confidentiel". Autrement, vous pouvez contacter le bureau de l’Atlas, par téléphone ou par courriel, et nous ajouterons vos assistants à votre liste. Les assistants non-inscrits ne recevront pas un numéro de participant, de formulaires ou de bulletins, mais, leurs noms seront énumérés dans la publication finale de l’Atlas.
8 octobre 2008 – Reçus de don pour les atlasseurs!
Nature NB et le NS Bird Society offrent des reçus de don à leurs membres qui ont effectués du kilométrage et des dépenses reliés aux activités de l’Atlas. Ce support est grandement apprécié par nos atlasseurs, particulièrement avec l’augmentation du prix de l’essence. Pour télécharger le formulaire de demande, visitez www.naturenb.ca (NB) ou http://nsbs.chebucto.org/ (NÉ). Cette offre est seulement disponible aux membres de Nature NB et de NSBS (par contre, il n’est pas trop tard pour se joindre à ces organisations). La date limite pour soumettre vos formulaires dument remplis est le 1er novembre 2008 (NÉ) et le 30 novembre 2008 (NB).
Photo: L’une des routes visitées par les atlasseurs (et autres animaux) en 2008, photo par Becky Stewart
8 octobre 2008 – Mise à jour des données
Maintenant que les couleurs changent, que la température diminue et que les migrants partent, de plus en plus d’atlasseurs prennent le temps d’entrer leurs données d’indice de nidification et de terminer leurs formulaires d’espèces rares. En date d’aujourd’hui, pour la saison 2008, les volontaires ont soumis 1 412 formulaires d’indice de nidification et ont observés 28 539 oiseaux! N’oubliez pas, vous pouvez suivre nos progrès en utilisant les résumés de données en ligne et nous allons poursuivre la mise à jour des cartes des espèces et de l’effort à chaque deux semaines tout au long de l’automne et de l’hiver. De plus, un rappel aux atlasseurs qui soumettent leurs formulaires en format papier, veuillez envoyer vos formulaires d’ici le 31 octobre 2008. Tous ceux et celles désirant avoir de l’assistance avec l’entré de données en ligne, veuillez contacter votre Coordonnateur régional ou contacter nous au bureau de l’Atlas. Merci beaucoup à tous nos atlasseurs pour tout votre travail!
Photo: Paruline rayée en plumage d’automne à l’Atlantic Bird Observatory, photo par Becky Stewart
23 Août 2008 – Si l’observation d’oiseaux était un sport olympique, les observateurs des Maritimes se mériteraient l’or!
Alors que les oiseaux ont déjà débutés leur migration vers le sud, plusieurs atlasseurs s’installent maintenant à leurs ordinateurs afin d’entrer leurs données pour 2008. Presqu’à tous les jours, des données sont entrées – jusqu’ici, les données en ligne démontrent qu’environ 900 carrés furent visités cette année. Dans ces carrés, les atlasseurs ont passés un total de 3 830 heures, trouvés 200 espèces et notés 25 600 oiseaux. Il y avait aussi quelques observations intéressantes (certaines incroyables), incluant: le Petit Fuligule confirmés au NB et le Canard siffleur noté comme étant nicheur probable au NB; une Tourterelle à ailes blanches observée (X) en NÉ (ceci constitue la seconde observation de cette espèce durant l’Atlas – la première était présente dans le nord du NB en 2006); le Coulicou à bec jaune détecté dans deux carrés et le Chevalier solitaire détecté dans un carré. Plusieurs données furent aussi entrées pour nos nicheurs plus ‘communs’ dans les Maritimes, ex., chaque espèce de paruline fût confirmée comme nicheur cette année, ce qui veut dire que nous nous approchons de notre but qui est de peindre une image détaillée et précise de la distribution des oiseaux nicheurs dans les trois provinces des Maritimes. De plus, les atlasseurs ont passés beaucoup de temps à cherchés les différentes espèces en péril incluant la Moucherolle à côté olive (observés dans 125 carrés) et le Martinet ramoneur (observé dans 30 carrés). Avec toute cette activité, imaginez le résultat final.
Photo : Martin-pêcheur d’Amérique par John Chardine
23 août 2008 – Les Atlas des Oiseaux Nicheurs à travers le continent
La Paruline orangée niche principalement dans les forêts décidues marécageuses du sud-est des États-Unis. Photo: Ruth Strohmer
Parfois lorsqu’on pense à l’Atlas des Maritimes, nous pensons à nos résultats en terme de carrés ou de régions dans lesquels les différentes espèces furent détectées et nous comparons nos découvertes avec celles du premier Atlas des Maritimes ou avec les carrés et régions avoisinants. Cependant, durant les trente dernières années, les Atlas sont devenus des outils de conservation internationalement reconnus et sont/furent exécutés partout dans le monde, incluant l’Europe, la Grande-Bretagne et les États-Unis. Les résultats du second Atlas des Oiseaux Nicheurs des Maritimes contribuera non seulement à la compréhension de la distribution des oiseaux nichant dans les Maritimes, mais aussi à la compréhension de la distribution des oiseaux nicheurs partout sur le continent nord-américain.
Le Patuxent Wildlife Research Centre est l’hôte du North American Breeding Bird Atlas Explorer. Sur le site web, vous retrouverez des cartes qui démontrent le statut des Atlas du Canada et des États-Unis, ainsi qu’une liste des projets d’Atlas (soit complétés ou en cours) avec les liens pour leurs différentes sites web. En utilisant ce site comme point de départ, vous pouvez savoir où les Parulines tristes nichent au Massachusetts, ou quelles espèces furent confirmées jusqu’ici au Nouveau-Mexique. Bien sur, la valeur de l’étude des données d’atlas à différentes échelles géographiques va au-delà de la satisfaction de notre propre curiosité. La combinaison des données des divers projets d’Atlas a une grande valeur au point de vue de la conservation car elle nous permet de voir les relations oiseau-habitat à différentes échelles géographiques (et au-delà des frontières), en plus de nous permettre de développer des estimés de changement de population et de mieux comprendre les patrons distributionnels des espèces à grande échelle.
18 août 2008 – Fringillidés malades
Depuis le début du mois de juillet, les rapports de fringillidés malades sont devenus de plus en plus répandus sur les différents forums de discussion des provinces Maritimes et ce de façon inquiétante. Le problème semble être plus répandu au Nouveau-Brunswick (même s’il y a eu d’autres observations de cas semblables partout dans les Maritimes et même ailleurs au Canada), et l’espèce qui semble la plus affectée est le Roselin Pourpré. Des adultes et des jeunes furent observés avec des yeux croûtés et/ou enflammés, certains ayant l’oeil si enflé qu’il est presque fermé. Les symptômes observés sont similaires à ceux causés par la bactérie Mycoplasma gallisepticum. Bien que cette bactérie est bien connue pour affecter les dindes et poulets domestiques, elle ne fût détectée sur des oiseaux sauvages que depuis le début des années 1990, particulièrement les espèces fréquentant les mangeoires. Cette maladie est maintenant mieux connue sous le nom anglais de "House Finch Eye Disease" mais peut aussi être observé sur d’autres espèces de Fringillidés, incluant le Roselin pourpré.
Certains rapports additionnels de fringillidés malades font par ailleurs mention de Roselin pourpré "très faible et souffrant de difficultés respiratoires" pouvant être relié à un tout autre pathogène. Un bon nombre de Roselin pourpré mort furent envoyés aux laboratoires d’autopsie diagnostiques provinciaux, afin d’en apprendre plus sur la raison de leur décès. Dr. Jim Goltz, un pathologiste au Laboratoire Vétérinaire du Nouveau-Brunswick à Fredericton, a déclaré que "Les quelques fringillidés décédés qui furent envoyés au laboratoire de diagnostique étaient tous très maigres, ce qui est très inattendu en cette période de l’année où la nourriture est abondante. Ceux que j’ai reçu avaient un nombre de problèmes autre que le fait d’être maigre mais aucun n’avais la Salmonellose. Certaines lésions observées furent l’inflammation du jabot et de l’oesophage (possiblement dû au Trichomonas, un parasite protozoaire), l’inflammation du foie, pneumonie, thrombose vasculaire (blocage) dans les poumons, etc."
Des éruptions de cas de Salmonellose dans les passereaux sont causés par les bactéries du type Salmonella spp., et peuvent survenir durant les périodes de chaleur durant l’été lorsque les oiseaux peuvent être stressés ou lorsqu’ils se concentrent pour se nourrir et s’abreuver. Les parasites tel que le Trichomonas peuvent aussi propager lorsque la concentration d’oiseaux aux mangeoires est élevée, où les oiseaux infectés peuvent entrer en contact avec les oiseaux sains. Le nettoyage des mangeoires régulièrement en utilisant un mélange 1:10 de javellisant et d’eau réduira la propagation de ces types de maladies dans les populations d’oiseaux sauvages. En attendant, les pathologistes vétérinaires vont poursuivre leur enquête sur la/les cause(s) de tous ces fringillidés malades.
Photo: Un Roselin pourpré ayant un oeil enflé observé à Mary’s Point, NB par David Christie
4 Août 2008 – L’atlassage se poursuit!
Chardonneret jaune, photo par John Chardine
Croyez-le ou non, il y a encore plusieurs oiseaux qui nichent encore! Par contre, soyez informés, il y a aussi plusieurs oiseaux qui ont terminés leur nidification et qui se préparent maintenant pour leur migration, ou, sont déjà en migration. Donc qu’est-ce que ceci représente pour l’atlassage? Vous pouvez définitivement encore faire de l’atlassage mais, essayer de porter plus d’attention qu’au début du mois de juillet. À cette période de l’année il est probablement préférable de ne plus utiliser les codes ‘H’ et ‘S’ car un oiseau présent dans n’importe lequel des habitats, ne démontrant aucun signe additionnel de nidification peut être simplement un oiseau qui ne fait que migrer et passer par votre carré. De plus, pour certaines espèces, tel que pour le Bruant à gorge blanche, les jeunes testent présentement leurs aptitudes à chanter et continueront de ‘pratiquer’ durant leur migration. La meilleure approche à l’atlassage au début du mois d’août est de chercher pour des codes de nidification plus élevés tel que le transport de nourriture ou des jeunes ayant récemment quittés le nid et encore accompagnés de leur(s) parent(s). En portant plus d’attention à chercher pour des codes de nidification plus élevés, vous vous assurez que les oiseaux que vous ajouterez à votre carré ont effectivement nichés dans votre carré.
Il est aussi une bonne idée de consulter l’information sur les dates de nidification disponible sur notre site web. Certaines espèces, tel que le Jaseur d’Amérique et le Chardonneret jaune, débutent habituellement à nicher au milieu de l’été ce qui veut dire qu’on est présentement dans le meilleur temps pour faire de l’atlassage pour ces espèces. De plus, plusieurs espèces de grives et de bruants nicheront plus d’une fois dans une saison (j’ai observé un Bruant à gorge blanche transportant du matériel de nidification le 24 juillet) donc n’écartez pas la possibilité de confirmer des espèces lors de leurs second ou troisième essai de nidification. D’autres espèces, comme la plupart des parulines, ont terminés (ou presque terminés) leur nidification. En résumé, si vous voulez poursuivre votre atlassage, allez-y et si vous n’êtes pas certain si une observation en particulier est une évidence de nidification, contactez nous au bureau de l’Atlas ou contactez votre Coordonnateur régional.
4 août 2008 – Les données continues à entrer!
Une quantité incroyable de données ont déjà été soumises via notre site web en 2008 et à chaque jour des données sont soumises. Depuis le début de l’année, les atlasseurs ont soumis un total de 1 118 formulaires d’indice de nidification pour 791 carrés, ont atlassés pendant 3 291 heures et ont soumis des données pour 2 272 points d’écoute et ce dans 260 carrés …WOW! De plus, les atlasseurs ont travaillés très fort afin de documenter la location et l’habitat pour les quatre nouvelles espèces ajoutés à la liste des espèces en péril (Martinet ramoneur, Engoulevent d’Amérique, Moucherolle à côtés olive et la Paruline du Canada)–les observations pour ces espèces ont déjà été documentées dans plus de 100 carrés. Et ceci n’est que la pointe de l’iceberg car il y a encore beaucoup de données qui n’ont pas encore été soumises.
Si vous n’avez pas soumis de données, ne paniquez pas, il reste encore beaucoup de temps et plusieurs atlasseurs sont occupés à effectués leurs dernières sorties d’atlassage avant que les nicheurs soient partis. Pour ceux et celles qui soumettent leurs données en format papier, veuillez envoyer vos formulaires à votre Coordonnateur régional avant le 31 octobre 2008 et pour ceux et celles qui entrent leurs données en ligne, veuillez le faire avant le 31 janvier 2009.
Photo: Colibri à gorge rubis par John Chardine
4 août 2008 – Le café ‘Maritimes Atlas Coffee’ s’envole des tablettes
En juin 2008, Just Us! Coffee Roasters Co-op a lancé un nouveau café – Maritimes Breeding Bird Atlas Coffee – dont 10% des ventes vont directement au projet de l’Atlas des Oiseaux Nicheurs des Maritimes. Basée à Wolfville, NÉ, Just Us! est le premier torréfacteur canadien à produire du café équitable et leurs produits de café sont organiques et ‘respectent’ les oiseaux (bird-friendly). Le café Maritimes Breeding Bird Atlas Coffee semble être très populaire et Just Us! est présentement dans le processus de production de plus d’étiquettes pour le café de l’Atlas des Maritimes afin de combler la demande. Merci à tous nos atlasseurs qui ont fait la promotion de notre projet à leurs ami(e)s et voisin(e)s–vos efforts ont définitivement portés fruit!
Le café Maritimes Breeding Bird Atlas Coffee sera encore en vente jusqu’à l’automne et peut être acheté par téléphone au 1-888-668-8436 ou à partir des boutiques-cafés Just Us! Cafes (situés à Grand Pré, Wolfville, Halifax-Barrington Street et Halifax-Spring Garden; tous en Nouvelle-Écosse).
21 Juillet 2008 – La Chorale de l’Aube laisse place au Chœur des Mendiants
Les adultes commençant à moins chanter (même si plusieurs chantent encore), leurs chants sont remplacés par une génération plus jeune — leurs oisillons. Présentement est l’un des meilleurs temps de l’année pour confirmer la nidification de plusieurs espèces de passereaux en observant leurs jeunes ayant récemment quittés le nid ‘FY’. Comment repérer ces jeunes? On peut souvent entendre ceux-ci mendier de la nourriture à leurs parents en émettant un son ressemblant à un ‘jit-jit’ (un peu à la façon d’une machine à écrire), de l’intérieur de la forêt, d’un buisson ou peu importe le type d’habitat où vous pouvez vous trouvez. Si vous ‘pisher’, les chances sont qu’un parent fera une apparition aussi. L’identification de ces jeunes peut être difficile, mais avec un peu de patience, la plupart peuvent être identifiés. Certains, tel que la Paruline à flanc marron et le Junco ardoisé, ont un plumage très différent des adultes, tandis que d’autres, tel que le Moucherolle tchébec, ressemble beaucoup aux adultes. Une lecture rapide dans votre guide afin de voir les différences (ou le manque de différences) entre les juvéniles et les adultes avant de vous aventurez sur le terrain peur être utile. De plus, sur les becs des jeunes ayant récemment quittés leurs nid, on peut observer une partie plus charnue et aussi on peut remarquer que leurs plumes ont une apparence duveteuse (dû au fait que la structure des plumes est plus lâche). Les jeunes peuvent avoir de la difficulté à voler; volant seulement sur de courtes distances et souvent atterrissant en catastrophe dans un buisson au lieu de s’y poser. Si vous trouvez un jeune dont vous n’êtes pas sûr de l’identification (les jeunes bruants et parulines peuvent être difficiles à identifier), vous n’avez qu’à attendre que l’adulte revienne nourrir le jeune. Il devrait y avoir plusieurs jeunes un peu partout présentement, n’attendant que d’être trouvés et ce au cours des deux prochaines semaines.
Photo: Jeune Merle d’Amérique (FY), photo par Ivy Austin
>8 Juillet 2008 – Progrès (majeur) jusqu’en date d’aujourd’hui
Déjà, les atlasseurs ont commençés à entrer leurs données (ne vous sentez pas mal si vous ne l’avez pas encore fait, vous n’êtes pas les seuls). Par contre, à partir de ce qui fût entré jusqu’ici, il est évident que les atlasseurs des Maritimes sont à l’oeuvre!! Déjà plus de 14 000 oiseaux furent observés et reportés à la base de données, avec 1 702 points d’écoute et des données pour 582 carrés. Incroyable – et ce n’est que ce qui fût entré en ligne. D’atlasseurs d’un peu partout, ici au bureau de l’Atlas nous avons entendus des nouvelles de personnes trouvant de nouvelles espèces dans leurs carrés et aussi la confirmation de plusieurs autres. Jusqu’ici, on peut déjà dire que la troisième année semble être notre meilleure année. MERCI à tous et toutes pour votre très beau travail et ayez beaucoup de plaisir pour le reste de la saison!
Photo: Bruant des marais, photo par John Chardine
8 Juillet 2008 – La saison de nidification bat son plein!
Le ‘pic’ de la saison de nidification est maintenant arrivé et même si les passereaux chantent encore à plein poumons, de plus en plus, les oiseaux sont observés transportant de la nourriture soit à un nid ou à des jeunes ayant récemment quittés le nid. Donc, c’est le meilleur moment de l’année pour augmenter les codes de nidification ‘possibles’ à ‘probable’ ou ‘confirmé’. Mais où commencer? L’une des meilleures façons d’augmenter les indices de nidification est de refaire le(s) même(s) trajet que vous avez pris en juin. Par exemple, si vous savez que vous aviez un adulte d’une espèce qui chantait à un endroit précis lors de la semaine dernière (ou un peu plus), retournez-y et allez voir si l’oiseau y est encore. S’il y est encore, vous pouvez changer votre indice de nidification à ‘T’ (territoire). Bien sûr, ce n’est pas tout le monde qui ont eu la chance de sortir pour faire de l’observation en juin…ce n’est pas grave, il y a d’autres façons d’augmenter les indices de nidification. À ce temps-ci de l’année, même si certaines espèces chantent moins, ceci ne veut pas qu’ils ne chantent plus. Essayez de ‘pisher’ vous pourriez être surpris de voir ce qui pourrait sortir avec de la nourriture au bec (souvent les parulines, grives et viréos répondent aux ‘pish’ à ce temps de l’année). C’est aussi le temps parfait pour chercher pour les nids de pics – écoutez pour les jeunes criant de l’intérieur de l’arbre (ils sont parfois très bruyants) et ensuite vous n’avez qu’à attendre pour voir quelle espèce revient au nid pour les nourrir.
Photo: Paruline Jaune, photo par Christopher Clunas
2 juillet, 2008 – L’Atlas dans les médias
Un petit article fût publié dans le Telegraph Journal au sujet de l’Atlas dans le journal d’aujourd’hui (2 juillet, 2008). Ivy Austin (Assistant Coordonnateur de l’Atlas des Oiseaux Nicheurs des Maritimes) et Roy LaPointe (Coordonnateur Régional de la région 4) furent consultés pour cet article. Vous pouvez lire cet article en cliquant ici (article en anglais seulement). Un second article fût publié dans le Sackville Tribune-Post de la semaine dernière (soit le 25 juin 2008). Sandy Burnett (un atlasseur de la région de Sackville, NB) fût consulté pour cet article.
Du côté de la radio, vous pourrez entendre une entrevue avec l’Assistant Coordonnateur de l’Atlas, Ivy Austin, au sujet de l’Atlas à la radio de Radio-Canada (station francophone) demain matin entre 6h30 et 8h30.
16 juin, 2008 – Nouvelles de Becky
Moi et Kyle Wellband sommes partis de Sackville le 30 mai 2008. Depuis, nous n’avons seulement eu que deux jours de pluie (et celle-ci en est l’une d’elle et je suis présentement dans la librairie d’Edmundston). Nous avons donc été chanceux de pouvoir faire beaucoup d’atlassage et effectués des points d’écoute presqu’à tout les jours (nous avons complétés les points d’écoute dans 16 carrés jusqu’ici et souhaitons en terminer beaucoup d’autres d’ici la date limite du 3 juillet). Il y eu plusieurs points forts pendant notre trajet – beaucoup trop pour tout les énumérés mais en voici quelques unes. Kyle a développé un réel talent pour faire la découverte de nids de Bruant à gorge blanche et en a trouvé jusqu’à présent trois – deux contenant des oeufs et l’autre contenant des jeunes. Nous avons aussi trouvé un nid de Chevalier grivelé contenant quatre oeufs, un nid de Grive solitaire contenant des oeufs et quelques nids de Moucherolles phébis, Pics maculés et Pics chevelus aussi. Nous avons aussi trouvés des colonies d’Hirondelles à front blanc (dont une dans le stationnement du campement d’Irving dans la région de Deersdale) et aussi un possible site de nidification et de repos pour les Martinets ramoneurs (un gros arbre creux dans le milieu d’une tourbière où plus de 10 Martinets ramoneurs volaient au-dessus et ce dans la région 8). Nous avons observés des Parulines couronnées, des Parulines à tête cendrée, des Grives à dos olive and des Parulines à gorge noire transportant du matériel pour la construction d’un nid et avons aussi observés un Bruant de Lincoln, un Bruant chanteur, un Viréo à tête bleue et un Merle d’Amérique transportant de la nourriture. De plus, on en apprend de plus en plus sur les oiseaux et leurs préférences d’habitat. Par exemple, jusqu’ici, Kyle et moi pensaient que les Parulines bleues préféraient les forêts de feuillues mais nous avons changés d’idée car nous en avons trouvés plusieurs douzaines dans les forêts de type mixte de tout âges. D’autres belles observations incluent : Tangara écarlate, Paruline des pins, Paruline du Canada, Quiscale rouilleux, Épervier brun et Paruline tigrée. Inutile de vous dire que nous adorons notre expérience!! (Je ne peux attendre que cette pluie se termine pour qu’on puisse y retourner). J’espère que vous avez tous du bon temps d’atlassage aussi et ne vous gênez pas pour partager vos aventures (ou mésaventures) avec tout le monde sur le site de discussion de l’Atlas.
Bruant à gorge blanche, photo par Denis Doucet
17 juin, 2008 – Promenade au Cape Breton, NÉ (par Ivy Austin)
La fin de semaine dernière (du 13 juin au 16 juin), j’étais invité par Patrick ‘Fritz’ McEvoy, le CR de la région 26, à venir participer à un atelier sur l’observation d’oiseaux tenu à Cape North, NÉ. Je quittai très tôt vendredi matin afin d’effectuer des points d’écoute dans la région 21 tel que prévu pour cet été. Je rencontrai Fritz plus tard cette journée là après une longue journée de promenade en voiture dans cette belle région qu’est la région 26. L’atelier s’est bien déroulé et fût suivi d’une sortie d’observation d’oiseaux non-loin. Un bon groupe de personnes de différents âges et endroits était présent et furent très intéressés par les progrès de l’Atlas. Dimanche, moi et Fritz avons effectués des points d’écoute et de l’atlassage dans son carré et avant de partir lundi matin, nous avons réussi à terminer les 15 points d’écoute de ce carré prioritaire. Nous avons observés plusieurs oiseaux dont certains furent confirmés tel que le Bruant fauve (qui transportait de la nourriture), 2 nids de Grand héron sur les falaises d’une île à White Point où nichait aussi des Guillemots à miroir, des Goélands marins, des Goélands argentés et des Mouettes tridactyles et un couple d’Eider à duvet y étaient aussi présent accompagnés de deux jeunes. Nous avons aussi observés quelques Moucherolles à côté olive (A), Tyrans tritri, Paruline du Canada, quelques Parulines tristes (S), une Océanite cul-blanc a un point d’écoute côtier situé près de St. Paul’s Island et plusieurs autres. Je remercie Fritz pour tout, j’ai vraiment adoré son coin du Cape Breton!
27 mai 2008 – La période de point d’écoute est prolonger du 29 mai au 3 juillet!
Le Comité technique de L’Atlas des Oiseaux Nicheurs des Maritimes se sont réunis ce lundi 26 mai et ont pris la décision de prolonger la période de point d’écoutes de trois jours de plus au début et à la fin de juin (qui était le mois utilisé pour les points d’écoute). L’intention de ce prolongement est de donner l’opportunité aux personnes résidant dans les régions où les oiseaux commencent à nicher plus tôt (i.e. le sud de la Nouvelle-Écosse) de débuter leurs points d’écoute plus tôt, et pour ceux et celles résidants dans les régions où les oiseaux tendent à nicher plus tard (i.e. le nord du NB et le Cape Breton) un peu plus de temps à la fin du mois. Cette extension représente aussi qu’il faut faire plus attention aux activités des oiseaux (reconnaitre les migrants comparativement à ceux dans leur habitat de nidification) mais du même coup, nous donnera plus de temps afin de s’assurer que le travail soit fait. Si vous planifiez faire des points d’écoute cette été, veuillez en aviser votre Coordonnateur régional.
Carouge à épaulettes chantant, photo par John Chardine
28 mai 2008 – Le guide révisé pour recenser les espèces en péril est maintenant disponible!
En 2007 et 2008, le statut de quatre espèces – Engoulevent d’Amérique, Martinet ramoneur, le Moucherolle à côtés olives et la Paruline du Canada – furent évalués par COSEPAC (le Comité sur la Situation des Espèces En Péril Au Canada). COSEPAC ont désignés ces quatre espèces comme étant ‘menacées’, signifiant que ces espèces sont en déclin et qu’ils pourraient être en ‘péril’ si rien n’est fait pour renverser les facteurs menant à leur extirpation ou extinction. Pour chacune de ces espèces, les nouvelles observations de nidification, ‘identification des caractéristiques des habitats clés, et l’évaluation de leurs statuts dans les Maritimes sont des étapes requises pour le développement d’un plan de conservation. Pour aider à la collecte d’informations importantes sur ces espèces, nous vous demandons d’emplir un formulaire d’oiseaux rares lorsque ces espèces sont observées. L’information que vous recueillerez sera utilisée par les biologistes des Espèces en Péril du Service Canadien de la Faune pour identifier l’habitat critique pour chacune de ces espèces (l’information recueillie par les atlasseurs est déjà utilisée afin d’identifier l’habitat critique du Petit Blongios).
Pour aider à augmenter les observations de ces quatre espèces, une édition révisée du guide ‘Recenser les espèces en péril dans les provinces Maritimes’ a été crée et est maintenant disponible en ligne sous Matériel pour les Participant. Pour ceux et celles qui désireraient une version en papier, veuillez contacter le bureau de l’Atlas et on vous en fera parvenir un.
28 Mai 2008 – Terminer votre carré – but visé pour 2008
Jusqu’à présent, la plupart des atlasseurs ont effectués entre 5 et 15 heures de recensements dans leur(s) carré(s) et se demandent maintenant comment ils pourraient ‘terminer’ leur(s) carré(s) (un carré est considéré comme terminé lorsque 20 heures de recensements furent effectués et environ 95% des espèces prévues sont observées). Votre résumé de carré vous indiquera quelles espèces furent détectées dans votre carré lors du premier Atlas. Voici quelques points à considérer lorsque vous essayez de terminer votre carré: Est-ce que tout les habitats furent visités? Est-ce qu’il y a des groupes d’espèces qui sont absents de votre liste (ex.: les espèces crépusculaires comme l’Engoulevent d’Amérique)? Combien d’espèces sont confirmées? Dépendamment de vos réponses à ces questions, compléter votre carré pourrait nécessiter plus de temps dans certains habitats, visiter votre carré à différent temps de la journée ou visiter votre carré plus tard en juillet afin de chercher pour les espèces transportant de la nourriture. Si vous avez effectués plus de 20 heures dans votre carré et que vous voulez faire d’autres atlassage, veuillez contacter votre coordonnateur régional afin de voir quel autre carré serait disponible pour vous.
Mésange a tete noire creusant son nid, photo par John Chardine
28 Mai 2008 – Les Cartes des espèces et de l’effort ont un nouveau visage!
Afin de donner un meilleur aperçu aux atlasseurs de quels carrés sont complétés et quels carrés requièrent plus d’efforts de recensement, les cartes de l’effort furent changées afin de représenter plus précisément le nombre d’heures effectuées dans chacun des carrés. Maintenant, les carrés jaunes représentent ceux avec moins de 10 heures de recensement, ceux verts pales représentent les carrés ayant de 10 à 19 heures de recensement et les carrés verts foncés sont ceux ayant 20 heures et plus de recensement.
28 mai 2008 – Le café de l’Atlas des Maritimes sera en vente dès le 1er juin 2008.
Dès le 1er juin 2008, regardez pour le logo de l’Atlas jaune sur le café Just Us!. Ce café est cultivé à l’ombre au Mexico, dans des régions où plusieurs de nos oiseaux nicheurs passent leur hiver, et 10% des profits sera versé à l’Atlas des Oiseaux Nicheurs des Maritimes. Visitez l’un des quatre cafés Just Us! (à Grand Pré, Wolfville, Halifax Barrington Street et Halifax Spring Garden) pour acheter votre café de l’Atlas des Maritimes ou appelez au 1-888-668-8436. Pour plus d’informations sur le café cultivé à l’ombre et les bénéfices pour les oiseaux, consultez cet article du 1er mai dans les archives des dernières nouvelles. Pour plus d’information au sujet de Just Us!, visitez leur site web.
26 Mai 2008 – La saison d’atlassage est belle et bien débutée!
Merle d’ Amérique amassant du matériel pour construire son nid, photo par John Chardine
Déjà 108 espèces furent rapportées dans la base de données de l’Atlas pour 2008. Trente quatre espèces furent entrées comme nicheurs confirmés incluant: Canard branchu, Harle couronné, Buse à queue rousse, Crécerelle d’Amérique, Bécasse d’Amérique, Petite Nyctale, Chouette rayée, Pic chevelu et le Carouge à épaulettes (pour n’en nommer que quelques uns). Donc si vous n’avez pas eu la chance de débuter, il est maintenant temps de visiter votre carré. Par contre, soyez prudent avec les parulines, plusieurs sont encore en migration et chante tout en se déplaçant. Pour les parulines et autres passereaux, vérifier que l’espèce est dans le bon habitat de nidification ainsi que dans leur saison de nidification (mais rappelez-vous que ces dates ne sont que des guides et varieront selon les régions). Une des meilleurs façons d’être sûr que vous n’êtes pas en présence d’une espèce qui n’est qu’en migration est d’observer pour un comportement indiquant un indice de nidification plus élevé que seulement ‘possible’ ou de retourner au même endroit une deuxième fois au moins une semaine après la date d’observation. À Amherst Point, il y a une Paruline tigrée qui chante du haut des conifères depuis plus de deux semaines et demi donc je suis presqu’assurée qu’il y est pour rester, même si plusieurs autres sont seulement de passage.
Bonne chance et ayez beaucoup de plaisir!
26 Mai 2008 – Préparations pour 2008 (ce sera super!)
La saison principale d’atlassage (Juin et Juillet) est presque arrivée et partout dans les Maritimes, les atlasseurs se préparent à aller sur le terrain. Les Coordonnateurs de l’Atlas ont visités plusieurs régions, incluant Edmundston, Wolfville et White Point, afin de faire des présentations pour les clubs de naturalistes et participer à des sorties d’atlassage. Les formulaires pour 2008 ont été envoyés et vous les recevrez sous peu (si ils ne sont pas déjà arrivés). Pour les atlasseurs qui prévoient faire des points d’écoute, veuillez informer votre Coordonnateur Régional à propos des endroits que vous visiterez afin que le travail ne soit pas dupliqué. Cliquez ici pour la liste des carrés où l’équipe de l’Atlas fera des points d’écoute cet été (et n’hésitez pas à nous informer si vous aviez déjà planifiés faire les points d’écoute de ces régions).
Comme vous vous préparez pour cette saison, il y a plusieurs ressources sur notre site web que vous pouvez utiliser afin de vous aidez à savoir où mettre vos efforts de recensement, incluant les Résumés de carré (ceux-ci vous donne la liste des espèces qui furent observées jusqu’ici lors de cet Atlas et quelles espèces furent retrouvées durant le premier Atlas) et les Listes régionales (qui vous donnera la liste de toutes les espèces observées dans cette région). Bon atlassage!
Photo par Ivy Austin
26 Mai 2008, – ‘Trucs’ pour identifier les oiseaux par leurs chants
Pour ceux et celles qui débutent à apprendre leurs oiseaux par le chant, il peut être utile de connaitre quelques ‘trucs’ que plusieurs observateurs d’oiseaux utilisent pour les aider à identifier (et se rappeler) des chants de différentes espèces. Cliquez ici pour vous retrouverez un tableau contenant plusieurs espèces avec les phrases qui sont typiquement associées à leurs chants – i.e., il chante avec un rythme similaire ou une cadence similaire aux phrases. Rappelez-vous que les chants répertoriés ci-dessous sont les chants ‘typiques’ pour chaque espèces et que les chants peuvent variés selon les régions et les individus. Aussi inclut dans le tableau est le type d’habitat dans lequel on retrouve habituellement l’espèce. L’habitat peut être un indice important dans l’identification des oiseaux que vous entendez.
Photo: Paruline à flancs marron, photo par Jim Stevenson
1er Mai, 2008 – Just Us! et l’Atlas des des Maritimes ont joint leurs forces
En mai 2008, la Coopérative des Torréfacteurs à Café Just Us! lance une nouvelle ligne de café – le café de l’Atlas des Oiseaux Nicheurs des Maritimes – et 10% des ventes de ce café iront directement au projet de l’Atlas des Oiseaux Nicheurs des Maritimes. Basé à Wolfville, NÉ, le Café Just Us! est le premier torréfacteur à café canadien équitable, promouvant des relations d’échange basé sur le respect, l’émancipation et l’équité. Les produits Just Us! sont organiques et bons pour les oiseaux. Le café de l’Atlas des Oiseaux Nicheurs des Maritimes provient des plantations de culture sous couvert forestier dans les montagnes du centre-sud du Mexique.
Comme vous le savez probablement déjà, plusieurs des oiseaux qui nichent ici dans les Maritimes migrent au sud du Mexique et en Amérique du Sud et en Amérique Centrale pour l’hiver. De tous les systèmes d’agricultures des tropiques, c’est dans les plantations de café cultivées sous couvert forestier où l’on retrouve les nombres les plus élevés d’oiseaux migrateurs. La structure végétale en multi-étages du café cultivé sous couvert forestier fournit de la nourriture et un abri pour plusieurs espèces d’oiseaux dans leur aire d’hivernage(les oiseaux se nourrissent des fleurs et des fruits, ainsi que des insectes dans les sous-bois ombragés). Les oiseaux des Maritimes qui fréquentent les plantations de culture en couvert forestier incluent: le Moucherolle à ventre jaune, le Viréo à tête bleue, la Grive à dos olive, la Paruline obscure, la Paruline à gorge noire, la Paruline à collier et l’Oriole de Baltimore (pour en nommer que quelques uns; pour plus d’information cliquez ici, version anglaise disponible seulement).
Pour tous les observateurs d’oiseaux qui débutent leurs journées avec une (ou plusieurs) tasse(s) de café, veuillez s’il-vous-plaît considérer utiliser le café de l’Atlas des Oiseaux Nicheurs des Maritimes. Le café de l’Atlas des Oiseaux Nicheurs des Maritimes sera disponible dès la mi-mai. Le café Just Us! Coffee peut êtreacheté en ligne à www.justuscoffee.com, par téléphone au 1-888-668-8436 ou dans toutes les boutiques à café de Just Us! (localisé à Grand Pré, Wolfville, Halifax (Barrington Street) et Halifax (Spring Garden)). Just Us! est aussi en vente dans plusieurs épiceries et Coopératives locales un peu partout dans les Maritimes.
Photo de l’Oriole de Baltimore par Jim Stevenson
1er Mai, 2008 – La prochaine réunion du Nova Scotia Bird Society sera entièrement consacrée à l’atlassage!
Cette année, le Nova Scotia Bird Society est l’hôtesse de leur réunion annuelle des sociétés d’oiseaux ‘hors-région’ au Centre de Villégiature de White Point près de Liverpool le 24 et 25 mai 2008. La réunion visera les participants à l’Atlas, ainsi qu’à tous ceux et celles qui seraient intéressés à se joindre au projet de l’Atlas. Tous sont bienvenus!
Nous débuterons la fin de semaine avec un atelier, le samedi après-midi, concernant divers sujets de l’Atlas incluant comment compléter votre carré et comment chercher pour les espèces plus discrètes. Les coordonnateurs de l’Atlas, Becky Stewart et Ivy Austin, accompagnés des Coordonnateurs Régionaux Peter Hope, James Hirtle, Donna Ensor et Suzanne Borkowski seront prêts et disposés à répondre à toutes les questions concernant l’Atlas que vous pourriez avoir. Dimanche matin, il y aura une démonstration de point d’écoute suivi du déjeuner et du choix entre plusieurs sorties sur le terrain.
Pour réserver votre chambre au Centre de Villégiature de White Point pour la nuit du 24 mai, appelez au 1-800-565-5068. (Soyez sûr de mentionner que vous êtes avec le Nova Scotia Bird Society afin d’avoir un taux spécial de 120$ pour une chambre double dans le Centre ou 135$ pour un chalet à une chambre situé près de la
plage).
1er Mai, 2008 – Guide des espèces en péril de la Nouvelle-Écosse
Parc Canada, en collaboration avec plusieurs autres partenaires, a récemment produit un guide d’identification et d’information pour les espèces en péril de la Nouvelle-Écosse. Harold et Diane Clapp, deux environnementalistes volontaires dévoués, ont approchés les Parcs avec l’idée de créer un guide de terrain pour es espèces en péril à la soirée d’appréciation des volontaires de Kejimkujik de 2006. Le produit final est un guide de 100 pages qui fournit une description détaillée de chacune des 42 espèces en péril en Nouvelle-Écosse (de la Martre d’Amérique jusqu’à la Clèthre à feuilles d’aulne, incluant le Pluvier siffleur et l’Engoulevent d’Amérique), ainsi que, l’information sur l’habitat, les menaces et qui contacter lorsqu’une des espèces est observée. Le guide peut être téléchargé au www.speciesatrisk.ca (version anglaise disponible seulement).
29 Avril, 2008 – La Paruline du Canada désignée comme étant Menacée
Vendredi dernier, le Comité sur la Situation des Espèces en Péril au Canada a désigné la Paruline du Canada comme étant ‘Menacée’, ce qui signifie qu’il est probable que la Paruline du Canada devienne en péril si les facteurs qui affectent le déclin de leur population ne sont pas renversés. La majorité de l’aire de nidification de la Paruline du Canada se trouve au Canada (près de 80%). Bien que les tendances varient régionalement, en général cette espèce démontre un déclin significatif à long terme. Les raisons de ce déclin sont encore obscures, la dégradation de l’habitat dans leurs aires d’hivernage et de nidification pourrait être une cause potentielle. Dans les Maritimes plus spécifiquement, les pratiques de gestion forestière visant à éclaircir et réduire les composantes des forêts à feuilles larges pourraient réduire l’habitat de nidification disponible pour cette espèce.
Suite à cette nouvelle désignation, l’Atlas demande à ses volontaires de remplir un formulaire d’oiseaux rares pour toutes observations de Paruline du Canada réalisées cet été. Les informations les plus importantes à prendre en note sont les coordonnées de l’endroit (que ce soit à partir d’une carte ou d’un GPS) et la description de l’habitat dans laquelle la Paruline du Canada a été détectée.
Bien que l’habitat de nidification de la Paruline du Canada puisse être un peu variable, elles sont habituellement retrouvées dans des habitats de forêts mixtes humides, composés d’arbres matures ou d’âges moyens, ayant un sous-bois dense. De plus, la Paruline du Canada est habituellement associée aux arbres à feuilles larges et arbustes, même si les conifères peuvent être présents. Ci-dessous, vous pouvez voir deux photos d’habitat où des Parulines du Canada furent observées dans le nord du NB l’an dernier.
Deux endroits où nous avons rencontrés les Parulines du Canada; il y avait un marécage tout près de l’habitat pour la deuxième photo; photos par Becky Stewart.
Photo de la Paruline du Canada par Jerry DeBoer
29 Avril, 2008 – Réunion des Coordonnateurs Régionaux (CR) tenue à Memramcook, NB
Vingt-cinq Coordonnateurs Régionaux ainsi que l’équipe de l’Atlas et plusieurs membres du Comité Directeur de l’Atlas se sont réunies à Memramcook, Nouveau-Brunswick afin de discuter des progrès de l’Atlas et de planifier la prochaine saison de terrain. Bernard Forsythe, un volontaire actif de l’Atlas et un expert sur tout ce qui concerne les rapaces, était aussi présent afin de répondre à certaines questions spécifiques concernant la nidification des rapaces. Les Coordonnateurs Régionaux ont eu deux jours pour discuter d’une variété de questions concernant l’atlassage (incluant la motivation des atlasseurs, la complétion des points d’écoute, les plans pour 2008, la révision des formulaires d’espèces rares et le système en ligne). Les CRs ont aussi trouvé du temps pour observé une Chouette rayée, un Harle huppé, quelques Érismatures rousses et une variété d’autres espèces. La réunion s’est avéré être une belle opportunité pour l’échange d’informations entre les différentes régions. Donc chers atlasseurs soyez prêt – vos CRs sont gonflés à bloc et prêt à partir!
Les CRs discutent du système en ligne, photo par Ivy Austin.
15 Avril 2008 – Le 48e rapport des Fichiers de nidification des oiseaux est disponible!
Moucherolle des aulnes, photo par Gord Belyea
En 2007, il y eu une énorme augmentation dans le nombre de cartes de nidification soumises comparativement aux années passées, en partie, ceci est dû à la soumission en ligne de rapports de nidification par les participants de l’Atlas. Les Carouge à épaulettes se retrouvent au sommet de la liste avec 188 rapports de nids soumis.Trois nids de Grive de Bicknell furent trouvés au NB (apportant le nombre total de nid de Grive de Bicknell au NB à 4). Comme autres découvertes intéressantes, un nid de Nyctale de Tengmalm au Cap Breton et un nid de Moqueur roux au NB. Je ne revelerai pas toutes les belles découvertes, veuillez consulter le rapport annuel de la coordonnatrice du projet Julie Paquet en cliquant ici (en anglais).
15 Avril 2008 – L’équipe de l’Atlas visite le Club de Naturaliste de Miramichi
Les Coordonnateurs du projet, Becky Stewart et Ivy Austin, ont passé une très belle soirée avec le Club de Naturalistes de Miramichi ce lundi, 14 Avril, 2008. Becky donna une présentation au sujet de l’Atlas des Maritimes qui a couvert : le rôle de l’Atlas, comment ça fonctionne, quels seront les résultats finaux, ce qui fût réalisé jusqu’à présent et comment utiliser ses connaissances sur les préférences d’habitat des oiseaux pour améliorer la détection de certaines espèces, comme par exemple, l’utilisation d’enregistrements des chants et visiter votre carré à différents temps de la journée. Merci à tous ceux et celles qui ont participé(e)s!
1er Avril 2008 – Le Bulletin du printemps 2008 est en ligne!
Le Bulletin du printemps 2008 est maintenant disponible en ligne et pour ceux et celles qui ont demandé(e)s de le recevoir par la poste, il arrivera chez vous très bientôt. Le bulletin de ce printemps inclut des articles sur: Espèces marquantes de 2007; Comment je planifie terminer mon carré; Nouvelles espèces nidificatrices potentielles pour les Maritimes; comment faire de l’atlassage pour les rapaces; des endroits inhabituels pour la nidification d’Hirondelles rustiques; et plus encore. Merci à tous ceux et celles qui ont contribué(e)s au bulletin. Si vous désirez écrire un article pour les prochains bulletins ou avez une idée d’article, contactez le bureau de l’Atlas au atlasmaritimes@gmail.com.
1er Avril 2008 – Le début de la saison d’atlassage est commencé!
En route pour installer des nichoirs pour rapaces, photo par Amanda Lowe
Avec toute cette neige qui commence à fondre (et qui ne tombera plus on l’espère), de plus en plus d’activité de nidification sont reportés pour les rapaces et hiboux sur les différents forums de discussion sur la nature et les oiseaux. Les observations sont trop nombreuses pour toutes les énumérées mais j’ai cru attirer votre attention sur quelques unes: un couple de Pygargues à tête blanche fût observé effectuant la fameuse ‘prise de talon’ durant leur parade nuptiale aérienne; un Autour des palombes fût observé transportant du matériel pour un nid; et plusieurs espèces d’hiboux furent entendus ou apperçus sur leurs territoires et plusieurs nichent déjà. Les autres espèces qui vont débutées leur nidification prochainement (ou qui ont déjà débutées) incluent : plusieurs espèces de canards (Harles, Canard noir, Canard branchu), la Buse à queue rousse et la Bécasse d’Amérique. Pour une liste complète des nicheurs hâtifs, consultez l’article intitulé ‘Participer à l’inventaire au tout début de la saison’ du bulletin du printemps 2007ou vérifiez les dates de nidification sur notre site web.
30 Mars 2008 – Les insulaires sont prêts pour la prochaine saison de l’Atlas
Samedi dernier, 29 mars 2008, 16 volontaires se sont rencontrés pour un atelier sur l’atlassage à Charlottetown, IPE, afin de se préparer pour la saison 2008 de l’Atlas. L’atelier était tenu par Rosemary Curley, la Coordonnatrice Régionale (CR) de l’ile et Diane Griffin, une volontaire dédiée à l’Atlas. Rosemary débuta la session avec une présentation intitulée ‘Règle de l’atlasseur; comment être un bon atlasseur’. En groupe, les volontaires ont discutés de tout les petits détails concernant les formulaires d’indice de nidification, l’entrée de données en ligne, les formulaires des espèces coloniales, les points d’écoute et quand un carré est complété. Dwaine Oakley, un autre volontaire dédié à l’Atlas, a présenté au groupe les ‘gadgets’ technologiques qu’il utilise sur le terrain pour l’aider à susciter une réponse des oiseaux présents (lecteur de dc portatif, iPod et iMainGo, un système de son portatif pour iPod). De plus, Becky Stewart, Coordonnatrice du projet, donna un bref apperçu des progrès de l’île à ce jour. Il y eu un bref arrêt dans la discussion afin de permettre à tous de déguster un délicieux diner ‘fait maison’ qui incluait une lasagne et un gâteau aux pommes. À la fin de l’atelier, la plupart des carrés prioritaires qui n’ont pas encore été visités furent assignés et les atlasseurs étaient prêt pour la prochaine saison.
29 Mars 2008 – La coordonnatrice prend la parole a une Conférence en foresterie
Becky Stewart, Coordonnatrice de l’Atlas, a présenté le projet d’Atlas aux forestiers présent à la réunion commune du NS Forest Technicians Association, de l’Institut Forestier du Canada et du Registered Professional Foresters Association of NS, tenu à Truro, NÉ, ce 27 et 28 mars 2008. La présentation de Becky ciblait les effets de la pratique de changements des terres sur la distribution et l’habitat des oiseaux, ainsi que sur le potentiel pour l’industrie forestière d’utiliser le projet de l’Atlas afin de développer et fournir un contexte pour leur propre programme de surveillance. Les autres présentations ciblaient la viabilité de la forêt acadienne et de l’industrie forestière.
Photo: Des jeunes Grand-ducs d’Amerique, photo par Richard Stern
14 Mars 2008 – En souvenir de Gareth
Gareth au sommet du Bald Peak, photo par Gareth Akerman
C’est avec grande tristesse que je vous informe de la mort d’un ancien employé de ÉOC, Gareth Akerman. Gareth, accompagné de trois autres individus, sont décédés dans l’écrasement d’un avion près de West Palm Beach en Floride, le 13 Mars 2008. Gareth travaillait sur un contrat de 6 mois avec le Florida Atlantic University, effectuant des recensements aériens pour l’étude des colonies d’oiseaux échassiers dans la région du lac Okeechobee.
Gareth a travaillé pour ÉOC durant l’été 2007 ; recensant les oiseaux nicheurs dans certaines des régions les plus isolées du nord du Nouveau-Brunswick. Gareth avait récemment complété sa maîtrise de recherche sur le rôle des forêts riveraines et des zones tampons riveraines sur la conservation des oiseaux dans les forêts acadiennes. Gareth a travaillé aussi avec le Bluenose Coastal Action Foundation sur le projet de rétablissement de la Sterne de Dougall en Nouvelle-Écosse et était volontaire pour plusieurs autres initiatives de conservation. De plus, il a voyagé partout dans le monde ce qui l’amena à enseigner l’anglais au Guatemala et planter des arbres dans l’ouest du Canada.
Gareth avait un vrai don pour trouver des Tangara écarlate, choisir les parfaites chansons pour la route et faire rire les gens. Il était de plus un incroyable chercheur de terrain, un écologiste dédié et un ami très apprécié. Il manque beaucoup à tout ceux et celles qui le connaissaient.
5 Mars, 2008 – Ouhhhh, mais qui se trouve dans les bois?
Le temps des hululements est maintenant arrivé; les mois de mars et avril étant probablement les meilleurs mois pour détecter les cris des hiboux. Déjà les Grand-duc d’Amérique peuvent être entendus et délimitent leurs territoires. Il y a probablement déjà quelques Grand-duc d’Amérique qui ont déjà un nid avec des oeufs (NE) et d’ici la fin du mois de mars, nous pourrons probablement observer certains nids contenant des jeunes. La saison de reproduction est aussi débutée pour les Petites nyctales et les Chouettes rayées (quelques unes sont déjà rapportées pour la saison 2008).
Quelle est la meilleure façon de faire de l’atlassage pour les hiboux? La première chose à faire est de chercher les habitats appropriés dans votre carré durant le jour (principalement les lots boisés ayant de grands arbres). Les Grands-ducs d’Amérique construisent rarement leur nid, ils utilisent souvent de vieux nids de corneilles ou de corbeaux. La Chouette rayée et la Petite Nyctale sont toutes deux des espèces nichant dans des cavités, utilisant des cavités crées par des arbres brisés ou par des pics. Même si la Petite nyctale peut être retrouvée dans tout types de forêts, leur densité est généralement plus élevée dans les forêts de conifères. Les Chouettes rayées sont habituellement retrouvées dans des forêts décidues ou mixtes. Lorsque vous aurez situés de tel habitats, visitez les durant la nuit, préférablement accompagné d’un ami et d’un thermos de chocolat chaud et en passant de cinq à dix minutes dans chacun de vos sites. Utiliser des cd des cris de hiboux peut s’avérer très productif pour l’obtention d’un cri d’un hibou situé tout près (la Chouette rayée est parfois plus lente à répondre donc un peu de patience est de mise). Si vous utilisez des disques de cris d’hiboux, veuillez l’utiliser judicieusement et seulement dans le but d’obtenir une réponse initiale. Revisitez ces sites au moins une semaine après afin d’augmenter votre code de nidification au code ‘T’ pour territoire.
Si les routes de votre carré sont infranchissables à ce temps de l’année, vous pouvez visiter ces sites à la mi-mai ou au début juin afin de repérer des familles ayant des jeunes récemment sortis du nid (FY).
Photo par Denis Doucet, Petit Nyctale
Support financier pour les atlasseurs
Les Fonds Baillie d’Études Oiseaux Canada fourniront, cette année encore, un support aux volontaires qui aimeraient planifier des sorties afin de visiter des endroits éloignés ou difficiles d’accès dans des carrés qui normalement ne seraient pas couvert (ex.: des îles nécessitant la location d’un bateau, les endroits seulement accessible par canoë ou à pied, les carrés nécessitant un véhicule tout-terrain (VTT) et/ou sont situés à plus de 150 km de la ville la plus près). En 2006 et 2007, les Fonds Baillie ont supportés des sorties à l’île St. Paul, à Moose Island, à Ile Haute ainsi que des sorties d’atlassage dans des régions éloignées du Cap Breton et du nord du Nouveau-Brunswick. Donc si vous avez une sortie en tête et que vous nécessitez un support additionnel, visiter le lien Support pour les volontaires présent sur la page d’accueil du site internet de l’Atlas pour des détails sur comment appliquer pour des fonds. Les sorties doivent être d’une durée assez longue (ou répétées) afin de bien couvrir la région visité (i.e.: au moins 20 heures et 95% des espèces détectées). Les demandes doivent être envoyées au bureau de l’Atlas avant le 9 mai 2008.
L’Atlas de l’Ontario est maintenant disponible!
Pour faire l’achat d’une copie, visitez le site web de l’Atlas de l’Ontario www.birdsontario.org ou appeler Nature Ontario au 1-800-440-2366. Le coût du livre est de 92,50$ CAD + TPS, incluant les frais de port et manutention au Canada.
Février 2008 – Garder l’œil ouvert pour les oiseaux nichant tôt
Bec-croisé des sapins, photo par Bill Schmoker
Présentement (de la fin Janvier jusqu’au mois de Février), est le temps où les Becs-croisés des sapins et bifasciés débutent leur nidification. Ces becs-croisés se nourrissent de graines extraites des cônes de différents conifères et où et quand ils nichent dépend de la disponibilité de leur nourriture. Ces deux espèces nichent habituellement lors des années où le nombre de cônes sur les conifères est important. De plus, puisqu’ils suivent la disponibilité de leur nourriture, les becs-croisés peuvent ne pas nicher dans la même région d’une année à l’autre – par conséquent, si ces espèces furent observées nichant dans votre carré durant le premier atlas, il se peut qu’ils ne seront pas présent pour cet atlas. La meilleure façon de savoir si les becs-croisés nichent dans votre région est de visiter les régions de ‘conifères matures’ dans votre carré et vérifier la production de cônes de cette année. Si des Bec-croisés se trouvent dans votre région, les mâles chanteurs se font facilement remarqués car leur chant est fort et long surtout lorsqu’ils survolent autour d’un conifère où une femelle se trouve. La présence de mâles plus calmes et solitaires peut aussi être un signe de nidification car les femelles sont les seules à incuber les œufs. Durant la parade ou l’incubation, les mâles nourriront habituellement la femelle. Ceci peut être une bonne façon de trouver des indices de nidification (un nid ou un arbre contenant un nid) mais la nourriture n’est pas facilement observée car la nourriture est régurgitée pour être ensuite donné à la femelle. Si vous observez un mâle nourrir une femelle, le code approprié est ‘D’. Faire du travail pour l’atlas afin de trouver des Becs-croisés nicheurs l’hiver demande beaucoup d’efforts et de tolérance au froid et à la neige, mais au moins il n’y a aucune mouche noire ou moustique et être en forêt durant l’hiver peut s’avérer être très amusant.
Il y a aussi plusieurs autres espèces qui débutent leur nidification très tôt avant le début ‘typique’ de la saison de l’Atlas incluant plusieurs espèces de rapaces, hiboux, tourterelles et canards. Consulter l’article de Scott Makepeace dans le bulletin du printemps dernier pour une liste des espèces nichant hâtivement ou cliquer ici pour le tableau des dates de nidification pour toutes les espèces des Maritimes.
Les Atlas des Oiseaux Nicheurs sont maintenant d’un océan à l’autre
Cette année les Maritimes ne seront pas la seule région à la recherche d’oiseaux nicheurs–l’Atlas des Oiseaux Nicheurs de la Colombie-Britannique est maintenant en route! Déjà plus de 250 participants se sont inscrits au projet et un Colibri d’Anna fût déjà observé construsant un nid (et ce avant qu’un pied de neige ne tombe). Vous pouvez consulter le site web de l’Atlas des Oiseaux Nicheurs de la Colombie-Britannique (www.birdatlas.bc.ca) afin de vous informer sur les dernières nouvelles de la côte ouest du Canada. Et si vous vistitez la CB cet été, n’hésitez pas à contacter le bureau de l’Atlas (cdicorrado@bsc-eoc.org) pour plus d’information sur les carrés disponibles.
Merci à tous les photographes qui nous ont donné la permission d’utiliser leurs photos dans les diverses publications de l’Atlas et sur le site web de l’Atlas. Nous l’apprécions grandement!